Comment General Motors a imposé la fermeture de PSA Aulnay à cause de l’Iran (avec vidéo)

Voilà un excellent article qui devrait vous mettre en phase d'éveil, et vous pousser à avoir de saines interrogations pour la journée. Pour info, je l’ai pisté chez Les moutons enragés et remonté chez Médialibre. En attendant, ce n’est pas la seule raison du problème de PSA. Ils ont bien sûr la pression des actionnaires. Mais ils agissent aussi dans le cadre législatif européen, qui les incitent à délocaliser les emplois vers des trous noirs comme la Slovaquie, qui elle n’a pas de sécurité sociale, pas d’aide au logement, etc.  Donc, moins de dépenses de l’Etat, et donc moins de taxes sur les entreprises, vous me suivez ? Résultat : si l'on veut être nivelé par le BAS, il n’y a qu'à laisser faire cette Europe des marchés et non pas des peuples (car ce n'est certainement pas là leur avantage…). D’ailleurs, on ne leur demande même plus leur avis, à chacun son stalag vous me direz… Mais vu la solidarité qui règne dans la zone €uro, il serait plutôt intelligent d'anticiper le désastre et de prendre vous-même les choses en mains...

Amicalement,

L'Amourfou,

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Un cadre dirigeant de PSA ne cache pas sa colère face à la décision du groupe de fermer le site d’Aulnay. Selon lui cette fermeture a été imposée indirectement par Général Motors, qui détient 7 % du capital du groupe depuis février 2012.

Ce dirigeant, qui préfère on s’en doute conserver l’anonymat, affirme que Peugeot n’avait nul besoin de cette entrée au capital qui serait le résultat de tractations politiques occultes. Il faut en effet savoir que Peugeot réalise 4 % de son chiffre d’affaire en Iran, et fabrique pour ce pays un grand nombre de pièces détachées. Toujours pour ce cadre, le groupe américain aurait exigé l’abandon immédiat de toute vente, livraison ou partenariat avec l’Iran, ce qui condamnait le site d’Aulnay, qui fabrique précisément ces pièces détachées.

D’autres sites seraient selon ce même informateur condamnés à court terme et pour les mêmes raisons, tels ceux de Rennes et de Vesoul.

Ce serait le Président de PSA lui-même, Philippe Varin, qui aurait décidé de ce partenariat « politique » avec GM, sans que l’on comprenne exactement pourquoi. A moins que l’on apprenne que tout ce petit monde fréquente ces fameux cénacles plus ou moins occultes où se prennent désormais les décisions en Occident. Car suite à cette décision la production automobile de l’Iran a baissé de plus de 36 % au cours des trois derniers mois, selon des statistiques du ministère de l’Industrie citées par l’agence Isna qui a expliqué cette situation par un « manque d’argent » des constructeurs.

La production est tombée à quelque 241.500 véhicules durant le premier trimestre de l’année iranienne (du 21 mars au 20 juin), selon ces chiffres.

L’Iran, premier producteur d’automobiles au Moyen-Orient, avait construit plus de 1,5 million de véhicules en 2011/2012.

Peugeot est partenaire du principal constructeur automobile iranien Iran Khodro, qui fabrique localement des 405 et 206 en intégrant toutefois encore 5 à 10 % de pièces importées de France. Ces deux modèles représentent environ 40 % de la production iranienne de voitures particulières.

PSA n’est de surcroît pas le seul grand groupe français à faire les frais de la politique américaine au Moyen-Orient, sur laquelle François Hollande et le gouvernement français entendent s’aligner plus que jamais, autrement dit plus encore que Nicolas Sarkozy. Le groupe Total ou encore le nucléaire Français, EDF, sans parler de notre industrie d’armement, auraient tout intérêt à rompre avec le bellicisme américain et à se rapprocher des positions russes.

Si Sarkozy avait d’ailleurs ménagé la Russie sur fond d’intérêt national, rien n’indique qu’il en soit de même pour la gauche sioniste désormais aux manettes, et qui compte en ses rangs de nombreux éléments anti-russes. En clair des agents américains, généralement juifs.

Il est peu probable que les médias officiels, entièrement contrôlés par les lobbies atlantistes et sionistes expliquent aux Français les conséquences de la politique anti-iraniennes des dirigeants français. Il reste à souhaiter que les salariés de PSA s’informent sur le Net et demandent des comptes à leurs dirigeants.

Pour la première fois, un syndicaliste a rompu avec la langue de bois sur ce sujet dans cette interview :

 

Source : Médialibre, Les Moutons Enragés

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