« Cette crise n’est que la partie émergée d’une crise sociétale qui détruit la France depuis la fin du gaullisme. »
Tatiana Ventôse prend du champ et explique les racines du chaos politique actuel.
Ne vous laissez pas avoir par l’écume de l’actualité : la vraie crise est ailleurs ! Alors que tout a été dit, ou presque, sur le blocage institutionnel en cours, Tocsin a souhaité élargir le spectre d’analyse et revenir aux fondamentaux de notre mal-être national.
Pour ce faire, Tatiana Ventôse est une invitée toute désignée. Pour elle, l’imbroglio politique qui se déroule sous nos yeux n’est que la dernière manifestation d’une tendance qui sévit depuis la fin du gaullisme : la prise de pouvoir du monde financier sur l’appareil productif français. « Dans chaque domaine productif en France, si vous remontez la chaîne, au bout, vous avez des gestionnaires de portefeuille qui s’appellent BlackRock, Vanguard, etc. », résume l’essayiste. Rien d’étonnant, donc, à ce que le chef d’orchestre soit un ancien de la banque Rothschild.
Le problème, c’est que ces géants semblent décidés à se débarrasser de la France et de son modèle, incompatible avec les vues mondialistes : « BlackRock cherche actuellement à exterminer les paysans français, trop chers, pour les remplacer par des paysans ukrainiens. ». Pour cela, ils bénéficient d’une complicité active de l’État, qui achève de piller les producteurs en gavant de subventions des organismes parasitaires. Un exemple est donné avec la Politique agricole commune, qui bénéficie, entre autres, à des associations d’aide aux femmes marocaines.
En somme, nous vivons sous le joug d’un gouvernement de traîtres, par les traîtres, pour les traîtres. Et lorsque la question se pose d’une alternative politique propre à sortir la France de son marasme, Tatiana Ventôse ne se montre pas très optimiste. Pour elle, il n’y a rien à espérer du RN : « Jordan Bardella ne sait même pas pourquoi ses électeurs votent pour lui. Il fait du Sarkozy 2.0. D’ailleurs, tous les représentants du système qui commencent à lâcher Macron viennent lui parler. ». Pour autant, agir sur le plan individuel ne suffira pas : « Vous ne pouvez pas remettre de l’ordre dans votre maison sans avoir récupéré les clés. ».
Tout reste à faire, et le temps est compté.
Source : Mail & Youtube.com
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