Le gouvernement invisible – Partie 1

Et ce n'est que la 1re partie... Merci JD et à LIESI... (il est à noter que le livre est actuellement indisponible).

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C‘est à la suite d’une longue entrevue avec ce grand homme que fut Henry Coston, que nous avons décidé de créer la lettre confidentielle LIESI, en juillet 2001. Il fut rédacteur sur le tard de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes et ses travaux sont une mine d’informations sur le mondialisme et la finance anonyme et vagabonde.

Henry Coston – L’opinion commune considère l’Histoire comme une succession discontinue de tranches d’événements sans liaisons entre elles. On parle d’Empire babylonien, d’Empire égyptien, d’Empire chinois, d’Empire perse, d’Empire grec, d’Empire romain, etc., comme d’entités intrinsèques, disparues à jamais, sans autres conséquences que celles d’épiphénomènes, et de paradigmes. D’où le principe : « L’Histoire est un perpétuel recommencement ».

Rien n’est plus faux. Quoi qu’il paraisse, l’Histoire n’est pas formée d’accidents successifs juxtaposés en chapelet au hasard des circonstances : elle est une formation continue, dont les événements s’enchaînent logiquement au long des générations. Sur la chaîne sans fin des siècles, l’homme, tisserand infatigable, dessine d’une navette hésitante, la trame bariolée de l’Histoire, qui retrace ses espoirs, ses efforts, ses souffrances.

Si nous ne discernons pas cet enchaînement logique, c’est qu’il nous manque des maillons, oubliés ou, trop souvent, tenus cachés par des forces occultes à tendance messianique.

De nos jours, un certain nombre de sociologues, plus ou moins désintéressés, refusent d’admettre l’importance de ces forces occultes, voire même leur existence. Or voici ce qu’écrivait en 1961, dans un livre intitulé Vols de vautours sur le Congo, M. Pierre Nord (colonel André Brouillard, ancien chef des Services de Renseignement français) :

« Toute votre instruction est à refaire si vous n’avez pas compris à travers vos manuels d’histoire pour le passé, et en ouvrant vos yeux dans le présent, que tout bouleversement politique a commencé par les palabres secrètes de quelques hommes réunis dans une société de pensée – a continué par l’action secrète de leurs disciples – et que si cela n’a pas toujours, pas souvent réussi, s’il y a eu infiniment plus de conspirations que de révolutions triomphantes, en tout cas il n’y a jamais, jamais de grand, de vrai, de profond changement politique sans société secrète au départ. »

[A suivre]

 

Source : LIESI

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