Ne croyez pas que la situation actuelle soit le fruit du hasard... Comme on l’a vu, elle a été largement préméditée et elle est orchestrée en coulisse…
Nos politiques montrent juste là l'étendue de leur lâcheté face à la dictature de Washington…
Rassurez-vous le plus drôle reste à venir…
Enfin, on en a déjà parlé, hein ! ... Mais comme tout le monde s'en fout ! ... Accroche-toi Simone, ça va tanguer.... : (((

Comme dans un couple, quand l'un dit blanc, l'autre ne peut publiquement dire ni noir ni gris... Au lendemain de l'annonce du rétablissement provisoire de contrôles aux frontières de l'Allemagne, Bernard Cazeneuve a défendu la position d'Angela Merkel.
Non, estime le ministre de l'Intérieur, la chancelière allemande ne fait pas voler les accords de Schengen en éclats : « Elle ne ferme pas la porte » aux migrants, « elle rétablit aux frontières des dispositifs de contrôle de manière à s'assurer que ceux qui viennent sur le territoire allemand ont bien le statut de réfugiés et que les pays en amont de l'Allemagne ont respecté les règles de Schengen », a-t-il plaidé ce lundi matin sur RTL. Il serait « stupide » selon Bernard Cazeneuve de contrôler la frontière franco-allemande, comme le demande le Front national. « C'est une proposition tout à fait courte et inappropriée. Très peu de réfugiés passent de l'Allemagne à la France ».
Réfugiés : Bernard Cazeneuve considère comme... par rtl-fr
Le ministre de l'Intérieur a plaidé une fois encore pour des centres d'accueil et de contrôle aux frontières de l'Italie, de la Grèce et de la Hongrie, et pour que ce soit l'Europe qui organise le retour de ceux « qui relèvent de l'immigration économique irrégulière ». Il a cité l'exemple des réfugiés qui arrivent en Italie : « 60% viennent de la bande sahélo-saharienne, d'Afrique de l'ouest, de pays où ils ne sont pas persécutés ».
En revanche, « la France n'acceptera pas qu'un certain nombre de pays, en contrepartie d'une amende, décident de laisser peser la charge de l'accueil des réfugiés sur les autres », a-t-il défendu. Dimanche également, l'Allemagne a demandé un mécanisme de sanction financière contre les membres de l'UE qui s'absolvent d'accueillir des migrants.
Président du Sénat, le Républicain Gérard Larcher témoigne lui aussi de cette gêne. « En Allemagne, en deux semaines, on met fin aux accords de Dublin et de Schengen », résume-t-il sur France Info, estimant que « le sujet n'est pas fermer la frontière puisque le point d'entrée est l'Allemagne, qui agit comme un eldorado, l'indispensable c'est l'organisation ». « Aujourd'hui, le conseil européen des ministres de l'Intérieur ne doit pas aborder seulement la question du nombre, mais aussi la manière, la méthode, sinon il y aura des tensions ».
Larcher pas opposé à des troupes au sol en... par FranceInfo
Pour l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant (LR), Angela Merkel, en se disant prête à accueillir 800 000 réfugiés, « a pris une décision qui a donné à l'Allemagne une stature morale incomparable mais qui a créé un appel d'air ». Et la voilà obligée de boucler le pays « comme l'ont fait les gouvernements italien et tchèque », précise Guéant, invité ce lundi sur Sud Radio, et « comme le fait la France à la frontière italienne depuis des mois ». L'ancien secrétaire général de l’Élysée estime, plutôt que « fermer la frontière, il faut (la) cibler par des contrôles aléatoires pour se prémunir d'entrées de gens qui ne sont pas tous des réfugiés ».
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Luc Chatel va plus loin : « Nous devons nous préparer à faire la même chose » en France, avertit le secrétaire général des Républicains sur Europe 1. Interrogé pour savoir si Angela Merkel avait commis une faute, Chatel a botté en touche : « La question c'est pourquoi l'Europe a failli. Au couple franco-allemand de prendre une initiative forte. Mettre sur la table un Schengen 2 ».
Chatel : "mettre sur la table un Schengen 2" par Europe1fr
« Je ne crois pas que ce soit la volonté du président de la République ni du Premier ministre de rétablir les contrôles aux frontières », affirme le député socialiste Benoît Hamon, généralement moins compréhensif avec le tandem Hollande-Valls. « Si on doit tirer une leçon immédiate (de la décision allemande, NDLR), c'est l'urgence qu'il y a à organiser les choses aux frontières de l'Union européenne », a fait valoir sur iTélé l'ancien ministre de l’Éducation, estimant que la décision allemande était «un signal très inquiétant». «La grande absente c'est l'Union européenne».
« L'Allemagne est tout simplement dépassée », estime Henri Guaino, qui reproche à Angela Merkel d'avoir pris « sans consulter ses voisins » la décision de « fermer » ses frontières. « L'Allemagne prend des décisions unilatérales, puis se plaint qu'il n'y ait pas de coopération, c'est un peu fort », a-t-il tancé sur BFM TV. Mais « l'autre attitude » estime le député LR des Yvelines, qui consiste à ériger des murs de barbelés comme en Hongrie, « n'empêche pas les gens d'entrer ».
Pour l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy, qui défend une ligne gaulliste et souverainiste au sein de LR, « les stocks sont énormes ». Entre le Liban, la Turquie, la Syrie, « on ne doit pas être loin de 4 millions de réfugiés. Si tous ces gens se mettent en déplacement vers l'Europe, c'est ingérable. Il faut s'occuper d'urgence des causes ». Pour lui, « l'urgence est d'aller éradiquer Daech le plus vite possible pour éviter que 4 millions de personnes, et d'autres, soient obligées de se déplacer. Ils ne peuvent plus vivre chez eux car ils sont menacés par des cinglés ». Alors, oui, le régime de Bachar al-Assad est « un régime sanguinaire », mais « il faut choisir son ennemi principal ». Contre le groupe État islamique, « les bombardements ne suffisent pas. Ce n'est pas une organisation terroriste diffuse, ils veulent un État, et ils commencent à avoir un territoire et des ressources ».
Source : Leparisien.fr
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