Copé préconise de baisser les dépenses sociales pour financer « l’effort de guerre... »

Décidément, il tombe à pic, ce massacre de Paris ! Non content de ne pas être déjà en prison suite à l’affaire Bygmalion, Jean-François Copé préconise de prendre dans la poche des Français les plus nécessiteux pour financer la « guerre » contre des « terroristes » que ses amis du Qatar et la France ont armés, entraînés et financés pour renverser Assad ! « Toute polémique est stérile ». L’UMPS dans toute sa splendeur et son hypocrisie. Grandiose… OD

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« Le député Les Républicains Jean-François Copé a apporté samedi sur son blog son soutien aux mesures post-attentats annoncées par François Hollande. Apportant tout de même un bémol : le député-maire de Meaux estime en effet qu’il faut financer l’« effort de guerre » par une baisse des dépenses sociales notamment, au lieu de creuser le déficit. « J’étais présent au Congrès de Versailles pour écouter le discours du président Hollande. Je me suis levé et j’ai applaudi. […] Il ne s’agit pas, soudainement, de souscrire à tout ce que propose François Hollande. Mais de reconnaître que de bonnes décisions ont été prises. Toute polémique est stérile », affirme Jean-François Copé.

« En revanche, je considère que dire, comme l’a fait le gouvernement, laissons filer le déficit public pour financer notre défense est une erreur. Augmenter la dette, c’est […] mettre en cause notre souveraineté financière, puisque la majorité de nos créanciers sont étrangers », souligne cet ancien ministre délégué du Budget. Pour l’ancien président de l’UMP, en disgrâce depuis l’éclatement de l’affaire Bygmalion, « la situation dramatique que nous connaissons impose un effort budgétaire majeur en matière de sécurité ». « Nous devons structurellement réorienter le budget de l’État vers le financement de sa mission première : assurer la protection de nos concitoyens. J’assume de dire qu’il faut plus de régalien et moins de social », développe-t-il. L’« effort de guerre » ne doit « être financé ni par le déficit ni par les impôts, mais par plus de travail et moins de dépenses sociales [qui représentent 32 % de notre PIB] », selon lui.

M. Copé ne précise pas quelles dépenses devraient, selon lui, être prioritairement touchées par ces économies.

« Le pacte de sécurité l’emporte sur le pacte de stabilité » (Hollande)

Le gouvernement a évalué à 600 millions d’euros le coût pour 2016 des mesures pour renforcer la sécurité après les attentats du 13 novembre, confirmant « à ce stade » une « dégradation du déficit public » par rapport aux engagements pris auprès de la Commission européenne. Le président François Hollande a annoncé lundi devant le Congrès une série de dépenses pour faire face aux risques terroristes après les attentats les plus meurtriers connus en France, disant assumer ce « surcoût » et estimant que « le pacte de sécurité l’emporte sur le pacte de stabilité » budgétaire.

Paris s’est engagé à ramener le déficit public de 3,8 % en 2015 à 3,3 % du PIB en 2016, puis sous les 3 % en 2017. Mais le Premier ministre Manuel Valls a estimé mardi que ces objectifs seraient « forcément dépassés ». »

 

Le Point.fr via Olivierdemeulenaere 

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