Crise financière : un banquier repenti balance

Bon, doucement, mais sûrement, on arrive sur le premier gros billet du jour, que m’a aimablement transmis une de nos lectrices, Christine. J’en profite pour vous indiquer qu’elle cherche une personne, assez calée en la matière, pouvant lui donner un avis sur un concept immobilier qui vise à développer des logements plus accessibles (en Belgique apparemment, contactez-moi, je ferai suivre). Du reste, on passe le bonjour à nos voisins de tous bords ; )

Update 06.10.2013 : Merci à Philippe et à Gildas d'avoir répondu favorablement à Christine, enfin ce blog sert à quelque chose ; )))

Merci à vous.

Pour ma part je rentre des courses, et je commence à être affolé.

Nous faisons nos courses chez Li** et là je m’en tire pour un Caddie plein à 112€.

Je vais faire le complément à In****** (produits variés et surtout d’hygiène qu’il n’y a pas dans le magasin précédent, ainsi que viande pour 4 personnes pour dimanche (entrecôtes) à 42€), résultat au total : 172 € ! (bon, je vous rassure, c'est pour 15 jours et 4 personnes tout ça, normalement).

Mais pourtant, j’ai quoi, 30 % du Caddie qui est plein ? wtf ?

Prenez une litière pour chat, si vous ne voulez pas le premier choix (mais un truc qui masque les odeurs), c’est presque 6€  pour un sac de « soi-disant » 10 litres (mais qui pèse en fait 4,4kg...).

40 francs pour un sac de gravier ! Presque 10 francs le kilo !

Je pense donc que les supermarchés ou autres grandes surfaces conventionelles, feraient bien de sérieusement se remettre en question.

Enfin, ils savent bien que l’on n’a pas trop le choix, c’est ça le problème…

Et du reste, nos chers politiques ne doivent pas faire les courses bien souvent.

Bref,

Pour le reste, toujours en lien avec les finances, la banque et son monde merveilleux vu par un « repenti » ! Si même, eux, ils craquent, c'est pour vous dire la pression qu'ils doivent avoir sur les épaules. Et certains sont conscients que si l'on n'y prend pas garde, tout cela va finir en une suite de flash synonyme de crash, qui à la vitesse d'internet feront un feu d'artifice géant à travers toute la planète...

Rappelez-vous le leitmotiv du libéralisme : « Pas de réglementation, le marché se contrôle lui-même... »

Muahahhaha, ah oui, ça on le voit bien (informations complémentaires),  ; ), sérieusement il y a vraiment des gens qui ont cru à ça ?

Merci à Christine,

Amicalement,

F.

Jean-Michel-Naulot.jpg
Jean-Michel Naulot, membre du Collège de l’Autorité des marchés financiers (AMF) : "On a fait semblant
de réguler."

Attention, danger ! C’est l’avertissement que lance un ancien banquier, Jean-Michel Naulot, dans un essai virulent qui paraît ce jeudi : "Crise financière : pourquoi les gouvernements ne font rien" (Seuil). L’homme sait de quoi il parle. Il a derrière lui trente-sept ans de carrière bancaire et dix ans de régulation financière. Depuis 2003, il siège au Collège de l’Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme de la Bourse. Il vient de démissionner de la Commission des marchés de cet organisme qu’il quittera définitivement en décembre. Objectif : retrouver sa liberté de parole pour dénoncer haut et fort ce qu’il appelle "la centrale nucléaire financière" et une "dictature des marchés, que les gouvernements font semblants de combattre, mais qu’en réalité, ils acceptent".

Les mesures des gouvernements sont insuffisantes

Pour lui, le constat est clair : depuis la faillite de la Banque Lehman, il y a cinq ans, les mesures qui ont été prises par les gouvernements pour encadrer la finance sont tellement insuffisantes (voir l'interview vidéo ci-dessous) que la machine est toujours aussi incontrôlable. Résultat, une crise financière encore plus violente peut terrasser les Etats, qui cette fois n’auront plus les moyens de se relever. Ils ont englouti toutes leurs marges de manœuvres à sortir les banques de la précédente crise et à tenter de relancer l’activité.


Crise financière : le cri d'alarme d'un ancien... par LeNouvelObservateur

Deux bombes plus menaçantes encore

La "centrale nucléaire de la finance" est aujourd’hui d’autant plus dangereuse, explique le banquier repenti, qu’elle fonctionne à proximité de deux bombes bien plus menaçantes encore que ce qu’étaient les crédits subprimes aux Etats-Unis il y a cinq ans.

La première, c’est l’énorme bulle financière que représente la dette américaine : cette dette n’a jamais été aussi importante, aussi risquée, et pourtant les taux d’intérêt sont bas. La politique accommodante de la banque centrale américaine au lieu de doper l’économie réelle file dans les "souterrains de la spéculation". Une situation dangereuse et difficile à gérer sur le plan politique comme le montre le "shutdown", la fermeture des services de l’Etat fédéral, qui vient de s’imposer au gouvernement de Barack Obama, faute d’argent.

La deuxième bombe, c’est l’euro. Même si le plus gros de la crise est derrière nous, les problèmes ne sont pas résolus. Et à la moindre crise politique, la défiance vis-à-vis de la monnaie unique peut revenir. La crise politique italienne ne fait-elle pas resurgir les craintes de panique ? Qui peut assurer qu’une étincelle ne pourrait pas remettre le feu aux poudres ?

Les gouvernements ont capitulé devant les lobbies bancaires

Il est donc indispensable, dit et répète Jean-Michel Naulot, de prendre les mesures nécessaires pour enfin encadrer et limiter les capacités de la finance à spéculer et à transformer l’étincelle en catastrophe. "On peut, en deux ans, avec des mesures très simples, réduire la spéculation", assure l’ancien banquier, qui ne cache ni son amertume ni son inquiétude face à la lâcheté des gouvernements, qui ont capitulé dans leur volonté de réforme face aux lobbies bancaires. Lui qui est proche du commissaire européen Michel Barnier les a vu à l’œuvre et a mesuré toute leur influence auprès de leurs gouvernements nationaux, qui se font ensuite leur porte-parole à Bruxelles.

Il n’est d’ailleurs pas le seul ancien banquier à tirer la sonnette d’alarme. Son discours rejoint celui entonné par plusieurs "repentis de la finance". Ils sont d’autant plus virulents dans leur plaidoyer pour de vraies réformes qu’ils ont connu le système de l’intérieur et ne peuvent pas être trompés sur la réalité de son fonctionnement et de ses dangers.

> Lire le cri d'alarme des autres "repentis de la finance" dans le "Nouvel Observateur" qui paraît ce jeudi 3 octobre.

 

Source : Tempsreel.nouvelobs.com via Christine

Informations complémentaires :

Etc, Etc...

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