CSG et cotisations : voici le gain de salaire net que vous aurez finalement en 2018

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Une nouvelle arnaque en prévision pour 2018, la cotisation CSG va augmenter comme annoncée dans le projet de campagne de Macron mais pour voir vos cotisations chômage et maladie baissées … il faudra attendre octobre 2018 si d’ici là ils ne suppriment pas tout simplement cette mesure. Ne cherchez pas l’erreur ou l’entourloupe : vive le nouveau Gouvernement et on n’est pas à la fin de nos surprises.

Doudou (ma femme)

Pour relancer la consommation, ils feraient mieux de revoir le calcul des salaires qui ne tient pas compte des dépenses énergétiques et alimentaires, car jugées trop ...  « volatiles »

Mais là on ne parle pas de 26€ par mois, mais de beaucoup, beaucoup plus....

f.

La CSG prélevée sur les salaires augmentera le 1er janvier 2018 mais pour la contrepartie promise par Emmanuel Macron, il faudra attendre : les cotisations chômage et maladie baisseront finalement en deux temps. Pour le gain de pouvoir d'achat promis, il va donc falloir attendre 2019.

Plus lente sera la baisse. Après avoir promis tout au long de sa campagne présidentielle d'augmenter les salaires nets dès 2018 par une combinaison de hausse de la CSG + baisse des cotisations salariales, Emmanuel Macron a fait savoir ce mercredi 23 août par Bercy que sa promesse serait finalement réalisée en deux temps. D'abord, la douloureuse, à savoir une hausse dès le 1er janvier 2018 de la CSG, assortie d'une baisse seulement partielle des cotisations salariales, puis une seconde baisse de celles-ci renvoyée "à l'automne 2018". Du coup, forcément, les salariés s'interrogent sur l'ampleur du gain de salaire net à attendre l'an prochain. Nous avons fait les calculs…

"Le gouvernement confirme une augmentation du pouvoir d'achat dès le 1er janvier 2018", stipule expressément le communiqué du ministère de l'Economie. Concrètement, Bercy signifie donc qu'il prendra soin que le gain obtenu par la première baisse, même partielle, des cotisations chômage et retraite, soit supérieur à la perte de salaire net consécutive à l'augmentation de la CSG.

Le gain de salaire devrait être deux fois moindre que prévu

Selon nos calculs, impossible donc de réaliser la baisse "en deux temps" desvcotisations sur une base 50-50 : 50% de la baisse en janvier, puisvencore 50% à l'automne. Car dans ce cas, la baisse serait insuffisante
pour combler la hausse de la CSG. Un salarié au Smic (1480 € brut) verrait par exemple son salaire net diminuer de 1,40€ par mois jusqu'à l'automne.

Pour tenir la promesse d'un gain de pouvoir d'achat dès le 1er janvier, Bercy va donc devoir ajuster les curseurs. Contacté, le ministère des Finances publiques refuse de s'avancer plus avant, renvoyant les arbitrages à la discussion du projet de loi de finances (PLF), qui sera voté fin décembre. Mais pour obtenir un bilan avantageux pour les salariés, on peut déjà anticiper qu'il lui faudra au moins baisser les cotisations prévues de 55%. A partir de ce seuil, le compte est positif mais de peu, le gain de salaire net se montant pour un smicard à… un euro mensuel. A 60%, le gain est de 3 euros.

La promesse de Macron ne sera réalisée qu'en 2019

Un scénario crédible, qui permettrait au gouvernement d'économiser entre janvier et l'automne quelques milliards par rapport à sa promesse initiale, tout en offrant aux salariés un gain notable de salaire, se situe dans la zone des 70%. C'est-à-dire, baisser les cotisations chômage et maladie de 70% en janvier, puis les 30% restants à l'automne. Avec ce scénario, un salarié au Smic gagnerait 8 euros net de plus par mois pendant les neuf premiers mois de l'année. Et si la baisse est comme promis complète à partir d'octobre, il gagnera alors 22 euros par mois tout au long du dernier trimestre.

Edouard Philippe confirme notre hypothèse

Au lendemain du communiqué de Bercy, Edouard Philippe a confirmé notre scénario sur le plateau de BFMTV ce jeudi 24 août : "On va les baisser de plus de deux points au 1er janvier (ce qui fait environ 70% des 3,15 points de baisse promis in fine, ndlr). Et à la rentrée de septembre, octobre, on va les baisser d'un peu moins d'un point." Donc "grosso modo deux tiers de la baisse en janvier", a promis le Premier ministre, soit "une petite progression du pouvoir d'achat, et la totalité de la baisse en octobre".

 


Source : Marianne.net

Information complémentaire :

Crashdebug.fr : Ère Macron ; En marche vers le 19e siècle...

 


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