De l’aluminium présent dans plus de la moitié des laits pour bébé

Si vous avez des enfants en bas âge qui consomment ces produits, remerciez Chalouette pour ce billet... Comme quoi, une fois de plus, rien ne vaut le lait maternel...

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Illustration d'un enfant avec un biberon. CLOSON/ISOPIX/SIPA

SANTE - D'après les tests réalisés par « 60 Millions de Consommateurs », sur trente-huit laits infantiles...

Peut-on faire confiance aux laits français ? Alors que des chercheurs britanniques avaient trouvé, très récemment, de l'aluminium en quantité non négligeable dans des laits infantiles, 60 Millions de consommateurs s'est penché sur ceux vendus en France, dans un article publié ce vendredi sur son site.

Et selon le magazine, les résultats sont loin d'être satisfaisants. Ainsi, il indique avoir trouvé, dans les laits 1er âge, une teneur moyenne de 153 microgrammes (μg) d’aluminium par litre. Pour un nourrisson de six mois qui consomme quatre biberons de 210 ml/jour, cela représente donc 897 μg d’aluminium ingéré par semaine.

Des écarts d’une marque à l’autre

Les résultats ne sont pas meilleurs pour les laits 2e âge. Avec une moyenne de 198 μg/l, ce même nourrisson avalant trois biberons de 210 ml/jour (son alimentation commençant à être diversifiée), ingère chaque semaine 874 μg d’aluminium.

Certes, constate 60 Millions de consommateurs, aucune de ces teneurs ne dépasse la dose tolérable maximale hebdomadaire fixée à 1 mg par kilo de poids corporel par l’Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa). Mais les écarts sont cependant très importants d’une marque à l’autre.

Pas d’aluminium dans les laits de croissance

En prenant les références les plus contaminées, le même enfant ingurgite respectivement 32 % et 30 % de la dose tolérable hebdomadaire d’aluminium. À l’inverse, les laits légèrement pollués représentent «seulement» 4 % de la dose tolérable.

En revanche, 60 millions de consommateurs n'a pas détecté d'aluminium dans les laits de croissance.

Si les taux constatés sont inférieurs aux limites fixées par l'Europe, l'étude rappelle que ces bornes s'adressent à toute la population et ne différencient pas les plus jeunes du reste des consommateurs.

«Faute de connaissances précises sur l’impact de l’aluminium chez les tout-petits, il nous apparaît légitime d’exiger soit une limite réglementaire dans les laits infantiles, soit une obligation d’étiqueter la teneur sur l’emballage», met en garde le magazine.

 
M.Gr.
 

Source : 20minutes.fr via Chalouette (visitez son blog svp)


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