Des particules de taille nanométrique ont guéri le cancer du sein à l'étape finale chez la souris – C’est une percée révolutionnaire...

La traduction exclusive du jour, avec une très bonne nouvelle dans les traitements des cancers (qui, du reste, devraient augmenter de 70% dans les 20 ans qui viennent...) Encore faut-il que l'industrie pharmaceutique ne vende pas ses traitements à des prix scandaleux, comme ils le font actuellement, et pour cela chacun d'entre nous doit se mobiliser contre ce racket...



La nanotechnologie a aidé des scientifiques à guérir des souris qui avaient un cancer du sein au stade terminal. L'étude pourrait être un point crucial dans le traitement de la maladie avec des essais cliniques sur des patients humains qui devraient être menés dès l'an prochain.

« Je ne voudrais jamais trop promettre aux milliers de patients à la recherche d'un remède, mais les données sont étonnantes », a dit  Mauro Ferrari, président de l'Institut de recherche méthodiste de Houston au Texas et co-auteur principal du document de presse publié par le site web de l’institut de recherche Méthodiste de Houston. L’étude, menée par une équipe de chercheurs du centre de recherche Méthodiste de  Houston, a été publiée dans la revue Nature Biotechnology.
 
Le nouveau traitement pour le cancer du sein, qui a utilisé le fameux  « générateur de nanoparticules », s’est donc avéré efficace chez la souris, et il a un potentiel colossal pour être transformé, afin de traiter la maladie chez les humains, disent les scientifiques. Le générateur interfère avec succès avec la capacité de la cellule tumorale pour développer une résistance aux médicaments.

« Cela peut ressembler à de la science-fiction, comme si nous avions pénétré et détruit l’étoile de la mort, mais ce que nous avons découvert est transformationnel. Nous avons inventé un procédé qui met effectivement les nanoparticules à l' intérieur de la cellule cancéreuse, et libère les particules de médicaments au niveau du site du noyau cellulaire. Avec ce générateur de nanoparticules injectables, nous avons pu faire ce que les médicaments standards de chimiothérapie, les vaccins, les radiations et d’autres nanoparticules n’ont jamais réussi  à faire », a déclaré Ferrari.

Au cours de leurs travaux de recherche, Ferrari et ses collègues ont utilisé un médicament de chimiothérapie appelé la doxorubicine, mais caché à l'intérieur de disques de silicium microscopiques. De cette façon, les cellules cancéreuses ont perdu leur capacité à résister au traitement. Lorsque le disque est à l'intérieur d'une cellule tumorale, il se casse et libère de  la doxorubicine.

L'étude a montré que la moitié des souris qui avaient été injectées avec le nouveau médicament n'ont eu aucune trace de cancer depuis huit mois. Cela équivaut à 24 ans chez l'homme, ont expliqué les scientifiques.

« Si cette recherche se porte sur les humains, et l'on voit même une fraction de la durée de survie en plus, nous parlons toujours d’une façon spectaculaire de prolonger la vie pendant de nombreuses années. »

« C'est essentiellement fournir un remède à une population de patients à qui l’on dit maintenant qu’il n'y en a pas », a déclaré Ferrari.

Bien que la nouvelle méthode ait été testée uniquement pour le traitement du cancer du sein, Ferrari a exprimé le fort espoir qu'elle pourrait également être utilisée dans la lutte contre d'autres types de cancers.

Selon le scientifique, la découverte pourrait révolutionner complètement la façon dont les  traitements du cancer sont utilisés.

« Nous parlons de changer le paysage de la maladie métastatique, qui ne serait donc plus une sentence de mort », a-t-il dit.

« Les cancers du poumon et les métastases hépatiques sont les deux principales raisons pour lesquelles nous perdons les patients cancéreux. Les résultats que nous avons prouvés avec ce papier, c’est que nous pouvons fournir une guérison fonctionnelle ; nous pouvons essentiellement guérir à long terme [donnant] la survie sans maladie à environ 50 pour cent des animaux que nous avons traités avec cette thérapie. »

Les scientifiques prévoient d'obtenir l'approbation de la Federal Drug Administration, et de commencer les essais cliniques chez l'homme en 2017.


Source(s) : Rt.com via Blacklistednews.com

Traduction : ~ folamour ~
Corrections : ~ chalouette ~

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