« C’est la France de demain, c’est la famille d’aujourd’hui » … le tout célébré par un « humaniste… »
Qu'on le veuille ou non, c'est logique... Enfin détendez-vous, c'est Dieudonné... Il joue sa partition, mais tout est hélas vrai... : (
C'est l'histoire d'un mariage célébré en prison, entre deux hommes, deux hommes condamnés à de longues peines, qui ont chacun revendiqué la paternité de la fille de Rachida Dati, et qui ont choisi pour témoins de mariage le terroriste Carlos et l'humoriste Dieudonné. C'est une histoire vraie. Ce mercredi, le maire socialiste de Poissy, dans les Yvelines, Frédérik Bernard, a uni deux détenus, respectivement condamnés à perpétuité et à 30 ans de réclusion criminelle.
Alfredo Stranieri, surnommé "le tueur aux petites annonces" ou "le coucou", a été condamné en 2003 à une peine de prison à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, pour le meurtre de quatre personnes. Son désormais mari au regard de la loi, Germain Gaiffe, purge, lui, une peine de 30 ans d'emprisonnement pour l'assassinat en 1997 d'un homme dont le corps avait été retrouvé découpé en morceaux. Les deux époux avaient par ailleurs fait parler d'eux peu après la naissance de Zohra Dati, en 2010, en en revendiquant la paternité dans des lettres envoyées à la garde des Sceaux dans lesquelles ils réclamaient un droit de visite. Poursuivis pour outrage, ils avaient été condamnés en décembre 2011 à quatre mois de prison par le tribunal correctionnel de Versailles.
Dieudonné : "C'est la France de demain"
Dieudonné s'est présenté au centre pénitentiaire vêtu d'une sorte de robe de mariée qu'un gardien de prison lui a demandé de retirer. "C'est la porte ouverte à une sacrée plaisanterie (...). Il est question qu'ils adoptent un codétenu (...). C'est beau, c'est la France de demain, c'est la famille d'aujourd'hui", a par ailleurs affirmé Dieudonné, à l'issue du mariage, dans une vidéo diffusée sur YouTube. Dieudonné aurait rencontré en prison Alfredo Stranieri et Germain Gaiffe lorsqu'il animait un atelier d'écriture de chansons potaches. Il dit avoir reçu une demande de deux autres détenus pour être leur témoin de mariage.
"Je suis représentant de la loi de la République", a expliqué quant à lui le maire de Poissy. "Le procureur autorise le mariage, je marie. Après, chacun a droit d'avoir ses idées", a-t-il indiqué, un léger sourire aux lèvres, après s'être décrit comme humaniste. "Si ça peut apporter un peu de bonheur aux gens..." Dans son allocution, dont le texte a été transmis à l'AFP, Frédérik Bernard explique avoir "assumé la stricte application" de la loi sur le mariage pour tous "dans une parfaite impartialité morale, avec la force et la conscience tranquilles de (ses) convictions républicaines". "Je l'assume (...) sans aucune inclinaison à lier l'exercice de mes responsabilités publiques ni à une quelconque communication tapageuse, ni à une recherche d'audience inconvenante à l'égard du caractère intime de cette cérémonie", ajoute-t-il, en assurant n'avoir "aucune prévention à l'encontre de toute contribution au bonheur de mon prochain, pour peu qu'elle ne lèse en rien celui d'autrui".
Source : Lepoint.fr via Chalouette
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