Stratégie : comment le gouvernement et les grands dirigeants syndicaux vont tuer le Mouvement social actuel

L'analyse de 911nwo est extrêmement pertinente et reprend certains éléments dont je vous avais parlé, notamment la complicité des syndicats à épuiser le mouvement plutôt que d'aller droit au but comme je le soulignais, la stratégie tient de l'épuisement. Mais pour l'instant ils ont perdu, car la mobilisation était forte, et les Français ne sont pas dupes. Regardez la video de Sarkozy.fr c'est grand guignolesque... L'homme est beau parleur, il est avocat. Mais comme pour la réforme de la rémunération des députés et membres du gouvernement, les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent, et l'on voit bien, 3 ans seulement plus tard, le résultat. En tout cas maintenant avec 30 % dans les sondages je ne sais pas si la foule serait si nombreuse...

Comme prévu, le gouvernement s’est appuyé sur les grands dirigeants syndicaux pour tenter de « tuer » le Mouvement social pratiquement à la date et à l’heure prévue, à savoir fin Octobre 2010 :

L’objectif des élites était en effet de faire passer la « réforme » des retraites (et celles à venir) avant le remaniement ministériel prévu en Novembre, et avant la livraison de l’avion Présidentiel également prévue en Novembre.


Victoire Nicolas Sarkozy - Le Remix
envoyé par
vincentducrey. - L'info video en direct.

Vidéo : Grâce à la collaboration des dirigeants des grandes centrales syndicales, Nicolas Sarkozy
va-t’il devenir le grand vainqueur de l’automne 2010 et parviendra-t’il à imposer comme promis
à ses mandataires occultes son programme de Nouvel Ordre Mondial aux Français/es ?
– Dailymotion

Une « réforme » minutieusement préparée par les élites et les dirigeants syndicaux

Le gouvernement et les dirigeants des grandes centrales syndicales savaient que la réforme des retraites n’allait pas passer facilement dans le pays, tant les gens sont remontés par les mesures anti-sociales et anti-nationales prises par Nicolas Sarkozy et ses acolytes se multiplient.

Les élites savaient également que la jeunesse ne se laisserait pas faire facilement, tellement il semble aberrant de faire travailler des gens âgés plus longtemps, tandis que les jeunes n’ont plus de travail : ce n’est évidemment pas en bloquant des postes de travail 2 ans de plus qu’on fera de la place aux jeunes, bien au contraire, malgré les discours mensongers des « experts » et autres collabos du NWO.

Dès de l’année 2010 et notamment en avril, les dirigeants syndicaux ont souhaité purger le Mouvement social dans les secteurs-clés des transports, entrainant des grèves importantes à la SCNF et la RATP notamment, histoire de limiter par la suite la mobilisation dans ces secteurs lorsque le gros de la réforme allait être proposé durant l’été.

Une base extrêmement mobilisée et motivée par les affaires

Dès le mois de mai la base des travailleurs a souhaité se mobiliser contre la réforme de la retraite et les premières manifestations importantes ont débuté avant l’été : les syndicats ont alors donné rendez-vous à la rentrée, en pensant que le Mouvement allait quelque peu s’étioler sous le soleil et avec le temps.

La trêve estivale s’est déroulée comme prévu dans le calme, mais l’affaire Woerth et les affaires Bettencourt ont maintenu la mobilisation dans les esprits, et l’ont même galvanisée malgré la chaleur et le soleil.

Si bien qu’à la rentrée, le Mouvement a pris encore davantage d’ampleur alors même que les grandes centrales syndicales pensaient qu’il allait se stabiliser, voire régresser.

Afin de ne pas se faire déborder par la base et par les coordinations de jeunes notamment, les dirigeants syndicaux ont alors multiplié les journées d’action, espérant ainsi fatiguer les troupes et se donnant, en accord implicite avec le gouvernement, l’objectif de terminer le Mouvement durant les vacances de la Toussaint.

Une stratégie élaborée pour casser le Mouvement sans donner l’apparence de la trahison

Le syndrome de 1995 (et de 2003), qui avait plongé l’un des plus grands syndicats, la CFDT, dans le chaos et qui avait fait gonfler des syndicats plus radicaux tels que SUD nécessite une stratégie particulièrement maitrisée : en effet, si les syndicats « réformistes » (CFDT, CGT désormais, voire FO) décidaient subitement d’arrêter la grève, non seulement ils risqueraient d’être débordés par des coordinations et par les syndicats plus radicaux, mais ils seraient rapidement accusés de trahison par leurs adhérents qui ont beaucoup perdu en terme de revenus, mais n’ont toujours rien obtenu.

Avec le risque d’un nouvel effondrement de ces centrales aux prochaines élections syndicales, ce qu’elles souhaitent bien évidemment éviter plus que tout.

Les élites syndicales ont alors modifié leur stratégie initiale et ont alors de la façon suivante, avec le soutien implicite du gouvernement : plutôt que de suspendre le Mouvement pendant les vacances pour le reprendre dès la rentrée, les centrales syndicales échaudées par détermination de la base et par la mobilisation de la jeunesse ont opté cette fois pour continuer la mobilisation pendant les vacances, pendant que les gens seront à la campagne, à la  mer ou à la montagne, tout en espaçant subitement les journées d’action après les avoir rapprochées sciemment (la rupture de rythme ainsi provoqué vise à démobiliser les gens et sonner le glas de Mouvement) :

Avec la chute prévisible de la mobilisation sociale jeudi prochain liée aux vacances (sans doute divisée par 3 ou 4 espèrent les dirigeants syndicaux), avec l’intervention des dirigeants politiques (de droite comme de gauche) à Marseille (ville symbolique) pour demander l’arrêt des grèves et au Sénat pour voter la loi (un simple « hasard » de calendrier diront les forces pro-NOW, avec les réquisitions de salariés (illégitimes et souvent illégales) dans les secteurs-clés tels que les raffineries, le plan stratégique pour tuer le Mouvement social actuel est parfaitement ajusté.

Dès vendredi, après la journée d’action de jeudi 26 Octobre 2010 forcément en-dessous, et même très en-dessous des journées précédentes du simple fait des vacances, les syndicats commenceront à amorcer officiellement leur retrait.

Craignant toujours que les jeunes et les coordinations locales de salariés ne reprennent les initiatives et ne relancent la mobilisation dès le mardi 2 Novembre, les syndicats ont voulu garder la main durant cette semaine cruciale et posant une nouvelle journée d’action durant le week-end du 6 Novembre 2010, espérant alors tuer définitivement le Mouvement tout en ayant eu l’apparence de le soutenir.

Parallèlement, quelques « agents provocateurs » et autres « appariteurs » ont pu semer la zizanie et la violence dans le MouvementT, permettant à Nicolas Sarkozy et aux élites favorables au Nouvel Ordre Mondial de durcir une fois de plus leur message, tout en réduisant grâce à la violence le soutien populaire qui bénéficiait au Mouvement.

Une victoire programmée de Nicolas Sarkozy et des élites pro-NWO qui en annonce d’autres !

Nicolas Sarkozy apparaitra alors comme le grand vainqueur de l’automne, et verra à l’approche des prochaines élections (cantonales au printemps puis présidentielles en 2012) sans que pour autant les grandes centrales syndicales aient perdu officiellement la face !

Et tandis que les sondages pour Nicolas Sarkozy remonteront en flèche dans les prochaines semaines, même s’il gardera sans doute le triomphe modeste tout en réceptionnant son « Air Sarko One » et en nommant un nouveau gouvernement, les prochaines « réformes » néo-mondialistes suivront dans la foulée, avec l’augmentation de tous les produits et services contrôlés par les élites pro-NWO (électricité et carburants, santé, assurances, banques, taxes et impôts parmi d’autres) :

Grâce à l’aide et à la collaboration efficace des grands dirigeants syndicaux « fluidifiés » (par les forces pro-NWO) qui seront parvenu à contrôler la grogne populaire et à purger la colère (sauf sans doute dans les quartiers sensibles), les salariés ne réagiront sans doute plus aux prochaines attaques néo-mondialistes, dépités par leur échec cuisant sur les retraites et par les pertes financières qu’ils auront essuyé durant le conflit : une remise en cause des 35h, mais aussi des congés payés ainsi que de nombreux avantages acquis financiers et sociaux obtenus par nos aïeux lors de luttes historiques sont à prévoir dans la foulée, car la fenêtre de tir sera alors limitée à quelques mois.

Un grain de sable permettra-t’il à cette belle machine pro-NWO de s’enrayer ?

On le voit :  toute cette affaire de « réformes » néo-mondialistes décidées dans les arrières-cours du Bilderberg, de la Trilatérale et de Bruxelles est largement cousue de fil blanc, comme nous l’avions évoqué à maintes reprises ces derniers mois.

Le 6 Novembre 2010 au soir, si la stratégie secrète et rondement menée du gouvernement et des responsables syndicaux réussit, le Mouvement social sera mort et enterré, et Nicolas Sarkozy et ses commanditaires néo-mondialistes seront les grands gagnants.

Mais il se pourrait qu’un petit grain de sable vienne faire pièce à cette planification si bien huilée : La Mobilisation et la détermination de la base des Françaises et Français pourrait renverser la situation, et si les gens participent très fortement aux prochaines journées d’action malgré les vacances, malgré le week-end, s’ils parviennent à s’organiser en-dehors des grandes centrales syndicales infiltrées, alors l’espoir d’un autre monde, d’un monde meilleur et non pas aligné sur les travailleurs indiens et chinois payés à coup de lance-pierre dirigé par une poignée de richissimes élites mondialistes, pourrait s’imposer.

L’avenir nous dira d’ici 2012 si les gens sont parvenus à s’organiser par eux-mêmes – en dehors des syndicats et des partis politiques infiltrés et fluidifiés – et s’ils ont compris à quel point ils ont pu être manipulés ces dernières années, voire décennies…

Et comme toujours, libre à chacun et chacune de se forger sa propre opinion !


Source :
911Nwo.Info