2012 – Fin du Monde ou Fin du Calendrier Maya ? Pistes de réponses…

Un sujet qui n'a pas fini de faire parler de lui... Mais de toutes manières, quelle que soit l'issue, on devrait être rapidement fixé...

Voici un excellent article publié sur le site d’informations citoyennes Agoravox.tv sur l’année 2012 et les prétendues prédictions de fin du monde par la civilisation maya.

Nous apporterons cependant un bémol : ce qui compte prioritaire dans toute cette symbolique, ce ne sont pas tant les prédictions elles-mêmes, fausses ou avérées, mais l’interprétation et l’utilisation que les réseaux au Pouvoir en font !

Un sujet crucial dans l’étude des groupuscules néo-millénaristes, qu’ils soient paumés dans la pampa ou hyper-puissants et infiltrés dans les plus hautes sphères du Pouvoir, mais qui n’est malheureusement pas évoqué dans cet article.

Cette réserve étant rappelée, revenons sur cet excellent article publié publié sur Agoravox.tv par « Stupeur » :

« Si décembre 2012 n’est que la fin d’un des cycles calendaires mayas, alors le soufflé va enfin pouvoir retomber, au sujet de cette fameuse « Fin du monde prédite par les Mayas », qui fait tant parler.

Et ainsi, profitons-en tout de même pour évoquer cette civilisation (1) dont la culture a rayonné pendant plusieurs millénaires, avec ses connaissances exceptionnelles en mathématiques, astronomie et une richesse artistique stupéfiante. Les vestiges des cités-Etats (Copán, Tikal ou Palenque) et leurs constructions pyramidales (pyramides à degrés) parsemées de glyphes, délivrent peu à peu les secrets d’une civilisation fascinante et de son effondrement brutal (2).


La fin du monde n’aura pas lieu en 2012 von BFMTV

Vidéo : La fin du monde, ce n’est pas pour 2012. Des archéologues américains ont découvert au Guatemala les plus anciens calendriers astronomiques mayas datant du IXe siècle, lesquels n’annoncent pas la fin du monde en 2012 (BFM TV)

« En Mars 2010, un membre de l’équipe de W. Saturno, l’étudiant Maxwell Chamberlain, remarque des hiéroglyphes sur un pan de mur, dans l’un des bâtiments du site de Xultun. Après plusieurs excavations, trois pièces intactes sont mises au jour. Chaque mur est couvert d’inscriptions. Des peintures de figures humaines – dont un roi Maya – et des colonnes verticales de nombres Maya se côtoient. Les premières analyses digitales montrent que cinq de ces colonnes sont complétées de hiéroglyphes qui désignent des données lunaires. Il s’agirait d’un calendrier cyclique, impliquant principalement les planète Mars et Vénus. »

(extrait de l’article « Un nouveau calendrier Maya découvert », National Geographic France)

« Il s’agit du calendrier cérémonial de 260 jours, du calendrier solaire de 365 jours ainsi que du cycle annuel de 584 jours de la planète Vénus et celui de 780 jours de Mars, tandis que d’autres encore suivent les phases lunaires, précise l’archéologue William Saturno, de l’Université de Boston, qui a dirigé cette expédition et les fouilles.

Contrairement à certaines croyances populaires, il n’y a aucune indication dans ces calendriers mayas que la fin du monde coïnciderait avec la fin de l’année 2012, souligne ce scientifique.

« Les anciens Mayas prédisaient que le monde continuerait et que dans 7.000 ans les choses seraient exactement comme elles étaient alors », indique William Saturno.

Ces inscriptions murales sont les premières de l’art maya a être trouvées dans une maison, souligne David Stuart, professeur d’art méso-américain à l’Université du Texas à Austin (sud-ouest), qui a décrypté les glyphes.

« Le plus exaltant dans cette découverte, c’est la révélation que les Mayas se livraient à ces calculs de cycles calendaires sur des murs des centaines d’années avant que des scribes ne les écrivent dans des codex », qui représentent les archives de cette civilisation pré-colombienne détruites en grande partie par les conquistadors espagnols, explique Anthony Aveni, professeur d’astronomie à l’Université Colgate (New York, nord-est), co-auteur de ces travaux.

Ces travaux sont publiés dans la revue américaine Science datée du 11 mai et dans le numéro de juin du National Geographic. »

(extrait de l’article « Découverte des plus anciens calendriers astronomiques mayas au Guatemala », Charente Libre)

Maya, de l’aube au crépuscule :


Maya au musée du Quai Branly von telerama

Video – En 2011, les Mayas s’exposaient au musée du Quai Branly (Paris). On y trouve cent soixante pièces, venues du Musée national d’archéologie et d’ethnologie du Guatemala et dont la plupart n’ont jamais franchi les frontières du pays. L’archéologue Dominique Michelet analyse pour nous l’une de ces œuvres et nous délivre quelques clés pour comprendre cette civilisation (Télérama)

Les Masques de jade mayas – À la Pinacothèque de Paris, du 26 janvier 2012 au 10 juin 2012


Les Mayas à la Pinacothèque de Paris von BFMTV

Vidéo – C’est au tour de la Pinacothèque à Paris de s’intéresser à la civilisation Maya. Jusqu’au 10 juin prochain, le musée accueille l’une des plus grandes collections au monde de masques Mayas. Une exposition qui devait ouvrir ses portes en 2011 mais qui a été retardée d’un an à cause de l’affaire Florence Cassez (BFM TV)

Les royaumes perdus des Mayas – Documentaire de la National Geographic Society :


Les royaumes perdus des Mayas von Diablangel

Bien avant Christophe Colomb, les Mayas avaient établi l’une des civilisations les plus évoluées de leur époque, dans les jungles du Mexique et d’Amérique centrale. Cette société avancée qui était composée de prêtres, d’astronomes, d’artisans... a soudainement et mystérieusement disparu. Venez rencontrer les descendants de cette génération disparue qui maintiennent encore leurs traditions ancestrales.

La disparition des Mayas - Documentaire (Splendeurs des Civilisations du passé)

Les grandes énigmes des Mayas


Les grandes énigmes des Mayas von samandari

(1) La civilisation maya est une ancienne civilisation de Mésoamérique principalement connue pour ses avancées dans les domaines de l’écriture, de l’art, de l’architecture, des mathématiques et de l’astronomie. C’est une des civilisations précolombiennes les plus étudiées avec celles des Aztèques et des Incas.

Elle occupait à l’époque précolombienne les territoires correspondant actuellement à une partie du sud du Mexique, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador.

C’est une des plus anciennes civilisations d’Amérique : ses origines remontent à la préhistoire et les premières constructions mayas ont été datées du IIIe millénaire av. J.-C.1. D’importantes cités-États mayas des Basses-Terres du sud, telles que Copán, Tikal ou Palenque, connurent leur niveau de développement le plus élevé à la période classique, entre le VIe et le IXe siècle de notre ère, avant d’être rapidement abandonnées entre la fin du VIIIe et du IXe siècle. D’autres cités subsistèrent ou se développèrent alors dans les Basses-Terres du nord ainsi que dans les Hautes-Terres du sud, avant d’entrer en décadence puis de disparaître peu après la conquête espagnole au XVIe siècle.

Le monde ne savait presque rien des Mayas il y a deux cents ans. La forêt avait repris ses droits sur la plupart de leurs cités, et, peu après la conquête espagnole, au XVIe et XVIIe siècles, les prêtres européens avaient brûlé la quasi totalité des livres en écorce de figuier laissés par les Mayas. Seuls quatre d’entre eux ont été retrouvés.

Les premiers explorateurs à approcher les vestiges de la civilisation maya au XIXe siècle ont contribué à lui forger une image romantique mais bien différente de la réalité : « qui n’a pas entendu parler, par exemple, d’un ancien Empire maya, véritable âge d’or durant lequel un peuple laborieux et éminemment pacifique se serait adonné, dans le calme de ses cités protégées par la forêt dense, à la seule contemplation des astres2 ? ». De nos jours l’évolution des connaissances a permis de renverser cette vision simpliste et sans nuance. Car si les anciens Mayas étaient bâtisseurs, artistes et savants, ils n’en étaient pas moins résolument guerriers. Du fait de leur organisation politique en cités rivales, la comparaison des Mayas classiques avec les cités grecques de l’époque classique ou avec les cités italiennes de la Renaissance n’est pas inappropriée3... (voir la suite sur Wikipédia).

(2) L’effondrement maya : Les années 750 à 1050 marquent l’effondrement des cités-États des Basses-Terres du sud, l’arrêt des constructions monumentales et des inscriptions associées. La dernière inscription connue datée sur un monument des Basses-Terres du Sud remonte à 822 pour Copán (au sud-est), 869 pour Tikal (au centre) et à 909 pour Tonina (ouest)10.

La cause du dépeuplement quasi total des puissantes cités mayas à l’aube du IXe siècle reste mal connue. Des hypothèses ont été avancées pour expliquer la chute brutale de la civilisation maya classique en plein âge d’or, les spécialistes n’étant toujours pas d’accord sur les causes d’un bouleversement aussi radical. Guerres, désastres écologiques, famines ou une combinaison de ces facteurs sont les raisons généralement avancées pour expliquer ce déclin. Les centres mayas sont abandonnés entre la fin du VIIIe siècle et le début du Xe siècle11, puis recouverts par la forêt. Ce n’est qu’au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe qu’ils ont été découverts et restaurés... (voir la suite sur Wikipédia).

Source : 911Nwo, Agoravox.tv

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