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- Catégorie : Dossiers
- Écrit par folamour
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Ne faites pas semblant de découvrir le problème, franchement ça serait de mauvaise foi (Informations complémentaires).
De plus, je vous rappelle aimablement que nous avons TOUTES et tous signé en bas à droite ce pacte avec le diable...
Aussi ne pensez pas échapper à vos responsabilité le temps venu.... Cela serait puéril.... ; )
Pourtant (si ce n'est déjà fait...), il vous reste une chance pour tenter de sauver votre âme....
Amitiés,
L'Amourfou.
C'est la crise pour tout le monde, sauf pour les actionnaires ! Les 56 milliards d’euros de dividendes distribués en 2104 par les entreprises du CAC 40 font de la France l'un des pays les plus généreux en la matière. C'est une partie non négligeable des plus de mille milliards de dollars de rémunérations des actionnaires dans le monde... Pour réaliser de telles performances, les grandes entreprises françaises ont notamment recourt à des stratégies et des méthodes difficilement avouables.
Certains des fleurons économiques français sont prêts à tout pour dégager toujours plus de cash au profit de leurs actionnaires. De Hénin-Beaumont à Toronto, en passant par Londres et Boston, l'argent du capitalisme financier passe d'un continent à l'autre d'un simple clic. Derrière les cours de Bourse sur les écrans d'ordinateur et la froideur des bilans de fin d'année, se cache souvent un drame fait de licenciements, de pressions sur les salariés et parfois même de la mort d'un employé poussé au suicide par des objectifs impossibles à atteindre.
La course aux dividendes
Pendant un an, Édouard Perrin et les équipes de Cash Investigation ont suivi les circuits très opaques empruntés par les investisseurs mondiaux, toujours à l'affût de la bonne affaire, de la rentabilisation maximale. Et l'on voit comment une décision d’un fonds de pension à l'autre bout de la planète détruit de l'emploi en France. Comme à son habitude, Élise Lucet surgit là où ceux qui ne veulent pas répondre au téléphone ou recevoir les journalistes ne l'attendent pas...
Pourquoi Sanofi, 2e entreprise du CAC 40 enchaîne les fermetures d'usines et de laboratoires, alors qu'elle engrange les bénéfices... et paie son dirigeant 508 fois le smic par an ? Comment le patron des patrons, Pierre Gattaz, justifie-t-il la course aux dividendes ? À questions gênantes, réponses embarrassées ou péremptoires… Cash Investigation révèle notamment les indemnités de départ de Chris Viehbacher, l’ex-patron du groupe pharmaceutique. Elles se sont élevées à 5 millions d'euros, alors que l'entreprise a supprimé 4 000 postes en France sous sa direction.
Juste pour "siphonner" le cash
Plaire au marché, séduire les actionnaires. C'est le travail de Goldman Sachs, KKR ou Bain Capital, de très puissants fonds d'investissement américains. L’enquête montre très clairement comment certains de ces fonds s'abattent sur des entreprises, juste pour "siphonner" leur cash ou les "rationaliser", soit fermer des sites, pour les revendre ensuite à prix d'or.
Cash Investigation a également suivi jusqu'aux États-Unis les ex-salariés de Samsonite de Hénin-Beaumont (Nord-Pas-de-Calais), laissés sur le carreau après justement une opération de… "rationalisation". Ils se battent aujourd'hui avec leur avocat pour faire reconnaître leurs droits. Et quand des enseignantes de l'Ontario à la retraite découvrent ce que leur fonds de pension a fait avec leur argent, leur émotion est sincère. Elles incarnent alors l'actionnaire anonyme au nom de qui ces dégâts humains ont été commis...
Source : Francetvinfo.fr
Cash Investigation est une émission de télévision française d'investigation diffusée sur France 2 depuis le 27 avril 2012. Elle est présentée par Élise Lucet (ancienne présentatrice du journal de 13 heures sur la même chaîne et de Pièces à Conviction, émission similaire sur France 3).
Elle s'attache à enquêter dans le « monde merveilleux des affaires », selon la formule ironiquement prononcée par la présentatrice à chaque début d'émission. Les enquêtes abordent les dérives des grandes entreprises, de la finance, du marketing (ex. : verdissage, neuromarketing, travail des enfants, etc.), elles s'attaquent aussi au détournement d'argent public, à l'évasion fiscale, à l'influence des lobbies, aux conflits d'intérêt et à la manipulation de l'information par les spin doctors (conseillers en communication).
L'émission produite par Premières Lignes1, l'agence de presse du grand reporter Paul Moreira et de Luc Hermann, s'inscrit dans la lignée des programmes d'investigation télévisés comme 60 Minutes, Panorama, Frontline et Enquête.
Ambitions de l'émission
En 2012 à l'occasion d'une entrevue avec Télérama, Élise Lucet indique L'idée de départ, c'était de court-circuiter les campagnes de communication des multinationales. Aujourd'hui, ces groupes sont trop bien armés. On ne peut plus approcher un dirigeant d'entreprise sans être escorté par quatre attachés de presse. La machine est trop bien huilée. Les entreprises passent leur temps à polir leur image, allumant un contre-feu à la moindre polémique, faisant fuiter les infos qu'elles veulent, retenant les autres. Il faut redoubler d'ingéniosité pour enrayer ce système de communication et découvrir la vérité qui se cache derrière le discours publicitaire.
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Elle déclare d'ailleurs au sujet de l'émission :
« après 2008 et Lehman Brother [sic], des murailles se sont effondrées. Ça a éveillé des consciences, y compris les nôtres. On n’aurait pas fait Cash dans les années 90, c’est vrai. Mais pour une autre raison également : il y avait très peu d’investigation dans les médias. Aujourd’hui, à notre direction, ils ne sont pas idiots : ils voient bien que l’investigation ça marche, Médiapart ça marche, etc. Les téléspectateurs nous réclament ça : on veut un journalisme pugnace, impertinent. Le journalisme à la pépère, c’est fini. [...] j’ai toujours refusé de dîner avec un politique, un industriel. Je leur réponds : « Je n’ai pas le temps », ou : « Je n’ai plus faim… » Pas par militantisme, mais chacun à sa place : il faut zéro connivence avec ces gens-là. À cause de ces connivences, le journalisme souffre d’une grave défiance3. »
Lors de la saison 2 (2013), l'émission s'est dotée d'un site web (un blog) animé par sa rédaction4. Il expose les documents exclusifs révélés par l'émission et prolonge les enquêtes. Sa mise à jour a cessé fin 2013.
Le 1er avril 2016, Cash Investigation annonce dans une vidéo qu'une émission tournée dans le plus grand secret sera diffusée le mardi 5 avril. Le surlendemain, Élise Lucet annonce un premier indice pour cette enquête pour 20 heures. Selon elle, cette « enquête secrète va faire du bruit partout dans le monde ». Il s'agit des « Panama Papers », une enquête internationale à partir d'une fuite massive d'informations sur des sociétés-écrans hébergées au Panama5,6. L'enquête est réalisée en collaboration avec des journalistes de l'ICIJ (consortium international des journalistes d'investigation) membres de 109 autres rédactions dans 76 pays, dont Le Monde pour la France.
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