Vous connaissez toutes et tous mon pseudo, Folamour ou l’Amourfou, mais à quoi cela correspond-il ? A une messagerie rose comme on me l’a dit récemment ? ; ))). Hélas, non, c’est beaucoup moins drôle. En fait c’est la traduction de « Dr Strangelove » magnifiquement interprété par Peter Sellers, à la fois duel, profondément ironique, et complètement barré, ce qui me va assez bien...
Aussi, j’ai voulu vous partager « Dr Strangelove » (How I learned to Stop Worrying and Love the Bomb) de Stanley Kubrick sur notre page cinéma, ce film date de 1964. Il est furieusement antimilitariste, et force est de constater qu’il est toujours fortement d’actualité.
Bon film et bon week-end ! (si on ne se fait pas atomiser à notre tour par les majors).
f.
Docteur Folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe (Dr Strangelove or : How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb) est une comédie militaire et satirique sortie en 1964 et réalisée par Stanley Kubrick d'après le thriller 120 minutes pour sauver le monde, écrit par Peter George sous le pseudonyme de Peter Bryant. L'acteur principal du film, Peter Sellers, y tient trois rôles distincts.
En 1989, la bibliothèque du Congrès des États-Unis l'inclut dans le premier groupe de films sélectionnés pour être préservé par le National Film Registry. En 2000, il a été classé troisième meilleur film « humoristique » américain (derrière Certains l'aiment chaud de Billy Wilder et Tootsie de Sydney Pollack) par l'American Film Institute.
Résumé
L'histoire se déroule en pleine guerre froide. Le général de l’Armée de l’air américaine Jack D. Ripper, frappé de folie paranoïaque, décide d’envoyer ses B-52 frapper l’URSS. Le président des États-Unis (interprété par Peter Sellers) commande une réunion d'urgence dans la salle souterraine de commandement stratégique pour tenter d'éviter une guerre nucléaire.
Un débat s'engage alors entre les tenants des différentes options politiques et militaires qui s’offrent au président. La seule possibilité pour éviter un conflit majeur est de fournir aux Soviétiques les positions des avions, afin qu’ils les détruisent. Certains sont abattus et les autres sont rappelés de justesse, grâce à la détermination d'un officier britannique (incarné par Peter Sellers).
Tous sauf un, dont le système de communications est hors d'usage. L'ambassadeur de l’URSS, convoqué afin de témoigner de la bonne foi du président américain, mentionne l’existence d’un système secret de défense qui déclencherait automatiquement l’holocauste nucléaire en cas d’attaque contre son pays. Ledit système secret de défense porte le nom de La Machine infernale.
On consulte alors le docteur Folamour (3e rôle joué par Peter Sellers), un scientifique transfuge nostalgique du régime nazi. Il explique alors une solution possible pour sauver l'espèce humaine : ne sélectionner que les meilleurs éléments pour les emmener survivre sous terre, réprimant un salut nazi lorsqu'il donne ses explications.
Pendant ce temps, l’équipage du B-52 mène sa mission vers son terme, certain du bien-fondé de l’ordre qu’il a reçu, malgré toutes les difficultés qu’il ne manque pas de rencontrer. Au moment de larguer sa bombe atomique sur la cible soviétique assignée, le système d'ouverture de la soute à bombe s'enraye. Le commandant du B-52 à l'accent texan se rend alors dans la soute, monte sur une bombe, frappe avec son chapeau le boîtier électrique de commande d'ouverture des portes de soute qui était bloqué, les portes s'ouvrent et la bombe tombe entraînant le commandant Kong. Il descend vers le sol à cheval sur l'engin de mort nucléaire en brandissant son couvre-chef et en criant « yahhhooo !! ». Le film se clôture par des images d'apocalypse, un ballet d'explosions nucléaires avec leurs champignons.
Cette scène a pour fond sonore la chanson We’ll meet again (« On se retrouvera »), un choix qui est tout sauf innocent. Cette chanson, popularisée par Vera Lynn, était la chanson préférée des aviateurs de l’Armée de l’air britannique durant la Seconde Guerre mondiale. Même si les paroles en sont apparemment anodines, dans les années 1940 et 1950, tous les auditeurs comprenaient que le lieu idéal, évoqué par Vera Lynn « où l'on se retrouverait, je ne sais où, je ne sais quand, par un jour ensoleillé », était le paradis, qui guettait de près les pilotes de chasse de la bataille d'Angleterre.
Source : Wikipedia.fr
Information complémentaire :
Crashdebug.fr : À propos de Crashdebug...
Terms & Conditions
Subscribe
Report
My comments