On a déjà vu cela, mais on revient dessus (car on a un peu plus de détails avec RT). En ce qui me concerne, en 6 mois, j'ai compris que les réseaux sociaux ne servaient à rien, même si l'on a '105' followers sur Twitter et '450' sur Facebook, à part une personne fidèle sur Twitter (Catherine L), personne ne semble juger important de relayer les articles que nous publions, et pourtant dans leur majorité, ils sont importants.
Trop d'information tue l'information, et les gens la 'survole', ils croient qu'en s'exprimant sur Twitter ou Facebook ils sont libres, tout ce qu'ils font c'est donner leur n° de portable au gouvernement.
Les réseaux sociaux sont un miroir aux allouettes (c'est un peu comme le siffleur sur une cocotte-minute), pourtant les infos que vous leur donnez (n° de téléphone et donc identité, etc.) son bel et bien là (et archivé pour longtemps...)
Amitiés,
f.
Selon une information de La Lettre A, le gouvernement a accordé 2,8 millions d'euros à trois spécialistes des réseaux sociaux. Ceux-ci assureront une veille afin de mesurer le ressenti des internautes sur l'action de l'exécutif.
Le Service d’information du gouvernement (Sig), qui dépend du Premier ministre Jean Castex, a conclu un accord avec trois entreprises spécialisées dans les réseaux sociaux pour un appel d'offres à 2,8 millions d’euros, selon une information déterrée par La Lettre A le 15 avril.
Ce budget d'une année a pour but de faire du social listening (écoute sociale), écrit le Sig, ce qui consiste à fournir à l'exécutif un aperçu des réactions des internautes quant aux actions politiques menées. «L'accord cadre a pour objet la fourniture d'outils de social listening et de mesure d'impact sur les réseaux sociaux pour permettre au gouvernement de détecter, analyser et mesurer les préoccupations et attentes des internautes vis-à-vis de son action en particulier et de l'actualité en général. Il s'agit d'un marché passé sous le mandat de la Direction des Achats de l'Etat (DAE) pour les besoins de l'ensemble des ministères», stipule le document. Les trois élus sont l'entreprise française Visibrain (1,7 million d'euros) avec pour mission «la mesure d’impact des contenus publics accessibles en ligne», les Irlandais de NewWhip (900.000 euros) et les Luxembourgeois de Talkwalker (220.000 euros). Parmi les politiques à s'être offusqués, le député Debout La France Nicolas Dupont-Aignan : «Le gouvernement a lancé un appel d’offres pour "détecter, analyser et mesurer" les opinions politiques sur les réseaux sociaux… autrement dit pour surveiller les Français et les opposants ! Deux entreprises étrangères nous surveilleront… Contrôle numérique ?»
Révélation : le Gouvernement a lancé un appel d’offres pour « détecter, analyser et mesurer » les opinions politiques sur les réseaux sociaux… autrement dit pour surveiller les Français et les opposants ! Deux entreprises étrangères nous surveilleront… Contrôle numérique ? pic.twitter.com/v1uKlFy8M9
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) April 15, 2021
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/85743-gaspillage-gouvernement-investit-28-millions-soigner-reputation-internet
Le député Les Républicains Julien Aubert est lui aussi amer : «Mardi dernier [lors des] questions au gouvernement, Olivier Dussopt [ministre délégué chargé des Comptes publics] s’est moqué des trois millions d'euros de ma région Sud-Provence-Alpes-Côte d'Azur pour aider les agriculteurs frappés par le gel». «Chacun ses priorités», déplore-t-il.
Mardi dernier en #QAG, @olivierdussopt s’est moqué des 3 M€ de @MaRegionSud pour aider les agriculteurs frappés par le #gel. Chacun ses priorités. @Republicains_An https://t.co/4JzcEWAEfN
— Julien Aubert (@JulienAubert84) April 16, 2021
A un an de la présidentielle, le gouvernement semble en tout cas vouloir soigner sa popularité sur internet.
Source(s) : Francais.rt.com & Youtube.com
Informations complémentaires :
Crashdebug.fr : Le « big data » ou la recette secrète du succès d'Emmanuel Macron ?
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