Empoisonnement d'un ex-espion russe : le Royaume-Uni expulse 23 diplomates russes

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Ça sent le coup monté à plein nez, surtout que d’après ce que j’ai lu, les Américains avaient récupéré de cet agent neurotoxique dans une ancienne base russe désaffectée. Quoi qu’il en soit, Vladimir Poutine a des nerfs d’acier, mais ça commence à faire beaucoup de mesures pour mettre la Russie au ban des nations, alors que ce pays ne le mérite pas. Si la situation se stabilise en Syrie, c’est bien parce qu’ils y ont mis beaucoup de moyens, moyens qui sont payés par le peuple russe (Informations complémentaires).

Update 15.03.2018 : Ex-espion empoisonné: la Russie se prépare à riposter aux sanctions britanniques (L'Express.fr)

© HO / AFP | La Première Ministre britannique, Theresa May, lors d'une déclaration devant la Chambre des
communes le 14 mars 2014 à Londres.

Le Royaume-Uni, qui tient Moscou pour responsable de l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Krispal sur son sol, a annoncé mercredi l'expulsion de 23 diplomates russes et le boycott politique de la Coupe du monde de football en Russie.

La Première Ministre britannique, Theresa May, a annoncé, mercredi 14 mars, la "suspension des contacts bilatéraux" avec Moscou et l'expulsion de 23 diplomates russes sur 59 accrédités au Royaume-Uni, après avoir jugé la Russie "coupable" de l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal, 66 ans, et de sa fille Ioulia, 33 ans, à Salisbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre.

"Cela (l’empoisonnement) constitue un usage illégal de la force par l'État russe contre le Royaume-Uni", a estimé Theresa May, qui s'exprimait devant la Chambre des communes après l'expiration, le 13 mars à minuit, d'un ultimatum qu'elle avait fixé à la Russie pour fournir des explications. "Il était juste d'offrir à la Russie l'opportunité de fournir une explication mais sa réaction trahit un mépris total pour la gravité de ces événements", a-t-elle dit, insistant : "Ils n'ont fourni aucune explication crédible."

Cette décision fait partie d'une vague de mesures de rétorsion à l'égard de la Russie. S'y ajoute le boycott de la prochaine Coupe du monde de football, en Russie, par les membres du gouvernement et de la famille royale britannique, et la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, prévue mercredi à 19 heures GMT.

Le ministère des Affaires étrangères a, enfin, mis en garde les Britanniques souhaitant se rendre en Russie des risques de réactions hostiles. "En raison des tensions politiques accrues […], vous devez être conscients de la possibilité de sentiments anti-britanniques et de harcèlement en ce moment. Il vous est conseillé de rester vigilant, d'éviter toute manifestation et d'éviter de commenter publiquement les derniers développements politiques", écrit le ministère qui a changé mercredi après-midi ses conseils aux voyageurs sur son site internet.

La France attend la fin de l'enquête

Theresa May a précisé regretter "la voie" suivie par Vladimir Poutine en matière diplomatique, lors d'une allocution devant les députés britanniques. "Beaucoup d'entre nous ont tourné leurs regards avec espoir vers la Russie post-soviétique. Nous voulions une meilleure relation et il est tragique que le président Poutine ait choisi de suivre cette voie", a-t-elle dit.

L'ambassade de Russie a dénoncé dans la foulée un acte "hostile, inacceptable et injustifié". Il n'est pas exclu que Moscou expulse en guise de représailles plus de 23 diplomates britanniques, a réagi le même jour Vladimir Djabarov, vice-président de la commission des Affaires étrangères de la chambre haute du Parlement russe, cité par l'agence russe RIA.

La France, quant à elle, attendra "les conclusions définitives (des investigations) et que les faits soient parfaitement avérés avant de prendre position", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, avant de souligner : "Ce qui s'est passé en Grande-Bretagne, c'est un acte très grave. (...) Je rappelle que la Grande-Bretagne est un allié stratégique et historique de la France."

Avec AFP et Reuters

Source : France 24.com

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