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Vox Pop propose une enquête en France sur les emprunts toxiques contractés entre 1995 et 2008 par les collectivités locales, qui se retrouvent aujourd’hui étranglées par les dettes. L’ancien trader Jérôme Kerviel répond aux questions de John Paul Lepers sur son expérience de trader et sur les emprunts toxiques. Diffusion sur ARTE lundi 18 janvier à 20h10.
Jérôme Kerviel
Jérôme Kerviel, né le à Pont-l'Abbé (Finistère), est, de 2005 à 2008, un opérateur de marché français, salarié de la Société générale. Il est un acteur majeur des pertes de la Société générale découvertes en janvier 2008, celles-ci résultant de la liquidation de ses prises de positions sur des contrats à terme sur indices d'actions s'élevant à cette époque à environ 50 milliards d'euros.
Pour abus de confiance, faux et usage de faux et introduction frauduleuse de données dans un système informatique, il est condamné à 3 ans de prison ferme et 2 ans avec sursis. Après 5 mois, sa peine est aménagée en liberté sous bracelet électronique1. À l'issue de la liquidation de ses positions, Jérôme Kerviel est jugé responsable de la totalité des pertes enregistrées par le groupe bancaire2, soit 4,9 milliards d'euros. L'arrêt rendu par la Cour de cassation en partage les responsabilités entre Jérôme Kerviel et la Société générale et supprime le montant de 4,9 milliards d'euros réclamé au titre des dommages et intérêts3 ; la cour d'appel de Versailles, statuant sur les intérêts civils l'a condamné le à verser 1 million d'euros de dommages et intérêts à la Société générale.
Plus tôt en 2016, la Société générale avait été condamnée à payer à Jérôme Kerviel 455 000 euros de dommages et intérêts par le conseil des prud'hommes de Paris pour licenciement sans cause réelle et sérieuse dans des conditions vexatoires. En , la cour d'appel de Paris annule la décision du conseil des prud'hommes4.
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Source : Businessbourse.com
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