En pleine légalisation de l’euthanasie, la Macronie s’attaque aux remboursements des maladies chroniques (Lemediaen442.fr)

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Le gouvernement joue avec la vie des plus vulnérables. Entre restrictions budgétaires sur les maladies chroniques et légalisation de l’euthanasie, la logique comptable l’emporte sur l’éthique.

FDP
Convergence macabre : en sabrant dans le financement des ALD – diabète, cancers, troubles
psychiatriques –, l’État fragilise des millions de patients. Dans le même temps, il leur offre une
« issue » médicalisée…
 
Le 5 juin 2025, une révélation glaçante a ébranlé le débat public : l’exécutif envisage de revoir à la baisse la prise en charge des affections de longue durée (ALD), sous prétexte d’assainir les comptes de la Sécurité sociale. Selon le ministre de la Santé Yannick Neuder, cette réforme pourrait inclure la suppression du remboursement des traitements non directement liés à la pathologie, voire le retrait pur et simple du statut ALD pour les patients en rémission. Un calcul froid évalue l’économie espérée à 850 millions d’euros.

Cette annonce intervient dans un contexte déjà explosif, quelques jours après l’adoption en première lecture d’une proposition de loi légalisant l’« aide à mourir » – euphémisme désignant suicide assisté et, dans certains cas, euthanasie. Ce texte, qui doit encore être examiné par le Sénat, concernerait près d’un million de patients en phase avancée de maladies incurables.

Une convergence macabre

Le timing de ces deux mesures interroge. En sabrant dans le financement des ALD – diabète, cancers, troubles psychiatriques –, l’État fragilise des millions de patients. Dans le même temps, il leur offre une « issue » médicalisée. Comment ne pas y voir un cynisme calculé : Priver les malades de soins, puis leur proposer l’euthanasie… l’équation est parfaite pour les comptes publics.

Les opposants dénoncent une logique utilitariste. Jean-Marc Sauvé, Président de la Cité internationale universitaire de Paris, fustige une « ruse ultralibérale pour démanteler l’État-providence ». Le message est clair : aux plus fragiles, on impose désormais un choix inhumain – souffrir sans soutien ou disparaître discrètement.

La dignité en sursis

Le ministre Neuder se défend, invoquant la « responsabilisation des patients ». Mais comment ne pas voir le lien entre ces réformes ? Les réseaux sociaux s’enflamment : « Plutôt que de soigner, on euthanasie. Bravo pour le progrès social ! »

Cette double réforme pose une question fondamentale : voulons-nous d’une société qui abandonne ses malades au nom de l’équilibre budgétaire ? Alors que le texte sur l’euthanasie progresse et que les ALD sont menacées, la mobilisation citoyenne sera vitale. Car derrière les chiffres, il y a des vies – que l’État semble prêt à sacrifier sur l’autel de l’austérité.

 

Informations complémentaires : 

 

 


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Sebastien
C'est de L'Eugénisme, et de L'Euthanasie forcée sous l'apparence finale d'une soi disant demande volontaire du patient qui souffre et est désespéré. Dérive Néo-Nazie avec la perversité de faire croire que c'est le malade lui-meme qui demandera sa propre mort. Par ailleurs les personnes cardiaques ou diabétiques ou en insuffisance rénale mourront ainsi plus vite et en silence !!! C'EST ODIEUX ET CRIMINEL !!!
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