Je n’avais pas voulu en parler, tellement cela me dégoûtait, mais comme je vois que la polémique dépasse le cadre de mon salon, je me permets humblement de donner mon avis. Ces riches « exilés » fiscaux, qui ne se soumettent pas à l’impôt sont les premiers à revenir en France pour se faire soigner au moindre bobo. Ils usent d’astuces et de ficelles d’« optimisation fiscale » bien connues pour ne pas assumer leur devoir. Aussi, comme je l’ai dit, s’ils veulent s’établir à l’étranger grand bien leur fasse, mais pour ma part non seulement je les déchoirai de leur nationalité Française, mais en plus je nationaliserai tous leurs avoirs immobiliers, et autres biens présents sur notre territoire…
Comme je le disais dans l’article du Libor, ces exilés ne sont que la partie visible de l’iceberg quand des états ENTIERS font de l’évasion fiscale leur spécialité…
Il serait temps de remettre un peu d’ordre et d’honnêteté dans tout cela. Je vous rappelle que la finance de l’ombre représente 67.000 milliards de dollars ce sont autant de sommes qui échappent à l’impôt des pays où ils sont prélevés…
Amicalement,
F.

L'installation de Gérard Depardieu en Belgique est vivement critiquée par la gauche. Alors que le Premier ministre condamne fermement le choix de l'acteur, un élu socialiste va plus loin et propose une loi pour retirer la nationalité française à ceux qui font le choix de l'exil fiscal.
Haro sur les exilés fiscaux. L'installation de Gérard Depardieu en Belgique en a agacé plus d'un. En première ligne, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui a fustigé ce mardi ceux qui veulent "devenir encore plus riches" et qui cherchent à "s'exonérer de la solidarité avec les autres Français" lors de son discours de clôture de la conférence nationale contre la pauvreté. "Ceux qui s'exilent à l'étranger, ce ne sont pas ceux qui ont peur de devenir pauvres. C'est parce qu'ils voudraient devenir encore plus riches", a lancé le Premier ministre lors d'une conférence de presse, en réponse à une question faisant allusion à l'installation en Belgique de l'acteur Gérard Depardieu.
"Des patrimoines astronomiques au mépris de la solidarité nationale"
Après Christian Clavier, installé en Angleterre, ou Johnny Hallyday, qui a opté pour la Suisse, l'exil fiscal de Gérard Depardieu ne passe plus à gauche. Au point qu'un député PS, Yann Galut, propose une loi. Dans un communiqué publié ce mardi, le député du Cher souhaite ainsi que les exilés fiscaux soient déchus de leur nationalité s'ils n'acquittent pas d'impôt en France. "Cette démarche particulièrement égoïste poursuit un seul objectif : soustraire à la juste contribution leurs patrimoines astronomiques au mépris de la solidarité nationale", estime-t-il.
Il propose ainsi "une loi, à l'image de ce qui se fait pour les ressortissants américains, soumettant à l'impôt les exilés fiscaux. Faute de règlement du différentiel entre les impôts du pays qui les accueille et les impôts qu'ils auraient acquittés en France, ces exilés fiscaux se verraient déchus de leur nationalité française". "Après Bernard Arnault ou encore Johnny Hallyday, c'est maintenant Gérard Depardieu qui vient allonger la liste des exilés fiscaux qui y gagnent une bien triste célébrité", énumère-t-il, rappelant le chiffre de 30 à 60 milliards d'euros évoqué chaque année pour l'évasion et la fraude fiscale.
Lorsqu'il était candidat à la présidentielle, Nicolas Sarkozy avait lui aussi proposé que les exilés fiscaux s'acquittent d'une partie de leurs impôts en France : "Tout exilé fiscal qui est parti à l'étranger dans le seul but d'échapper à l'impôt français devra déclarer à l'administration française ce qu'il a payé comme impôt à l'étranger. Et si c'est inférieur à ce qu'il aurait payé sur ses revenus de son capital en France, on lui fera payer la différence", avait-il ainsi expliqué. Mais pas question pour autant de retirer la nationalité française.
Source : Metrofrance.com
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