« Face à l’augmentation des prix de l’électricité, le retrait du marché européen s’impose » (Lefigaro.fr)

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Bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien, tout d'abord quelques mots à propos de Chalouette, qui nous manque beaucoup, mais elle vas bien, dans la mesure du possible les aides pour l'accompagner se mettent en place, mais cela prends du temps.

Pour le reste cela fait quelque temps que nous relevons cette arnaque sur le prix de l'électricité, qui est volontaire, car Berlin ne supportait pas que nous ayons un prix de l'électricité aussi compétitif.

Par ce que comme on vous l'as expliqué cela impact directement les coûts de production de tout le pays et donc, ça, compétitivité...., pour info, la boulangerie ou travail un de mes fils a une note d'électricité de 19.000 € chez Engie, ils ne savent pas comment ils vont faire.

Amitiés,

L'Amourfou.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Le 1er août, les prix de l’électricité ont augmenté de 10%. Pour l’ingénieur et ancien président de Gaz de France Loïk Le Floch-Prigent, notre pays ne retrouvera sa prospérité qu'avec une énergie abondante, bon marché et souveraine.

Loïk Le Floch-Prigent est ingénieur. Il a notamment été le président de Gaz de France et de la SNCF. Dernier ouvrage paru : Pour une France industrielle (éd. Elytel, 2020).

À la lecture des commentaires qui s'indignaient de l'augmentation estivale de l'électricité, on a eu la surprise que gouvernement comme observateurs semblaient ignorer que depuis des mois les entreprises et surtout les industriels et les artisans se battaient avec des factures non pas de relèvement de 10 ou 25% comme les particuliers mais de 300 à 600%... et que ces entreprises sont également françaises! Le «bouclier» dont les ministres se glorifient en disant qu'il a «protégé» les Français n'a été généralisé que pour les particuliers (et quelques autres) soit la moitié de la consommation électrique nationale, mais les autres souffrent, ont souffert, continuent à souffrir et demandent grâce depuis plus d'un an déjà! Le nombre de faillites s'accélère, des artisans ont déjà fermé, d'autres s'y préparent, et des productions déménagent ou s'y préparent pour les mois à venir.

Cela, c'est la réalité de l'augmentation rapide et immodérée du prix de l'électricité. La position de la plupart des acteurs du secteur énergétique c'est que le «marché de l'électricité» créé pour nous Français dans les années 2000 dans un cadre européen nous a mis dès le départ avec la loi Nome en 2010 dans une situation difficile mais que désormais c'est la compétitivité de l'ensemble de l'industrie française qui est en cause car nous payons l'électricité la plus chère d'Europe alors que nous la produisons au coût le plus faible grâce à notre outil de production nucléaire et hydraulique.

Rentrer dans ce «marché de l'électricité» il y a une quinzaine d'années était un choix «technocratique» volontaire contesté par les énergéticiens français, mais aucun traité n'existe qui nous y oblige et surtout nous pouvons nous en retirer lorsque nous le voulons sans contrevenir à nos signatures contraignantes. Ce choix a été préjudiciable à notre pays pendant quinze ans, et nous avons survécu, mais le contexte actuel conduit désormais au désastre. Nous avons protégé pendant un temps court les particuliers, mais ils viennent de connaître deux augmentations: 15% en février et 10% au mois d'août; ils savent que ce n'est pas fini alors que le coût de cette mesure se compte en milliards et qu'ils sont aussi des contribuables, tandis que les industriels et artisans ne voient pas le bout du tunnel avec des contrats qu'on leur propose sur deux ou trois ans qui mangent leurs marges sans qu'ils puissent répercuter les augmentations chez leurs clients.

Se retirer du marché de l'électricité est donc une nécessité et les réticences du gouvernement à le faire sont inexpliquées et inexplicables rationnellement.

Loïk Le Floch-Prigent

Se retirer du marché de l'électricité est donc une nécessité et les réticences du gouvernement à le faire sont inexpliquées et inexplicables rationnellement. D'autres pays, l'Espagne et le Portugal l'ont fait, sans heurts, comme il était prévu, et nous pouvons le faire dans l'instant mettant simplement en difficultés les «fournisseurs» inventés par les technocrates qui ne fournissent rien, ne produisent pas, ne transportent rien, ne distribuent rien, qui ne font que spéculer. Immédiatement, comme le demandent le ministre de l'Économie et le président du réseau de transport (RTE), on pourrait rapprocher le prix à payer du coût effectif et donc retrouver notre compétitivité industrielle et rassurer tous nos compatriotes contribuables et consommateurs d'électricité. Nous sommes de plus en plus nombreux à ne pas comprendre pourquoi cette opération n'est pas réalisée rapidement!

Notre pays ne retrouvera sa prospérité qu'avec une énergie abondante, bon marché et souveraine. Commençons par le «bon marché» puisque nos coûts sont les plus bas. Ensuite puisque certains pensent que nous risquons la pénurie, mettons-nous en ordre de marche pour utiliser tous nos moyens pour satisfaire les demandes futures, c'est loin d'être le cas car nous insistons actuellement sur les énergies dites renouvelables «à la mode» éoliennes et solaires alors qu'elles sont intermittentes et pour les éoliennes aléatoires au détriment de toutes les autres solutions comme, par exemple, la méthanisation agricole, l'hydraulique... qui sont pilotables. Nous devons passer les pics de consommation, et cela doit être notre priorité.

Enfin, dans la mesure où nous souhaitons demeurer souverains, n'exagérons pas la rapidité du changement vers l'électrique, véhicules comme pompes à chaleur, restons le temps qu’il faut en cohabitation avec les automobiles thermiques et le chauffage au gaz! Des décisions évidentes et un peu de cohérence dans les orientations ne nuiraient pas à une bonne préparation de l'avenir. Et surtout gardons notre tissu industriel nous en avons besoin, nous en aurons besoin.

 

Source : Lefigaro.fr

 

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