Finalement dans les news du jour, on trouvera pêle-mêle les sénateurs qui ont rejeté à l’unanimité la réforme des retraites (mais les députés garderont le dernier mot).
Du reste, suite à ce que l'on avait vu hier, le scandale de l’écotaxe est en train d’exploser, et une enquête va être ouverte part le Sénat. Accessoirement, l'on apprend que des armes chimiques ont été testées près de Paris, et que la centrale du Tricastin a encore eu un problème.
Mais l’article que j’ai choisi aujourd'hui c’est celui ci-dessous, sur Fagor-Brandt, qui illustre magnifiquement la perversion de la mondialisation que dénonçait Maurice Allais dans les billets que l’on vous a passés récemment (Informations complémentaires).
A méditer.... ; )
Bonne soirée,
F.

Après PSA, Arcelor-Mittal, Goodyear, Continental, Alcatel, Gad, avec Fagor-Brandt, la chronique des plans de licenciement se poursuit, faisant d’Arnaud Montebourg le ministre de l’effondrement productif. Il n’y a rien à attendre d’un gouvernement qui ne remet pas en cause les causes réelles de ces catastrophes.
Or ces deux concurrents, qui affichent des ambitions colossales, bénéficient d’une monnaie moins chère et de coûts de production beaucoup plus faibles, en Asie ou en Europe de l’Est, que Fagor-Brandt en France ou en Espagne. La compétition est d’autant plus déloyale que les pays asiatiques ont l’habitude de protéger leur marché intérieur, autorisant leurs industriels à réaliser de confortables profits qui leur permettent de subventionner leur arrivée sur les marchés étrangers et se faire une place au soleil en éliminant une partie des concurrents locaux, comme cela s’est fait dans l’automobile.
Bien évidemment, dans sa stratégie d’occupation de l’espace médiatique, Arnaud Montebourg a reçu les syndicats hier avant le comité central d’entreprise prévu demain. Mais il est bien évident qu’aujourd’hui, la compétition est déloyale à partir du moment où le groupe produit en France, pays où le SMIC est 4 à 10 fois plus élevé que dans l’Europe de l’Est et qu’il n’y a pas ou peu de droits de douane. Comment résister aux importations venues de pays à bas coût ? Bien sûr, il y a le haut de gamme, mais c’est une stratégie de long terme et nous ne sommes pas les seuls sur le créneau…
Informations complémentaires :