Goldman Sachs renvoie les analystes tricheurs

Baisse de 40% des profits de Goldman Sachs (les autres banques doivent être en faillite depuis longtemps ?)

Maître Confucius

La banque américaine a licencié une vingtaine d’analystes juniors qui avaient triché à des examens.

A Wall Street, un coup d’œil sur la copie du voisin peut coûter un poste, voire une carrière. C’est ce qui est arrivé à une vingtaine de banquiers juniors de Goldman Sachs au sein de la banque d’investissement. Ils ont été immédiatement renvoyés après avoir triché à des tests internes d’entraînement, a révélé l’agence Bloomberg. « Cette attitude n’est pas juste une violation des règles, elle est tout simplement incompatible avec les valeurs que nous mettons en avant au sein de la firme », a commenté Sebastien Howell, un porte-parole de la banque à Londres.

Plus question de transgresser les règles

Une fois entrés chez Goldman, les apprentis banquiers suivent une formation interne pour apprendre les bases du métier et ses règles. Tout au long du parcours, ils passent des tests et des examens pour vérifier qu’ils ont bien assimilé ce qui leur a été enseigné. Estimant que ces contrôles prennent beaucoup trop de temps et qu’ils sont répétitifs, les jeunes recrues ont pris l’habitude de s’entraider.

Or les temps changent à Wall Street. La réglementation est toujours plus importante, la pression des régulateurs toujours plus forte, les établissements paient de lourdes amendes (plus de 100 milliards de dollars depuis la crise financière), les chefs sont responsables des erreurs de leurs subordonnés. Bref, il n’est plus question de transgresser aucune règle. Les banques prennent donc très au sérieux ces tests d’entraînement, notamment ce qui concerne la « compliance » (conformité), c’est-à-dire le respect des règles s’appliquant au secteur financier.

Un employeur très sélectif

Concernant, ces jeunes actifs, ils ont peut-être raté l’occasion d’une vie. Goldman Sachs est à la finance ce que Google est à la tech. La banque est l’un des employeurs les plus sélectifs de Wall Street. L’an dernier, seuls 3 % des 267.000 candidats ont été embauchés. Devenir analyste y est extrêmement difficile. Dans une lettre aux actionnaires en 2013 , le PDG, Lloyd Blankfein, expliquait que 43.000 personnes s’étaient portées candidates pour 1900 postes à pourvoir. Il est plus compliqué d’entrer à Goldman Sachs que d’intégrer Harvard, l’université dont est diplômé… Lloyd Blankfein.

À noter

JP Morgan a fait de même le mois dernier avec une dizaine d’analystes, selon Bloomberg.


Source : LesEchos.fr via Maître Confucius

Informations complémentaires :

 
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