Back to the reality, la grande braderie est toujours ouverte, on ne va pas revenir sur les causes, etc. Hélas, on ne fait que constater les dégâts, et quelque part lire dans notre propre futur. Enfin, malheureusement, on y reviendra en actu France...
Sachez cependant, que pour garantir ce prochain prêt, les biens de l’Église seront privatisés à hauteur de 50 %, ceci, alors que déjà 30 % des Grecs sont sans couverture sociale.
Bref, n’ayant toujours pas compris qu’ils pouvaient se financer eux-mêmes, ils vendent les bijoux de famille aux créanciers contre quelques €uros d’argent dette virtuel…
Tristement, comme je le rapporte à chaque fois, la population ne semble pas pouvoir beaucoup réagir à ce hold up géant sous peine d'aller tout bonnement en prison... Et ceci dans l'indifférence générale du reste du monde...
Hors, ce sont les banquiers qui leur cachent la réalité, et ceux qui ont permis ce naufrage qu'il faut mettre en prison, pas les citoyens !
Alors je ne sais pas chez vous, mais chez moi ça porte un nom... Et ce n'est pas démocratie...
Au parlement d’Athènes, par 153 voix sur 300, les députés conservateurs et ceux du parti socialiste grec ont voté ce week-end la loi de finances qui prévoit notamment une hausse de 2,1 milliards d’impôts et une baisse de 3,1 milliards des dépenses publiques, par des coupes dans les budgets de la santé, de la sécurité sociale et de l’éducation.
La troïka (UE, FMI et Banque Centrale Européenne) ne se satisfait pas de ces coupes et, faute d’avoir obtenu la mise en œuvre des réformes demandées, elle annonce le report de sa mission à Athènes au mois de janvier et le gel du prêt d’un milliard d’euros en discussion depuis septembre.
"Il faut faire plus sur le plan budgétaire ainsi qu’en ce qui concerne les réformes de la fiscalité et de l’administration publique, les privatisations", a expliqué le 4 décembre M. Barroso, président de la Commission européenne. La troïka exige en particulier la fin d’un moratoire sur les saisies immobilières en vigueur depuis plusieurs années et qui protège les familles. Selon le journal I Kathimerini, la levée du moratoire pourrait entraîner la mise aux enchères immédiates de 110.000 habitations. La troïka demande de plus la privatisation de trois entreprises publiques et de plus amples coupes dans le budget de l’Etat dont la diminution des salaires des fonctionnaires.
«Voter pour le budget signifie que le désastre va continuer», a déclaré Alexis Tsipras, le dirigeant de Syriza devant les députés.
Source(s) : Parti-ouvrier-independant via Maître Confucius, illustrations courtesy of Lupus ; )
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