Grèce : les 2 partis pro-austérité sous la majorité absolue…

Des infos complémentaires du berceau de la démocratie par Realinfos. A priori, de ce que j'en ai compris, ce n'est pas gagné pour donner un cap au pays... Ou alors dans l'austérité... Bref... Pauvres Grecs... Pourtant ils ne manquent pas d'imagination,  « aide-toi et.... »

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Selon ces résultats quasi définitifs, les deux partis, la ND avec 18,8 % des suffrages (108 sièges) et le Pasok avec 13,2 % (41 sièges), ne pourraient former un gouvernement de coalition qu’avec l’appui d’un troisième parti.

Ces deux partis, piliers du bipartisme en Grèce depuis 38 ans, et tenus responsables de la crise que traverse le pays, ont connu une débâcle historique lors des élections législatives de dimanche.

Les cinq autres partis ayant réussi à atteindre le seuil de 3 % nécessaire pour entrer au parlement, sont tous hostiles, à des degrés divers, à la politique d’austérité draconienne infligée à la Grèce depuis deux ans.

Ils raflent 151 sièges dans la nouvelle assemblée, soit un peu plus de la moitié, et incluent la formation néo-nazie Chryssi Avghi (Aube dorée) qui obtient pour la première fois des députés.

Selon l’agence grecque Ana (semi-officielle), la publication des résultats définitifs sera proclamée à 13h00 par le président du parlement sortant. Dans la foulée, le chef de l’Etat Carolos Papoulias appellera Antonis Samaras, dirigeant de la droite Nouvelle-Démocratie, dont le parti est arrivé en tête du scrutin, pour lui confier la tâche de former un gouvernement qui jouisse de la confiance du parlement, selon la Constitution.

M. Samaras aura trois jours pour tenter de mettre en place son cabinet.

S’il échoue, M. Papoulias doit remettre ce mandat exploratoire pour la formation d’un gouvernement au dirigeant du deuxième parti, soit à Alexis Tspiras, chef de la gauche radicale du Syriza, qui a créé la surprise en obtenant un score de 16,5 % des suffrages soit 52 sièges au parlement contre 4,6 % aux législatives en 2009.

Les partis pro-austérité, alliés depuis novembre au sein d’un exécutif de transition, risquent d’avoir le plus grand mal à trouver un partenaire pour un gouvernement de coalition parmi les cinq autres partis anti-austérité du parlement qui ont déclaré être contre la poursuite de la rigueur, exigée par les créanciers du pays, UE et FMI.

Outre Chryssi Avghi, on trouve parmi eux le parti Grecs indépendants, constitué il y a quelques semaines par le dissident de la ND Panos Kammenos (10,6 %), les communistes du KKE (8,4 %) et le parti de la gauche démocratique (Dymar, 6,1 %) pro-européen et peut-être le plus compatible avec les conservateurs et les socialistes.

Afp

Et comme prévu, les marchés ont la gueule de bois ce lundi :

La Bourse de Tokyo chute de 2,78 % en clôture après les élections en Europe.

Parmi les grandes places financières du continent, Paris a ouvert en repli de 1,57 % tandis que Francfort dévissait de 2,20 % dans les tout premiers échanges. Milan perdait 2,03 %, Madrid 1,66 % et Lisbonne 0,70 % vers 07H15 GMT. La Bourse d’Athènes chutait de 7,6 %.

Londres était fermée pour un jour férié.

Les doutes entourant un éventuel changement d’orientation politique en Europe ont fait plonger l’euro à un plus bas en trois mois sur les marchés, avant de se redresser.

Vers 7H00 GMT (09H00 à Paris), il valait 1,3009 dollar, contre 1,3082 dollar vendredi vers 21H00 GMT.

 

Source : Realsinfos

 


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