Grève le 22 mars : pour le tous ensemble gagnant des travailleurs ?

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Bac national, conventions collectives, CDI, statuts nationaux, services publics (Education nationale, SNCF, Université, RATP, Hôpitaux, Equipement, Electricité, Poste, Fonction publique), « produire en France », retraites, Sécu, libertés démocratiques, souveraineté du peuple français,

AUTANT DE « ZAD » A DEFENDRE victorieusement.

Sur tous les plans, MACRON-Thatcher, l’arrogant proconsul du MEDEF, de l’UE du capital et de l’OTAN belliciste précipite et généralise la casse des conquêtes sociales et démocratiques issus de la Révolution française et du CNR. Code du travail, protections sociales, indemnisation du chômage, produire en France industriel et agricole, libertés syndicales et démocratiques, statuts et conventions collectives, CDI, Education nationale, hôpital public, Sécurité sociale et retraites par répartition, souveraineté de la nation, République une et indivisible, libertés communales et jusqu’à la langue française sacrifiée au tout-anglais patronal, tout doit disparaître pour faire place à la toute-puissance des actionnaires, à l’UE de Merkel, au flicage généralisé, au « Pacte girondin » morcelant le territoire national et au néfaste « modèle » américain à base de violence, de loi de la jungle et de répression généralisée.

Avant, pendant, après le 22 mars, grande journée nationale pour la convergence des luttes. Vers le TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS

Mais un immense ras-le-bol monte du monde du travail, des jeunes et de la masse du peuple français qui en ont marre d’être écrasés par une poignée de financiers qui surexploitent notre travail, se gavent de cadeaux fiscaux et qui expatrient des milliards dans les paradis fiscaux. Déjà, nombre de luttes partielles (salaires, emploi, services publics, santé…) montrent la voie de la victoire. Le 22 mars prochain, sur la base des actions prévues par les cheminots, les étudiants en lutte et les syndicats du public, un immense mouvement peut germer. Jusqu’ici les directions syndicales enchaînées à l’UE par le biais de la Confédération Européenne des Syndicats, n’ont pas organisé la résistance. La responsabilité de la CGT et de la FSU en particulier, qui se réclament du syndicalisme de lutte et de la Charte d’Amiens, est grande dans le contexte actuel pour tirer les leçons des grands mouvements sociaux de ces dernières années.
Refusons de repartir pour une série de manifs espacées et sans lendemain. Imposons la généralisation de la lutte et de la grève, menons le mouvement démocratiquement, fédérons les travailleurs du public, ceux des transports, ceux du privé, ceux du public et du privé ensemble et à l’inter-pro ! UN POUR TOUS, TOUS POUR UN, refusons toutes les contre-réformes et autres « ordonnances » de Macron, l’apprenti-dictateur qui pourrait bien apprendre à ses dépens ce que veut dire le verbe : « dégage ! ».
Tendons la main aux auto-entrepreneurs et aux travailleurs ubérisés, ces prolétaires forcés de se déguiser en patrons, ainsi qu’aux paysans travailleurs et aux petits commerçants écrasés par Carrefour et Cie.

Pour battre Macron-MEDEF et l’Europe du grand capital !

Le PRCF appelle aussi à cette occasion à cibler clairement l’UE, cette prison des peuples dirigée depuis Berlin qui orchestre les mauvais coup à l’échelle de tout le continent et dont certains dirigeants clament que « pour construire (LEUR) Europe, il faut détruire (NOTRE) France ». Le PRCF appelle aussi à cibler l’OTAN, cette machine à exporter les guerres US et l’euro, cette austérité continentale faite monnaie. Alors que le fascisant FN a rallié l’euro pour courtiser l’ultraréactionnaire Wauquiez, osons le seul mot d’ordre qui effraie vraiment Macron, l’UE et le Capital : vive le FREXIT PROGRESSISTE. Car il faut sortir de l’UE/euro/OTAN par la gauche, pour nationaliser le CAC 40 et les banques, construire des coopérations internationales véritables, planifier la renaissance du produire en France, développer à égalité les territoires, élargir la démocratie populaire (y compris à l’entreprise !) et marcher vers la rupture révolutionnaire avec l’inhumain système capitaliste. Ce n’est pas en sortant de l’UE, de l’euro et de l’OTAN que nous ne nous en sortirons pas. Au contraire, c’est si nous n’en sortons pas à temps, et par la porte de gauche, que nous « y resterons » !
Militants franchement communistes, progressistes insoumis à l’UE et au CETA, syndicalistes combatifs, patriotes qui voulez une France Franchement Insoumise à l’UE du capital, saisissons toute occasion de contrer le projet d’esclavage capitaliste généralisé dont le pseudo-« moderne » Macron est l’exécutant. La SNCF, la Fonction publique, l’Educ, l’emploi chez PSA, Brico-Dépôt ou chez Carrefour, sont autant de « zones à défendre » (ZAD) qui doivent tenir bon et se fédérer. Démasquons les médias à genoux devant Macron : Macron, c’est 16% des inscrits au 1
er tour de la présidentielle, c’est une victoire par défaut au second tour et c’est 56% des Français boycottant le second tour des législatives !
La démocratie, c’est de faire enfin respecter notre Non à la constitution européenne du 29 mai 2005. Car lorsque le peuple descend massivement dans la rue, ceux qui parlent en son nom n’ont plus qu’à partir ou à exécuter sa volonté ! Comme le disait l’appel du PCF clandestin le 10 juillet 1940, « JAMAIS UN GRAND PEUPLE COMME LE NÔTRE NE SERA UN PEUPLE D’ESCLAVES ». réveillons-nous à temps ou nous perdrons pour longtemps notre indépendance et notre dignité !

ON NE SAUVERA PAS LES STATUTS SANS COMBATTRE L’UE ET SES DIRECTIVES DE MORT !

Il est illusoire de prétendre sauver le statut des cheminots dans le cadre de l’euro-directive ferroviaire qui substitue à la logique de service public issue de 36 et du CNR la logique capitaliste de « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (traité de Maastricht).

Cheminots, fonctionnaires, électriciens, souvenez-vous que certains ont prétendu sauver le statut de France-Télécom dans le cadre de l’europrivatisation Jospin-Gayssot…
Cessons de ménager le chef d’orchestre patronal européen dont Macron-MEDEF et Pépy ne sont que les petits proconsuls arrogants. Pour nationaliser les luttes, les étendre à l’Europe, brisons les chaînes de l’Union européenne !

 

Source : Agoravox.fr

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