Et bien ce n'était pas un fake, les Ukrainiens ont frappé des cibles dans la région Russe de Briansk, ce matin avec des missiles longue portée ATACMS Américains. Je rappelle qu'il y a un navire de guerre russe avec des missiles hypersoniques qui croise dans la manche... Et les missiles nucléaires hypersoniques RS 28 Sarmat ne sont qu'a 3mn 20 sec de vol de Paris.
Russia's RS-28 Sarmat, also called Satan II is a ICBM
— Jack Straw (@JackStr42679640) October 3, 2023
The missile officially entered combat service in September 2023, as the world's longest range extant ICBM system with an operational range of ~18,000 km
If a world war breaks out, Moscow will definitely use this monster in… pic.twitter.com/L7laC3d7ge
🔴Missile hypersonique RS 28 Sarmat SATAN 2⬇️
— Rejoignez la RESISTANCE - Twits au quotidien (@den_pero) April 27, 2022
👉Kaliningrad-Berlin🇩🇪 1 min 46 sec
👉Kaliningrad-Paris🇫🇷 3 min 20 sec
👉Kaliningrad-London🇬🇧 3 min 22 sec
👉Murmansk-Ottawa🇨🇦 14 min 10 sec
👉Kaliningrad-Washington🇺🇸 16 min 05 sec
👉Des armes à l'🇺🇦 sans risque, jusqu'à quand?😱 pic.twitter.com/jZFux3l7aE
Vladimir Poutine au Kremlin, à Moscou, le 18 novembre. Vyacheslav Prokofyev / via REUTERS
Vladimir Poutine l’avait annoncé, en septembre dernier, en indiquant une réforme de la doctrine nucléaire russe qui sonnait déjà comme un avertissement, alors que les troupes ukrainiennes avaient pénétré, un mois plus tôt, dans la région de Koursk, où elles se trouvent toujours. Deux mois plus tard, la signature, mardi par le chef du Kremlin, du décret entérinant cette évolution doctrinale s’apparente à une nouvelle mise en garde, tandis que les États-Unis viennent d’autoriser le régime de Kiev à frapper le sol russe avec les missiles à longue portée qu’ils lui ont fournis.
D’ailleurs, Moscou a affirmé mardi que l’Ukraine a déjà fait usage de ces armes, ce qui serait une première. De source russe, des « missiles tactiques ATACMS » ont été tirés contre la région frontalière de Briansk, à l’aube du millième jour de guerre. Des attaques menées « par les Américains », a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, en accusant « l’Ukraine et l’Occident de vouloir l’escalade ». Selon le ministère russe de la Défense, cinq missiles ont été détruits et un autre a été endommagé par la défense antiaérienne.
Précisément, « parmi les conditions justifiant l’utilisation des armes nucléaires, figure le lancement de missiles balistiques contre la Russie », selon ce décret signé par Poutine. Autre aspect notable, le recours à l’arme nucléaire dans le cas d’une « agression contre la Russie par tout État non nucléaire, mais avec la participation ou le soutien d’un État nucléaire », cas de figure que Moscou pourrait invoquer s’agissant de l’appui américain à l’« Ukraine ». Autre cas ouvrant la voie à une telle utilisation, « la mise à disposition de territoire et de ressources pour une agression contre la Russie », poursuit le document.
«La manipulation du risque nucléaire»
Par ailleurs, la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’attaque contre la Biélorussie, sa plus proche alliée, où Moscou avait déployé des armes nucléaires tactiques durant l’été 2023. Enfin, le décret évoque aussi la possibilité d’une réponse nucléaire en cas d’attaque aérienne massive, menée par des aéronefs ou des drones : « Des informations fiables sur le lancement d’armes d’attaque aérospatiale contre la Russie entraîneront une réponse nucléaire. »
« Il était nécessaire d’adapter nos fondements à la situation actuelle », a expliqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « C’est un avertissement clair pour ceux qui tentent de menacer notre pays. Nous ne laisserons aucune attaque contre notre sécurité sans réponse », a déclaré pour sa part l’ex-général et député Andreï Gourouliov, qui donne fréquemment de la voix sur une ligne « ultra-patriotique ».
Préconisé en Russie par des experts ayant l’oreille du Kremlin, tel Sergueï Karaganov, l’élargissement des conditions du recours au nucléaire ne doit pas abuser sur les intentions de Moscou. « Il s’agit de ramener les Occidentaux à la raison par la manipulation du risque nucléaire », commente l’un de ces experts, selon lequel Vladimir Poutine entend continuer à se conformer la « grammaire de la dissuasion » qu’il maîtrise.
Source : Le Figaro.fr
Terms & Conditions
Subscribe
Report
My comments