Bonjour, c'est confirmé un 2eme ICBM hypersonique en ukraine, ce n'est qu'un avertissement.
Update 21.11.2024 : EN DIRECT - La Russie a frappé l’Ukraine avec un nouveau missile balistique à moyenne portée, affirme Vladimir Poutine (le Figaro.fr)
Porco mondo lo vogliamo fermare a sto pazzo psicopatico assassino criminale pedofilo di merda? La Russia ha attaccato l'Ucraina con questo tipo di missile o bomba. Devono ancora verificare che cos'è.
— MariFella 🇮🇹🇺🇦🇬🇪 ⚔️ NAFO ⚔️ (@LunaNer43531157) November 21, 2024
Guardate il video 😰#PutinIsaWarCriminal #RussiaIsATerroristState pic.twitter.com/gIYNQmAqWJ
Supériorité russe totale en matière de vecteurs hypersoniques. pic.twitter.com/oK2G9BJqdh
— Stratpol (@stratpol_site) November 21, 2024
💥Quand un ex diplomate russe t'explique terrifié :
— 🇫🇷 fred le gaulois 🇫🇷 Uniondesdroites 🐱 (@FredGaulois) November 21, 2024
"Avec beaucoup de gravité, je considère qu'on vit pas l'une des périodes les plus dangereuses pour l'Europe depuis la 2nd guerre mondiale mais la période la plus dangereuse pour de l'histoire de l'humanité pire que la guerre… pic.twitter.com/TJVDQkSjNj
DÉCRYPTAGE. Kiev accuse la Russie d’avoir tiré un missile balistique intercontinental dans la région de Dnipro. Si le Kremlin ne commente pas, une telle arme relance le risque de frappes nucléaires. Décryptage avec le général Jean-Marc Laurent
En quelques jours seulement, une deuxième ligne rouge pourrait avoir été pulvérisée à l’est de l’Europe. La première, qui est avérée, est le fait des Ukrainiens. La seconde serait, elle, imputable aux Russes. D’abord, ce sont les Ukrainiens qui, dès l’obtention du feu vert de Washington pour utiliser les missiles à longue portée américains, les ont utilisés pour frapper, mardi, en territoire russe ; tandis que ces dernières heures, la Russie – en réaction ? – aurait eu recours à une nouvelle arme qui accrédite le scénario d’une escalade aux conséquences possiblement vertigineuses.
Kiev affirme, en effet, que Moscou a tiré un missile balistique intercontinental sur la ville de Dnipro. Alors que le Kremlin n’a pas encore réagi, si ce tir venait à être confirmé, cela signifierait très clairement que la guerre serait entrée dans une phase des plus dangereuses. « Ces missiles balistiques intercontinentaux relèvent des forces nucléaires, en clair des forces stratégiques », souligne le général Jean-Marc Laurent, titulaire de la chaire Defense & Space à Sciences Po Bordeaux. Voilà pourquoi ce tir marquerait une rupture de plus dans cette guerre.
Missiles hypervéloces
Avec ces missiles, on entre dans une autre catégorie d’arme. Laquelle n’a rien à voir avec celle des missiles atmosphériques tirés par des avions de chasse. « Les missiles balistiques intercontinentaux sont des fusées, explique-t-il. Après le décollage, ils perdent leur premier étage, puis le deuxième et enfin il ne reste que la tête qui, contrairement à une fusée, n’abrite pas un satellite mais des charges. Ce qui arrive sur l’objectif est donc très différent de ce qui a décollé. » « Ces missiles sont conçus pour aller très loin, jusqu’à 8 000 km, parfois plus, poursuit-il. Pour ce faire, ils passent donc par l’espace et ensuite font leur rentrée dans l’atmosphère à très grande vitesse. Ce sont des missiles hypervéloces. »
« Tirer un tel missile sans prévenir crée énormément d’incertitude (...). Vous ne savez pas s’ils contiennent une charge nucléaire ou pas. »
Dans le cas présent, même si ce missile n’abritait que des charges conventionnelles, pour le général Laurent, Vladimir Poutine a pris « un risque considérable. » « Tirer un tel missile sans prévenir crée énormément d’incertitude, explique-t-il. Comme les fusées, ces missiles décollent à la verticale, vous ne savez donc pas où ils vont, vous ne connaissez pas la folie qui est en train de s’installer. Vous ne savez pas s’ils contiennent une charge nucléaire ou pas. »
À ses yeux, ce tir a dû provoquer « un gros coup chaud » côté américain : « L’agence antimissiles américaine dispose d’une constellation de satellites qui détectent tous les lancements de missiles en repérant leurs signatures infrarouges. Ce tir aurait pu entraîner une réaction violente. Poutine joue avec le feu. »
« Il est prêt à aller plus loin »
Ce tir interroge d’autant plus que ces missiles sont, en théorie, réservés aux cibles stratégiques : « Ici, le gain tactique ne semble pas évident. Ces missiles coûtent très cher, précise le général Laurent. Mais depuis quelques années, la Chine et la Russie ont développé des missiles balistiques intercontinentaux pour la guerre conventionnelle. Car cette technologie a gagné en précision. Désormais, un porte-avions pourrait être détruit par un tel missile… »
À la lueur des informations disponibles à ce stade, l’attaque aurait surtout valeur d’avertissement. « Poutine ayant menacé à plusieurs reprises de recourir à l’arme nucléaire, ce tir ressemble plus à une démonstration de force, observe le général Laurent. Poutine indique qu’il est prêt à aller plus loin. On est toujours dans la guerre conventionnelle, mais on fait un pas de plus vers le nucléaire. »
Source : Sudouest.fr
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