Les retraités dans la rue contre la perte de pouvoir d'achat et d'autonomie

Bonjour, vous allez bien ? Encore un peu de courage, dernier jour de la semaine, et l'on récupère enfin toute la famille à la maison !…  Si vous avez des choses à faire en extérieur, je vous conseille de vous activer samedi, car dimanche c’est légèrement plus humide, le tout c’est de profiter de ces 48 heures de calme, si possible en bonne compagnie ; )).

À croire que j'ai été prémonitairement inspiré, car pour ma part, suite aux grands écarts mentaux du PS, je me suis senti obligé de demander hier aux équipes de Ségolène Royal, sur son blog au mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (demandez-lui vous ! Vous verrez s'ils vous répondent), comment elle expliquait qu’en 2012 elle partageait encore sa couche avec l’incarnation fantomatique du pari pascalien de tonton, à savoir l'ectoplasme du célébrissime Jean Monnet (qui nous a interdit de battre monnaie).

Et force est de constater que de Jovanovic, à Chevènement en passant par Royal, j'ai toujours de bonnes questions qui font l’unanimité ! Car personne ne juge cordial de me répondre … Ah sauf... Notre première attaque par DDOS 2 heures après l’envoi du mail, qui a pas mal handicapé le blog pendant au moins 30 mn... (depuis 2 ans il fallait bien que ça arrive...). Je n’ose penser à une corrélation… ;))). Enfin, il faut être sacrement inspiré pour attaquer bille en tête un site de face comme cela... Les logs c'est pas fait pour les chiens et les firewall non plus, merci aux équipes LWS pour leur réactivité... (s'ils recommencent je les dénonce à la gestapo du net... Avec les logs bien sûr ;)))

Aussi, puisque cette « intelligentsia » ne daigne pas prendre en considération mes interrogations citoyennes, pour les primaires socialistes du 9 octobre, je vous propose de vous rabattre sur le choix « Arnaud Montebourg », en espérant que ce dernier, lui, ne se gargarise pas le matin avec les mots « démocratie participative »  sans en connaître le sens. Il a la fougue de son âge, mais après tout, vu ce qui nous attend, il nous faudra bien ça !

Pour l’instant nous sommes dans mon entourage 3 sur ce choix, et je ne sais pas ce que vous en pensez. SVP, donnez-moi  donc vos avis via contact, plus de démocratie n’a jamais nuit à la démocratie… Et, en attendant dimanche, je reste à l’écoute…

Ce matin ce qui m’a ému ce sont nos retraités qui touchent une retraite en dessous du smic. Quand on sait que ce dernier est juste au dessus du seuil de pauvreté ça donne certains signes vitaux pour nos petits vieux.

Déjà bosser jusqu'à 67 ans c’est pas jojo, mais si en plus pour survivre il faut manger des pâtes et de la purée tous les jours c’est encore pire, autant mourir jeune et en pleine action ! (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit :)).

Bref, de la Grèce à l’€uro, en passant par les personnes âgées, tout cela ce sont des choix de société dans lesquels il faudra vous impliquer ou pas…

Si vous le pouvez, faites-vous un resto en famille dimanche après avoir voté, ça sera l’occasion de marquer le coup et de se faire des endorphines en bonne compagnie ; ). Oui je sais ça a un coût… Mais bon, c'est pas tous les jours que l'on vous demande votre avis citoyen (prévoyez mini 1€ pour participer à l'organisation du vote).

Bonne journée,

Folamour,

1583664_3_7c8c_a-paris-3-200-retraites-selon-la-police-et.jpg

Ils étaient plusieurs milliers de retraités à défiler, jeudi 6 octobre, dans toute la France, pour dénoncer le report sine die de la réforme de la dépendance et la perte de leur pouvoir d'achat.

A l'appel de l'UNSA-Retraités, l'UCR-CFDT, l'UNAR-CFTC, l'UCR-CGT et de la FGR-FP, qui font du niveau des pensions une priorité, des manifestations ont eu lieu dans 110 villes. A Paris, ils étaient 3 200 selon la police et 10 000 selon la CGT, à Toulouse entre 450 et 1 500, à Nantes entre 350 et 1 000, à Metz entre 200 et 400 et à Montpellier quelques dizaines.

>> Voir notre télézapping Les retraités grognent, les socialistes cafouillent

PROMESSE DE CAMPAGNE NON TENUE

Leur revendication phare : une grande réforme de la prise en charge des personnes en perte d'autonomie, quels que soient l'âge et le handicap.

"Depuis cinq ans le gouvernement promet de s'attaquer au problème de la perte d'autonomie, or rien n'est fait. On a bien compris que ce serait reporté après la présidentielle, or il est urgent d'agir", a déclaré Jean-Paul Tripogney, secrétaire général de l'UNSA-Retraités.

Promesse de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, cette réforme, qui devait améliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées et en alléger le coût pour les particuliers, a été plusieurs fois reportée, dont la dernière fois fin août. Mais elle est la grande absente du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012, présenté mercredi en conseil des ministres, même s'il est prévu comme chaque année des hausses de crédits pour les personnes âgées.

Autre promesse du gouvernement, la prise en compte de la pénibilité dans le départ à la retraite est encore à la peine. Depuis l'entrée en vigueur de la réforme, le 1er juillet, à peine plus d'un millier de salariés ont déposé une demande de retraite anticipée pour pénibilité, selon la Caisse nationale d'assurance-vieillesse (CNAV).

>> Lire notre décryptage Le volet pénibilité de la réforme des retraites est à la peine

DÉGRADATION DU POUVOIR D'ACHAT

Concernant le pouvoir d'achat, "qui continue de se dégrader", les cinq syndicats craignent une nouvelle diminution à cause du plan anti-déficit du gouvernement annoncé fin août. Dans le même temps, ils revendiquent une augmentation significative des retraites, en particulier pour les basses pensions, un minimum de pension au niveau du smic ainsi qu'une nouvelle modalité d'indexation.

1583665_3_03cb_la-plupart-des-retraites-qui-ont-travaille.jpg

"La plupart des retraités qui ont travaillé toute leur vie touchent moins de 1 000 euros par mois, alors ne parlons pas de ceux qui ont un parcours professionnel en dents de scie !", souligne Roselyne Garcia, porte-parole de Solidaires. Car à l'augmentation des dépenses contraintes, s'ajoute celle des complémentaires santé, dont les tarifs croissent avec l'âge des usagers, et un problème de logement, notamment en maison de retraite, des pensions incomplètes particulièrement pour les femmes.

La réforme des retraites a introduit le recul progressif de l'âge de départ de 60 à 62 ans d'ici 2018, et de 65 à 67 d'ici 2023 pour l'âge de l'annulation de la décote. Les générations nées à partir de 1955 devront en outre cotiser 41,5 ans pour la retraite à taux plein.

Les socialistes ont apporté leur soutien aux manifestations, rappelant leur attachement à la retraite à 60 ans, et dénonçant la situation de Français au chômage et en fin de droits qui ne peuvent accéder à la retraite.

>> Lire notre décryptage Les socialistes restent flous sur la retraite à 60 ans

Source : Le Monde

Informations complémentaires :


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s