Peugeot, Total, BNP, HSBC… Ils comptent 4858 filiales dans les paradis fiscaux...

Je suis désolé de parler beaucoup de gros sous en ce moment, mais alors que le G8 semble avoir confirmé les vues du G20 en la matière, et que la Suisse ou d’autres pays sont prêts à faire des efforts,

Je pense que nous avons une fenêtre de tir pour les forcer à adopter la transparence bancaire mondialement, mais il faut que toutes les populations mettent la pression. N’oubliez pas que ce sont NOS impôts qui viennent compenser le manque à gagner provoqué par ces sociétés qui font leurs chiffres d’affaires en France et déclarent leurs gains en dehors du pays, afin de les soustraire à l’impôt,

 

Pensez à tout ce que l’on pourrait faire de cet argent, pour les hôpitaux, les écoles, les prisons, ou financer nos retraites et assurer en partie l’avenir de nos enfants.

 

Comme je l’ai dit, TOUT le monde a à y gagner, sauf les capitalistes apatrides sans éthique qui profitent des failles du système et ne jouent pas le jeu.

 

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Les paradis préférés des entreprises européennes. Source : Rapport du CCFD-Terre Solidaire « Aux paradis

des impôts perdus » – Réalisation graphique : Isabelle Cadet 

 

Aucun des 50 plus grands groupes européens ne fait exception, avec pléthore d’implantations offshore. Leur paradis fiscal préféré ? Les Pays-Bas.

Ils en ont 117 chacun, en moyenne. Les cinquante plus grands groupes européens comptent pléthore de filiales dans les paradis fiscaux. Une présence massive, selon une enquête publiée mercredi 12 juin par l’ONG CCFD-Terre solidaire et la revue Projet.

Dans ce rapport intitulé « Aux paradis des impôts perdus », le Comité catholique contre la faim et pour le développement, en pointe dans la lutte contre l’évasion fiscale, a épluché les comptes et rapports d’activités de ces entreprises cotées en bourse, des banques HSBC, BNP Paribas et Deutsche Bank aux constructeurs automobiles Peugeot et Volkswagen en passant par Siemens, Vodafone ou encore Total et Enel.

Résultat : 4858 filiales dans des paradis fiscaux, soit 29% de leurs filiales à l’étranger. Aucun de ces cinquante groupes n’est absent de ces territoires montrés du doigt.

« Rien qu’aux îles Caïmans, ils ont plus de filiales qu’au Brésil et deux fois plus qu’en Inde. Et au Luxembourg presque autant qu’en Chine », déplore l’organisation non gouvernementale.

Rendre illisible la localisation des profits

Si elle ne constitue pas en soi une preuve d’évasion fiscale, cette concentration massive de filiales offshore va de pair avec une opacité comptable rendant illisible la localisation des 208 milliards d’euros de profits de ces entreprises en 2012″, ajoute l’ONG. « Personne n’est dupe. »

Les « destinations de prédilection » sont, dans l’ordre, les Pays-Bas, l’Etat du Delaware (Etats-Unis), le Luxembourg, l’Irlande et les îles Caïmans, selon le rapport. Et cette présence n’a pas faibli depuis que la communauté internationale a déclaré, en 2009, la guerre aux paradis fiscaux.

Le CCFD-Terre solidaire et la revue Projet appellent les grandes puissances du G8, qui se réunissent lundi et mardi en Irlande du Nord, puis les pays riches et émergents du G20 à prendre des mesures pour combattre ce phénomène, notamment « la généralisation du reporting (compte-rendu d’activité, ndlr) pays par pays pour tous les secteurs d’activité ».

 

Source : Le Nouvel Observateur, ActuWiki

Informations complémentaires :

 

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