Le débat sur le nucléaire relancé en France par l'arrêt allemand

Il ne faut pas oublier que les Allemands (à part dans leurs parcs d'attraction ;)) sont tout sauf des lunatiques... Ils ont peut-être pris discrètement des voies similaires à certaines applications que l'on voit fleurir de nos jours, et dont  les origines n'ont rien de récentes... ; ))) Et là je leur tire le chapeau que je n'ai pas ! Peut-être le début de l'ère de : NIKOLAS TESLA !!!!!!! et les Français resteront irradiés comme des c... devant l'image de leurs dirigeants IMPASSIBLES, qu'ils ont démocratiquement ÉLUS  ! ... Indignez-vous ! D'autres solutions et FUTURS sont POSSIBLES que de rester béatement à 400 becquerels/M2 de RADIATIONS !

PARIS (Reuters) - La décision de l'Allemagne de cesser toute production d'électricité nucléaire d'ici 2022 relance le débat en France et met l'opposition autant que la majorité dans l'embarras.

La coalition au pouvoir à Berlin a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi son intention de fermer toutes ses centrales nucléaires au plus tard en 2022, un revirement complet du gouvernement d'Angela Merkel, lié à la catastrophe de la centrale de Fukushima, au Japon.

La France, dont 85% environ de la production d'électricité est d'origine nucléaire, n'avait rien décidé de concret après cet événement, sauf un audit de ses 58 centrales, avec en perspective une possible fermeture des centrales les plus anciennes comme celle de Fessenheim en Alsace.

Cependant, le 3 mai dernier, Nicolas Sarkozy qualifiait "d'irresponsables" les tenants d'une sortie du nucléaire et promettait de continuer les investissements dans la filière.

François Fillon a réaffirmé lundi cette position malgré le choix allemand. "Cette décision, nous la respectons mais elle ne nous conduit pas à changer notre politique", a-t-il dit à Strasbourg à la presse en marge d'un déplacement.

Il estime que le nucléaire permet de tenir les objectifs concernant la lutte contre le réchauffement climatique. "Il n'y aujourd'hui aucune solution qui permette de respecter les engagements européens sans un recours important à l'industrie nucléaire", a-t-il ajouté.

Il propose toutefois un effort d'investissement "en matière de sûreté". Le gouvernement souligne que le nucléaire permet aux entreprises et aux particuliers de payer l'électricité nettement moins cher qu'en Allemagne.

DIVISION ENTRE PS ET ÉCOLOGISTES

Cette stratégie reste néanmoins contestée, notamment par les écologistes, qui plaident pour un arrêt progressif du nucléaire. Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a ainsi jugé lundi que la décision de Berlin confortait sa position.

"Cela prouve que c'est tout à fait possible d'engager de manière résolue la sortie du nucléaire", a déclaré sur RTL Cécile Duflot, la secrétaire nationale du parti.

Eva Joly, candidate aux primaires écologistes, a dit dans un communiqué qu'à ses yeux, la position de la France n'était plus tenable.

"Après avoir raté le train des énergies renouvelables et les centaines de milliers d'emplois qu'elles créent, la France rate le train du démantèlement dont l'Allemagne va devenir experte, écrit-elle.

Elle avance l'idée que les énergies renouvelables vont créer des centaines de milliers d'emplois en Allemagne, une manne dont la France se prive, selon elle.

Le Parti socialiste, très divisé sur le sujet, est sur une position nettement plus ambiguë que ses possibles alliés.

"C'est important aujourd'hui que les grands pays comme (l'Allemagne-NDLR) puissent prendre cet engagement. Maintenant la France n'est pas dans la situation de l'Allemagne", a dit Benoît Hamon, lors du point presse hebdomadaire du PS.

Il dit s'en remettre à "l'arbitrage du peuple français (qui) indiquera la voie en matière de politique énergétique et de transition énergétique et écologique". Le PS ne propose dans son projet qu'un développement des énergies renouvelables.

Le patronat français plaide de son côté pour un effort supplémentaire en matière d'énergies alternatives.

Reste ce que les écologistes qualifient de "lobby" nucléaire, les principales entreprises de la filière. La présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, a mis en doute la validité de la décision des partis allemands.

Il n'y a pas eu de référendum en Allemagne, a-t-elle dit sur BFM TV et les Allemands vont trouver leur salut de manière paradoxale. "Ils vont faire ce qu'ont fait en leur temps les Autrichiens, c'est-à-dire importer de l'électricité nucléaire venant des pays voisins", prédit-elle.

Benjamin Mallet et Marc Angrand, Thierry Lévêque, avec Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse

Source : Reuters

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