Les ministres européens craignent un « risque de panique »

Bon, bah, écoutez, nous on va s’arrêter là pour aujourd’hui, vu que nous avons eu la confirmation éclatante que nous sommes censurés par Google...

Ça ne sert à rien… Pour le reste on verra demain, j'aurai peut-être des réponses à mes questions... ; )

Update 18.06.2016 : La mise en place de la dictature en France – Entretien avec Maître Danglehant

Et informations complémentaires en bas d'article...

Bonne fin de journée,

Amitiés,

f.

Wolfgang Schaeuble 

Le Ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaeuble, pense que les banques sont trop surchargées par la dette souveraine de leurs pays respectifs.

Il est également d’avis que cette dette n’est « pas sans risque ».

Il est évident qu’il ait raison, comme nous l’ont prouvé la Grèce et Chypre. Les écarts de rendements d’obligations en sont aussi une preuve suffisante.

Pour mitiger le facteur risque, les Pays-Bas et l’Allemagne demandent de nouvelles règles. Mais représenteraient-elles une nouvelle forme de risque ?

Risque de panique

Le débat sur la dette souveraine divise l’Europe.

Les Ministres des Finances de l’Union européenne sont divisés sur la question de l’imposition de restrictions aux réserves d’obligations souveraines des banques. Le Ministre allemand des Finances a éprouvé des difficultés à obtenir le soutien de ses collègues, sceptiques, dans ses efforts de réviser les règles existantes.

Les Pays-Bas, où réside la présidence de l’Union européenne, a proposé cinq options pour contrebalancer les risques représentés par la dette accumulée par les banques, que les Ministres des Finances du bloc des 28 devraient discuter vendredi à Amsterdam. M. Schauble soutient l’initiative hollandaise, alors que d’autres, influencés par l’Italien Pier Carlo Padoan, pensent que la modification des règles existantes pourrait déstabiliser le système existant, et que le problème est trop important pour que l’Europe s’y frotte seule.

L’Union européenne traverse une bataille politique difficile concernant la réglementation des obligations gouvernementales. Le problème est devenu l’objet de débats politiques ces derniers mois, sur l’insistance de l’Allemagne, qui pense que l’Europe devrait réduire le risque auquel sont exposées les banques, et donc leur exposition aux obligations souveraines, avant de mette en place un système d’assurance de dépôts commun pour unifier l’union bancaire.

Les deux options qui ont jusqu’à présent été avancées sont l’imposition d’une limite à la concentration de dette souveraine sur les bilans des banques, et d’une limite à la pratique qui vise à traiter les obligations souveraines comme des actifs sans risque dans le cadre de rapports réglementaires.  

Le soutien pour l’opinion de l’Allemagne est pour le moment très contenu.

« L’option la plus préférable est le statu quo, explique Padoan, parce qu’il ne forcerait pas les banques à réorganiser leurs réserves de dette et ne générerait pas le problème de savoir où toute cette dette pourrait être redirigée. Le marché pourrait traverser un choc de réajustement. »

Des ventes massives

Les débats qui auront lieu à Bâle pourraient ne pas se dérouler sans encombre, compte tenu de la résistance au changement de certains pays, extérieurs comme internes à l’Union européenne.

« Il est clair que le risque zéro ne soit pas réaliste pour ce qui concerne la dette souveraine », a déclaré Nobuyuki Hirano, président de Mitsubishi UFJ Financial Group Inc., un peu plus tôt ce mois-ci.

Risque de panique

En Europe, le problème est particulièrement important en Italie, où la dette domestique représente 10,5% des actifs des banques, ce qui est bien supérieur à la moyenne européenne de 4,2%. En France et en Allemagne, ce pourcentage est de 2,3 et 3,2% respectivement.

Le Ministre des Finances de Malte, Edward Scicluna, pense que davantage d’études sont nécessaires quant à l’impact potentiel d’un changement des règles bancaires établies.

« Désinvestir les banques de manière aussi rapide pourrait générer une panique », at-t-il ajouté.

Un problème trop important pour que quoi que ce soit puisse être fait

Malgré le fait que le risque zéro soit ridicule, le problème est dit être « bien trop important pour que l’Europe s’en charge toute seule ».

Que veulent-ils, une garantie de la Fed ?

 

Source(s) : 24hgold.com via Notre Contributeur anonyme

Informations complémentaires :

 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s