Travailleurs détachés : les pays de l'Est s'opposent à Bruxelles

Même dans mon petit village et aux alentours on en voie de plus en plus.... (voir vidéo ci-dessous)

Voilà, sur ce ça sera tout pour aujourd'hui, aussi je vous souhaite un agréable Week End !

Amitiés,

f.

Onze pays européens s'opposent au projet de directive renforçant les droits des travailleurs détachés. La Commission européenne a trois options : retirer son texte, l'amender ou le conserver tel quel.

Deux mois seulement après avoir présenté son , la Commission européenne doit revoir sa copie. Dix pays d'Europe de l'Est -comme la Pologne et la Hongrie - ainsi que le Danemark viennent de faire barrage à ce texte qui renforce les droits des travailleurs détachés, ces personnes -souvent venues d'Europe orientale - qui vont travailler temporairement dans un autre pays européen. L'argument des «Onze» est très clair: Bruxelles n'a pas à se mêler de ces questions qui doivent rester entre les mains des Etats, au nom du «principe de subsidiarité». Pour ce faire, ils ont engagé la procédure du «carton jaune» qui permet de contester un projet législatif que la Commission doit donc réexaminer.

«Je ne m'attendais pas à des remarques sur la subsidiarité mais nous savions que cela ne serait pas facile», a indiqué la commissaire européenne Marianne Thyssen, devant la presse, vendredi. «Pour nous, il n'y avait pas de problème», a-t-elle poursuivi.

Avec cette réforme qui doit être adoptée par les gouvernements et le Parlement européens, la Commission veut promouvoir le principe selon lequel «à travail égal, salaire égal sur un même lieu de travail». Concrètement, il s'agit de s'assurer que les travailleurs détachés bénéficient des mêmes règles encadrant les rémunérations que les travailleurs locaux. Car aujourd'hui, les employeurs sont seulement tenus de leur verser le salaire minimum du pays.

Dossier explosif

Explosif, le dossier divise depuis longtemps l'Europe. Les pays d'Europe de l'Est s'opposent à toute législation car ils craignent une limitation de la circulation des travailleurs et donc de leurs ressortissants. De l'autre, la France, l'Allemagne, la Belgique ou encore la Suède veulent au contraire serrer la vis afin de mettre fin au «dumping social» des travailleurs.

La Commission devra trancher rapidement. Soit elle retire le texte, soit elle l'amende, soit elle le conserve tel quel. Mais Marianne Thyssen a bien averti: «je garderai la même ligne (...), à savoir que si nous voulons soutenir et faciliter la mobilité au sein de l'Union européenne, il nous faut des règles équitables, claires, qui puissent être mises en œuvre».

Source : Le Figaro.fr

 

Informations complémentaires :

 
Travailleur Detache Est 13 05 2016    


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