La Maison Blanche et l’OTAN préparent le sabotage du Brexit...

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Selon un diplomate européen, le Royaume-Uni pourrait ne « jamais » déclencher sa sortie de l’Union européenne malgré la victoire du Brexit. « Mon sentiment personnel, c’est qu’ils ne notifieront jamais » à l’UE leur intention de quitter l’Union, a déclaré ce diplomate sous le couvert de l’anonymat. En tout cas, tout le monde (ou presque) semble vouloir la peau du Brexit, l’OTAN, les Etats-Unis (voir ci-dessous), « et même le mafieux psychopathe Peter Sutherland, ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International, qui a déclaré qu’il va falloir annuler le Brexit « d’une façon ou d’une autre »  OD

Otan Brexit 28 06 2016

« En sortant de l’Union européenne, le Royaume-Uni met fin à sa « relation spéciale » avec les États-Unis. Or Londres est également membre de l’accord des « Cinq yeux » issu de la Charte de l’Atlantique et co-fondateur de l’Otan (les Britanniques partagent toutes les informations du réseau Stay behind). Laisser partir le Royaume-Uni signifie donc assister à l’écroulement de l’ensemble du système de domination anglo-saxonne sur le monde.

Le Conseil de sécurité nationale des États-Unis a mis au point un plan visant à arrimer le Royaume-Uni aux structures atlantiques. Il a été décidé de tout faire pour empêcher la nomination du leader conservateur du Brexit, Boris Johnson, à Downing Street et de favoriser une personnalité de « consensus » apte à « réconcilier » les Britanniques. Cette personnalité négocierait les modalités de la sortie de l’Union européenne. De son côté, l’Union proposerait de substituer aux accords actuels des dispositions presque identiques. À l’issue de ce processus, le Royaume-Uni aurait perdu son siège au Conseil européen, mais resterait de facto dans le Marché commun.

Le président Obama a désigné la chancelière allemande Angela Merkel pour mener les opérations au sein de l’UE, et George Osborne, actuel numéro 2 du gouvernement, pour organiser le « consensus » au Royaume-Uni. D’ores et déjà, le Premier ministre David Cameron a refusé de démissionner avant l’élection présidentielle étatsunienne, tandis que le gouvernement régional écossais et la presse européenne mettent en avant le risque de sécession pour justifier l’appel à une « personnalité de consensus ».

Un conseil européen a été convoqué par le président de l’Union, Donald Tusk, le 29 juin, en présence du secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg ».

 

Réseau Voltaire, le 25 juin 2016

 

Lire aussi :

Pour George Soros, « la désintégration de l’UE est pratiquement irréversible »

 

Source : Olivierdemeulenaere.wordpress.com

 

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