G8 de Toronto : Autant de policiers que de manifestants

L'événement est de taille, et le rassemblement de constestation aussi à l'égard des instances dirigeantes réunies pour ce G8. Aussi la police utilise en mode affaibli son nouveau canon a son LRAD gage que, comme dans le cas des pirates somaliens, elle aura du succès...

MONDIALISATION - Pas d'incidents majeurs à déplorer, vendredi soir...

Eviter une répétition des sommets de Rome ou de Londres, tel est l'objectif des organisateurs canadiens. Vendredi, quelque 2.000 manifestants ont défilé bruyamment vendredi à Toronto pour que G8 et G20 prennent davantage en compte les droits de l'homme lors de leurs sommets, encadrés par des policiers qui semblaient aussi nombreux qu'eux, ont constaté des journalistes de l'AFP.

«Détruire l'impérialisme», «A bas le G20», proclamaient des pancartes portées par une trentaine de groupes de militants réclamant des droits pour les indiens, les immigrants, les homosexuels, les femmes ou les défenseurs de l'environnement. «Les décisions prises ici ne sont pas dans les intérêts des humains et des animaux», a estimé Anya Yuschehenko, qui milite dans une association de défense des animaux basée à Toronto.

Ambiance tendue

Lâcher de ballons, musique et danse ont animé la manifestation qui s'est déroulée sans incident notable, mais dans une ambiance tendue. «C'est un rassemblement large», a reconnu Heather Ladd, qui défend le droit des femmes, expliquant que des manifestations plus réduites ne suscitaient pas d'intérêt.

Quelque 20.000 policiers ont été déployés à Toronto pour protéger la tenue à compter de samedi soir d'un sommet du G20 qui réunit les dirigeants des huit pays les plus riches et une douzaine de leurs homologues à la tête d'Etats émergents.

Le centre-ville est barricadé de barrières métalliques et plusieurs centaines de policiers, à vélo ou à cheval, ont accompagné le défilé des manifestants.

La puissance des canons à son limitée

Un tribunal canadien a par ailleurs ordonné vendredi aux policiers de ne se servir de leurs quatre canons à son qu'en réduisant leur puissance. La Cour supérieure de l'Ontario a ainsi donné seulement en partie raison à l'Association canadienne des libertés civiles qui cherchait à obtenir une injonction interdisant totalement le recours à ces engins qu'elle considère comme des armes dangereuses, pouvant endommager l'ouïe.


Source :
20 Minutes.fr

Informations complémentaires :

Romandie.news : Sommet du G8: Barack Obama met la pression sur les Européens
Radio-Canada : Début des manifestations
Radio-Canada : Des Montréalais déterminés à s'exprimer


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