Triple alertes sismiques… La ceinture de feu craque dans les Philippines

Un article intéressant de News Of Tomorrow qui indique que l'on fait face à une forte augmentation de l'activité volcanique, et à une activité de la plaque Philippines. Vous verrez aussi que l'on peut faire des séismes artificiels.


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Les Philippines en général, et le Golfe Moro notamment, est une région à fort risque sismique. Elle fait partie de la célèbre Ceinture de Feu de la plaque Pacifique, mais est également au point de rupture avec la plaque de la Mer de Chine, et parcourue de multiples failles et volcans. Un fort séisme de + 7, à faible profondeur et très dévastateur (et producteur de tsunamis possibles), se produit très régulièrement, en moyenne tous les 25/30 ans. Cette année 2010 n’a pas dérogé à la règle, et de multiples séismes de + 5 à + 6 ont fait quelques ravages. Mais l’activité très profonde qui a commencé le 23 juillet 2010 (et qui continue) est remarquable et digne d’intérêt. LOlopsw

Source : USGS (+ de 5 MAGN) :

MAGN 7.3 2010/07/23 22:08:12 lat 6.699 long 123.475 prof 612.2km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 5.4 2010/07/23 22:19:36 lat 6.764 long 123.545 prof 594.8km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 7.6 2010/07/23 22:51:13 lat 6.470 long 123.532 prof 583.8km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 7.4 2010/07/23 23:15:10 lat 6.792 long 123.282 prof 631.2km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 5.3 2010/07/24 01:44:44 lat 6.622 long 123.700 prof 592.2km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 6.5 2010/07/24 05:35:02 lat 6.226 long 123.522 prof 555.3km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 5.1 2010/07/24 11:56:26 lat 6.567 long 123.649 prof 610.7km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 5.2 2010/07/25 08:18:29 lat 6.839 long 123.565 prof 613.3km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 5.1 2010/07/25 20:30:55 lat 6.731 long 123.585 prof 597.9km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 5.0 2010/07/26 16:37:03 lat 6.780 long 123.644 prof 604.6km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 5.7 2010/07/26 23:06:50 lat 6.636 long 123.198 prof 625.9km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 6.6 2010/07/29 07:31:57 lat 6.474 long 123.379 prof 618.8km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 5.1 2010/07/29 08:55:27 lat 6.549 long 123.505 prof 623.1km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

MAGN 5.1 2010/07/30 12:40:27 lat 6.619 long 123.615 prof 581.2km MORO GULF, MINDANAO, PHILIPPINES

Rien que sur les plus puissants séismes (des dizaines d’autres moins puissants), nous pouvons constater que la localisation part de la latitude 6.226 à la latitude 6.839 (613 degrés), alors qu’en longitude, ça part de 123.198 à 123.700 (502 degrés). Localisation donc assez concentrée, montrant un effondrement local entre 631 km et 555 km de profondeur.

La fréquence des séismes et leur origine est bien expliquée par Monsieur Raymond Matabosch (Extraits de « Des séismes et des hommes. Tome I » Ouvrage de vulgarisation en cours de publication.) :

"De manière générale, les séismes ne se produisent jamais seuls. On parle, ainsi, d’essaims de tremblements. Certains, petits, précèdent parfois le séisme principal, les précurseurs. D’autres, plus nombreux, le suivent pendant des jours ou des mois, les répliques qui peuvent être parfois importantes. La répartition des séismes sur le globe, le long de courbes fermées, divise le globe en de grandes « plaques. » Il existe une sismicité diffuse en dehors de ces limites, la sismicité intraplaque. Presque tous les séismes se produisent aux frontières de ces plaques ainsi, d’ailleurs, que la plus grande partie de l’activité volcanique. Ces séismes sont appelés séismes tectoniques.

Leur origine se situe en profondeur, à l’hypocentre ou foyer. Selon la profondeur de ce dernier, les sismologues distinguent les séismes superficiels à moins de 60 kilomètres, les séismes intermédiaires de 60 à 300 kilomètres et les séismes profonds de 300 à 700 kilomètres, car la profondeur de plus ou moins 670 kilomètres marque la limite entre le manteau asthénosphérique, source des basaltes de dorsale, - ou Mid-Ocean Ridge Basalts -, et le manteau inférieur, source des basaltes issus de points chauds tels Hawaii ou La Réunion, - ou Océan Island Basalts -. 95 % des tremblements de terre dans le monde ont lieu à une profondeur inférieure à 60 kilomètres et 5 %, seulement, à une profondeur supérieure à 60 kilomètres."

En ce qui concerne la tectonique des plaques aux Philippines (très complexe) : Source : (Peter Bird, An updated digital model of plate boundaries, Geochemistry Geophysics Geosystems, 2003 - http://fr.wikipedia.org)

"La plaque Philippines ou plaque de la mer des Philippines est une plaque tectonique de la lithosphère de la planète Terre. Sa superficie est de 0,134 09 stéradians. On y associe généralement la plaque des Mariannes.

(LOlopsw : stéradians = http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9radian)

Elle couvre la mer des Philippines, le Nord de l’île de Luçon et l’Est de Taiwan hormis le Sud des Philippines et les archipels des Ryūkyū et des Mariannes.

La plaque Philippines est en contact avec les plaques d’Okhotsk, de l’Amour, d’Okinawa, du Yangtsé, de la Sonde, de Bird’s Head, des Carolines, Pacifique et des Mariannes.

Ses frontières avec les autres plaques sont notamment formées des fosses de subduction de |Ryukyu sur la côte Sud-Est des îles Ryukyu, des Philippines sur la côte Est des Philippines, de Yap sur la côte Sud des Mariannes et d’Izy Bonin sur la côte Est des îles Bonin.

Le déplacement de la plaque Philippines se fait vers le Nord-Ouest à une vitesse de 6,35 centimètres par an ou encore à une vitesse de rotation de 1,00° par million d’années selon un pôle eulérien situé à 01°20’ de latitude Sud et 45°80’ de longitude Ouest."

[LOlopsw] : Ces données peuvent expliquer le phénomène (mais demandent à être approfondies, notamment sur la création des "points chauds" (style Hawaï ou Réunion)- voir entre autres, :

Des impacts d’astéroïdes ont-ils pu initier des points chauds et provoquer la dislocation de la Pangée ?

http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/17/48/02/PDF/article_FR-v31finale.pdf

Cette zone se situe donc à l’opposé de la zone de subduction (là où la plaque pacifique s’enfonce sous les Philippines, soulevant ces dernières du côté Est-NE, mais provoquant la cassure et l’enfoncement par réaction de la plaque Philippine sur son côté sud-ouest (Golfe Moro entre autres), cette dernière se déplaçant vers le Nord-Ouest.

Ces multiples puissants séismes à de très grandes profondeurs dans cette zone de failles importantes et proche d’une des limites de transformation chimique de la matière, pourraient annoncer une très puissante remontée de magma au niveau de tous les nombreux volcans régionaux, la création de nouveaux volcans, voir un effondrement gigantesque du sous-sol océanique et la création d’une immense caldeira mi-sous-marine, mi-terrestre. Il faudrait vérifier sur le passé si de si nombreux puissants séismes rapprochés (+6 à +8 dans une espace de quelques heures) ont eut lieu au même endroit (précis), et déterminer si une accélération du processus ou non est en court. En tout cas, beaucoup de répliques (y compris certaines qui sont "remontées" en puissance), ont eut lieu à des profondeurs moins élevées (581km pour la toute dernière de ce jour), ce qui démontre des effondrements importants de blocs et strates de plus de 50 km d’épaisseur... Peut-être déjà une remontée de magma à une moins grande profondeur, au niveau d’un volcan :

MAGN 4.7 2010/07/30 00:22:10 lat 13.226 long 120.884 prof 71.4km MINDORO, PHILIPPINES

MAGN 4.8 2010/07/28 08:07:09 lat 6.961 long 126.625 prof 187.9km MINDANAO, PHILIPPINES

Autres Sources et discussions (et maps) :

http://noxmail.us/Syl20Jonathan/ ?p=7620

Séismes en France

En ce qui concerne les deux séismes français récents de 4.2 en magnitude, l’un en Vendée et l’autre dans la Tarentaise, Mr Matabosch doute fortement de leur origine naturelle, mais bien une origine artificielle et humaine... :

http://desorchideesetdesorties.20minutes-blogs.fr/coups-de-gueule/

Deux séismes de magnitude 4.2 frappent en deux régions de France : Des séismes naturels ou induits ?

Le territoire français a été frappé, le 30 Juin 2010, par deux séismes, tous deux de magnitude 4,2 sur l’échelle ouverte de Richter et d’intensité « feutre », - pour le Centre de Sismologie Euro-Méditerranéen, CSEM, France -, donc d’intensité inférieure à 1 sur l’échelle Mercalli modifiée, d’une durée maximum de 10 secondes pour le plus long des deux :

- Le premier, à 07 h 15 Temps Universel, 09 h 15 heure locale, en Vendée. Son épicentre se localise, latitude 46.41° Nord et longitude 0.79° Ouest, à 2 kilomètres au Nord-est de Doix, à 3 kilomètres à l’Est de Montreuil, à 3 kilomètres au Sud-Est de Fontaines, à 5 kilomètres au Sud-Ouest de Saint Martin de Fraigneau, à 5 kilomètres au Nord-Ouest de Saint Pierre le Vieux, à 6 kilomètres au Nord-Ouest de Maillezais, à 7 kilomètres au Sud de Fontenay-le-Comte et à 109 kilomètres au Sud-Est de Nantes. Son hypocentre a été évalué à 2 kilomètres de profondeur.

- Le second, à 11 h 53 Temps Universel, 13 h 53 heure locale, en Tarentaise. Son épicentre se localise, latitude 45.43° Nord et longitude 6.41° Est, à 2 kilomètres au Nord-est de Saint François Longchamp 1650, à 4 kilomètres au Sud-Ouest de Vamorel, à 4 kilomètres au Nord-Ouest de Deux Nants, à 4 kilomètres au Nord-Nord-Ouest de La Sauce, à 5 kilomètres au Nord-Nord-Est de Longchamp, à 5 kilomètres à l’Ouest de Saint Jean de Belleville, à 9 kilomètres au Nord-Ouest de Saint Martin de Belleville, à 28 kilomètres au Sud d’Albertville et à 60 kilomètres au Nord-Est de Grenoble.

Pour mieux comprendre l’intensité « feutre », intensité inférieure à 1 sur l’échelle de Mercalli modifiée qui a été conçue pour décrire les effets d’un séisme, à un endroit donné, sur des objets naturels, sur des installations industrielles et sur les êtres humains :

- Intensité I décrivant les séismes non ressentis, ou seulement ressentis par quelques personnes dans des circonstances très favorables. Sous certaines conditions, certains effets peuvent être notés dans la région immédiate affectée par une secousse. Les oiseaux et les petits animaux semblent perturbés ; rarement des nausées ou des étourdissements sont ressentis ; et quelquefois les arbres, les structures, les liquides et les étendues d’eau peuvent s’agiter, et les portes peuvent se balancer très lentement.

- Intensité II décrivant les séismes ressentis par quelques personnes, surtout par celles situées aux étages supérieurs des maisons ou par des gens nerveux ou sensibles. Certains effets peuvent être perçus comme pour l’intensité I, mais avec légèrement plus de vigueur, tel, par exemple, le balancement possible d’objets délicatement suspendus...

- Intensité III décrivant les séismes ressentis par plusieurs personnes à l’intérieur des structures. Souvent le mouvement est semblable à une vibration rapide. Au début, nombre de personnes ne se rendent pas compte qu’il s’agit d’un séisme d’une durée appréciable et quelquefois estimée. Les vibrations sont analogues à celles causées par des camions légers passant tout près ou par des camions lourds circulant à bonne distance. Les objets suspendus peuvent osciller légèrement. Le mouvement peut être plus notable aux étages supérieurs des hautes structures. Les voitures en stationnement peuvent osciller légèrement.

- etc... etc..., l’échelle de Mercalli Modifiée allant jusqu’à XII.

A la lecture de certains compte-rendus, - presse écrite, parlée ou télévisuelle, et témoignages d’habitants -, concernant ces deux séismes :

- Pour le premier qui a affecté la Vendée, il peut être lu que le tremblement de terre, précédé et accompagné d’un grondement souterrain plus ou moins fort, a été largement ressenti sur une quarantaine de kilomètres autour de l’épicentre localisé entre Doix, Montreuil, Fontaines, Maillezais et Fontenay Le Comte. Certains témoins, situés dans un périmètre de 10 kilomètre autour du foyer, ont même déclaré qu’ils avaient entendu une forte détonation.

- Pour le second qui a affecté la région de la Tarentaise, en Savoie, les mêmes signes sont explicités. Le tremblement de terre, précédé et accompagné d’un roulement souterrain comme le passage d’un camion à proximité, a, lui aussi, été ressenti modérément à faiblement par la population sur une quarantaine de kilomètres autour de l’épicentre localisé entre Saint François Longchamp, Valmorel et La Sauce et, tout autant, certains témoins, habitant Tours en Savoie, ont entendu un bruit de type explosif.

Des interrogations se posent car leurs hypocentres identiques, 2 kilomètres de profondeur, sont sub-affleurants.

En effet, de tels témoignages devraient classifier des séismes de magnitude au moins égale ou supérieure à 5.0/5.5, d’Intensité IV, voire V, sur l’échelle de Mercalli modifiée et non d’intensité « feutre » comme déterminée par le Centre de Sismologie Euro-Méditerranéen, CSEM, France :

- L’intensité IV décrit un tremblement de terre qui est ressenti à l’intérieur des constructions par de nombreuses personnes, à l’extérieur par quelques-unes. Des dormeurs légers sont réveillés la nuit. Seules les personnes ayant été éprouvées par un séisme important auparavant sont apeurées. Les vibrations perçues sont semblables à celles émises par le passage, tout près, d’un camion lourd. Les fenêtres, les portes, la vaisselle et la verrerie vibrent. Comme si un corps lourd avait heurté l’immeuble ou comme si un objet lourd était tombé dans la maison, les murs craquent, les objets suspendus se balancent vigoureusement, les liquides dans les contenants ouverts sont agités et les voitures en stationnement oscillent.

- La magnitude 4.0 à 4.9 génère des secousses notables d’objets à l’intérieur des maisons, des bruits d’entrechoquements et des dommages importants peu communs et la magnitude 5.0 à 5.9 peut causer, quant à elle, de légers dommages aux édifices bien construits et des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones restreintes.

En outre, trois types de séismes peuvent être déterminés :

Les séismes tectoniques, ou séismes naturels, de loin les plus courants, sont bien expliqués par la tectonique des plaques et sont dus au jeu d’une faille et à la rupture soudaine des roches. Ces séismes ont des foyers superficiels de 0 à 60 kilomètres, de profondeur en moyenne, de profondeur intermédiaire, de 60 à 300 kilomètres de profondeur, ou profonds, de 300 à 700 kilomètres. Tous ces séismes, d’origine tectonique, sont toujours suivis de répliques dont certaines sont souvent plus meurtrières que la secousse principale.

Dans cette catégorie, il se peut y rajouter les séismes d’implosion consécutifs à l’effondrement de cavités naturelles situées dans des strates de gypse ou dans les karsts calcaires, les poches de dissolution d’évaporites, les gouffres de quartzites précambriens, les cavités volcaniques, les grottes marines, ou à l’effondrement lié à un grand glissement de terrain. Ces séismes ont des foyers superficiels, de 0 à 10 kilomètres de profondeur

Les séismes volcaniques accompagnent les éruptions volcaniques et servent à la prévision des éruptions. Ils résultent de la fracture des roches provoquée par l’intrusion de magma, au dégazage d’un volcan ou à l’oscillation propre du réservoir magmatique.

Exceptés les tirs nucléaires, les séismes artificiels, ou séismes induits, hypocentres sub-affleurants compris entre 0 et 3 à 5 kilomètres de profondeur, dus à certaines activités humaines telles que barrages, mise en eau d’un barrage, pompages profonds, exploitation de gaz ou de pétrole, extractions minières, tirs d’exploration sismique, tirs de mines et carrières, explosions souterraines, effondrements d’anciennes mines..., sont, généralement, de « petits » séismes de magnitude maximum ne dépassant pas 4.5.

Certes, en Vendée, à la limite du Massif Armoricain, les secousses sont fréquentes et des failles seraient actives. Elles correspondraient aux marges de terranes ou de micro-plaques précambriennes, l’Armorica, l’Avallonia et l’Ibérica, à l’origine de l’orogenèse hercynienne du Massif Armoricain, il y a 350 à 450 millions d’années, qui continueraient, par secteurs, soit à coulisser, soit à converger, soit à diverger.

Certes, la chaîne des Alpes bouge régulièrement et la faille bordière de Belledonne, longue d’une cinquantaine de kilomètres et passant près de Grenoble, remontant la vallée de l’Isère, et par Pontcharra, Montmélian, les Bauges, arrivant jusqu’à Albertville, reste très active.

Mais de là à expliquer la forte détonation afférente au séisme vendéen, et le bruit explosif perçu lors du tremblement de terre savoyard, la magnitude de 4.2 étant plus que modérée, cela paraît fort improbable d’autant que :

- Une manifestation similaire, non considérée comme séisme par la station de Lormes, dans la Nièvre, dépendant du CEA-DAM, bien qu’une magnitude équivalente à 4.0/4.3 ait pu en être déterminée, s’est produite le 29 Juin 2010, à 9 h 22, à Toulouse et dans toute la région toulousaine, le Gers et le Tarn. La déflagration a été forte, un bruit sec plutôt aigu, et a fait vibrer les vitres et le sol. Pour seule explication, il a été fait état d’un bang supersonique... fort étrange car le bruit a été entendu simultanément et instantanément en tous lieux concernés par le bruit de l’explosion.

- Un même phénomène, une magnitude équivalente à 3.9/4.1 ayant pu être déterminé, avait affecté la région de Rennes le 18 Mars 2010 à 11 h 39, à l’Est de Rennes vers Cesson Sévigné et de Bédée à Vitré, un phénomène de même non répertorié secousse séismique par le RéNaSS, le Réseau National de Surveillance Sismique.

- etc... etc...

Alors, séisme artificiel ? ou séisme naturel ?

La profondeur de l’hypocentre et les explosions entendues laissent à penser à deux séismes induits.

Mais de quelle nature ? La question est posée.... Les autorités y répondront-elles ?"

Activité volcanique :

27/07/2010 : Nevado Del Huila Colombie, 5364 m

(Source INGEOMINAS-http://intranet.ingeominas.gov.co/popayan/Reporte_de_actividad_volc%C3%A1n_Nevado_del_Huila,_27_jul_2010,_5:45_p.m.)

NIVEAU JAUNE (III) : CHANGEMENTS DANS LE COMPORTEMENT DE L’ACTIVITÉ VOLCANIQUE

De l’analyse de l’information obtenue à travers le réseau de surveillance du volcan Nevado Del Huila pendant la semaine comprise entre les 21 et 27 juillet 2010, l’INGEOMINAS - OBSERVATOIRE VULCANOLÓGICO ET SISMOLOGIQUE de POPAYÁN, informe que :

" Dans la présente semaine on a enregistré un total de 183 événements séismiques. parmi eux, 29 ont été en rapport avec des fractures de roche (Type BT) et 154 avec la dynamique des fluides dans les conduits volcaniques (magma-gaz) ; dans ces derniers, 113 correspondent à des événements de longue période (Type LP), 25 événements à des processus conjugués de fracture de roche et dynamique de fluides (taux Hybride) et de 35 impulsions de tremor de basse ampleur. En général, pendant les dernières semaines, on souligne une tendance à la diminution quant au nombre et au niveau énergétique de la sismicité enregistrée.

" Dans des images recueillies par la camera web installée en Tafxnú, et quand les conditions climatiques l’ont permis, on a observé, pendant les 21 et 22 juillet, de la dégazéification du complexe volcanique à travers des colonnes fumerolles de couleur blanchâtre, qui se sont dispersées vers le flanc occidental du bâtiment volcanique par action des vents. "

Du 22 au 27 juillet, des analyses des émissions de So2 ont été effectuées. Le niveau jaune III est maintenu.

27/07/2010 :

KILAUEA Hawaï (Etats-Unis), 1222 m Sources : (http://hvo.wr.usgs.gov/) http://www.volcano.si.edu/

Pendant les 21-27 juillet HVO a signalé que l’activité du Kilauea a continué au sommet et sur la zone est de la crevasse. Au sommet, le niveau d’une surface de lac de lave dans le puits profond du plancher du cratère de Halema’uma’u, est demeuré la plupart du temps stable ; la lueur du passage du magma était également évidente la nuit. Un nuage de cendre a également dérivé.

Sur la zone est de la crevasse, les écoulements de lave qui ont éclaté du système de tunnels de lave ont avancé vers Est et Nord-Est le long de la route côtière 137 et ont augmenté vers le Sud à partir du 17 juillet, complétant le secteur entre la route et l’escarpement de revêtement du horst (compartiment rocheux surélevé) de Hakuma. Le 24 juillet, la lave a coulé vers le Nord et le lendemain matin avait détruit une maison à Kalapana Gardens. La lave a circulé sur un secteur du horst et le 25 juillet a atteint l’océan. Le 26 juillet, la lave a causé un petit feu de broussailles et des explosions de méthane dans un kipuka (terrain libre entouré par des coulées de lave), sur le bord Ouest de la subdivision de Kalapana. Vers 12h00 le 27 juillet, un deuxième écoulement de lave à 500 m Est de l’entrée de l’océan avait avancé au-dessus du horst et était à environ 20 m de l’océan.

Kalapana Gardens est un grand terrain privé, dans lequel seuls les résidents ont accès. La coupure de la route 130 pose de grands problèmes, ainsi que les deux coulées de lave entrant dans l’océan.

23/07/2010 : Source : RVO, http://www.volcano.si.edu/

Rabaul, New Britain, 688 m

Le RVO (Rabaul Volcano Observatory) a rapporté une éruption sommital au Tavurvur de la caldeira de Rabaul le 23 juillet, après la séismicité accrue probablement sous le cratère de Tavurvur qui a été détectée la veille. L’éruption a été précédée par quelques petits tremblements de terre hybrides à 10h34 suivis de petits tremblements de terre basse fréquence et de tremblement volcanique continu postérieur. Des nuages de cendres blanches diffuses ont été émises à 13h20, et alors des vapeurs rose-grises avec de basses teneurs en cendres ont été vues. Une odeur forte de sulfure d’hydrogène a été notée, et un nuage diffus s’est levé à 1 kilomètre et a dérivé vers le Nord-Ouest. Les nuages gris se soulevant quelques heures plus tard (à 16h00) ont indiqué une teneur plus élevée en cendres et ont augmenté d’activité. Ils ont été également accompagnés des bruits de hurlement et de grondement. Explosions discrètes débutées à 17h30. Des dépôts de cendres ont été rapportés dans les secteurs au Nord-Ouest et au NNO. 24/07/2010 Chaiten, Chili, 1122m Source : http://www.volcano.si.edu/reports/usgs/

En se basant sur des analyses d’images satellite, le VAAC de Buenos Aires a signalé qu’un nuage de cendres a dérivé du volcan Chaitén sur 70 kilomètres vers le SSE, le 24 juillet. La couverture nuageuse dans les images suivantes a empêché davantage de détection de la cendre.


Source :
News Of Tomorrow


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