C'est officiel, Standard and Poor's abaisse la note des États-Unis à AA+

C'est un moment historique, je suis content de l'avoir vécu avec vous... Désolé pour la qualité de la vidéo en informations complémentaires c'est du live, ça doit venir des États-Unis. C'est confirmé en sous-titre à BFM TV à 3:31 et CNN sur le satellite cette nuit (photo ci-dessous), ce qui est très dérangeant par rapport au discours audio en français sur BFM TV qui parle de signes encourageants... Du reste...

D'ailleurs CNN parle d'une erreur de 2 trillions dans les comptes, un trillion (échelle courte) c'est 1 000 000 000 000 us $ D'après ce que j'ai pisté, hum... Ce qui est une bagatelle (je rigole bien sûr... Il y a un delta je crois de 138 (à vérifier) : ))) par rapport à la vraie dette... Vont-ils découvrir le pot aux roses ? Cherchez encore ! Et puis, après tout, vous n'avez qu'à vendre un peu d'Or ! Bande de Picsou ; )))

Pourquoi pas un système financier sans intérêt inique et sans avarice ?... Ni volonté de CAPITALISER systématiquement sur le malheur d'autrui ? Le démon, c'est Mammon !  ; )))

L'Histoire est en marche...

Amicalement,

Folamour & Chalouette,

Update 6h22 Les détails des raisons du déclassement par la presse Affaires

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NEW YORK/ROME (Reuters) - Standard & Poor's a dégradé vendredi soir la note souveraine des Etats-Unis, point d'orgue d'une semaine de panique sur les marchés financiers alarmés par l'ampleur des dettes publiques et le ralentissement de l'économie mondiale.

Signe de la grande inquiétude des dirigeants mondiaux, ces derniers ont multiplié les coups de fil vendredi et le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a demandé une réunion des ministres des Finances du G7.

Les marchés font de moins en moins confiance à l'Espagne et à l'Italie pour honorer leurs dettes et le scénario d'un effet domino dans la zone euro continue de se dérouler. La crainte d'un basculement des Etats-Unis dans la récession a également alimenté la chute des marchés financiers mondiaux, qui ont perdu 2.500 milliards de dollars en une semaine.

Après la clôture de Wall Street, les Etats-Unis ont pour la première fois perdu leur précieux AAA. Leur dette souveraine est dorénavant notée AA+ par l'agence de notation Standard & Poor's, qui laisse planer la menace d'une nouvelle dégradation dans un an.

Cette décision, plutôt attendue, reflète la détérioration du climat économique mondial et pourrait avoir des implications sur le statut de monnaie de réserve du dollar américain.

La Chine demande dans un commentaire de l'agence Chine nouvelle que la communauté internationale réfléchisse à une nouvelle monnaie de réserve, "stable et sûre".

Pékin, premier créancier des Etats-Unis, s'en prend dans cette dépêche au gouvernement américain, exigeant qu'il "affronte le problème de sa dette structurelle".

BERLUSCONI CÈDE

L'impact sur les marchés financiers lundi pourrait être minime car cette dégradation n'a rien d'inattendu mais les conséquences pour le statut à long terme des Etats-Unis et du dollar seront autrement plus importantes.

"Le système mondial doit maintenant s'adapter aux nombreuses implications et incertitudes qu'induit la perte, autrefois impensable, du Aaa américain", estime Mohamed El Erian, de la société d'investissement Pacific Investment Management.

Ce nouveau développement dans la crise de la dette accroît la pression sur les gouvernements. Dans son analyse, S&P explique la dégradation par l'insuffisance du plan de consolidation budgétaire adopté par le Congrès et pointe l'incapacité des démocrates et des républicains à gouverner ensemble.

Les marchés européens attendent également une intervention rapide et efficace des gouvernements trop endettés à leur goût.

Après la Grèce, l'Irlande et le Portugal, les investisseurs craignent que ce soit au tour de l'Italie et de l'Espagne, troisième et quatrième économies de la zone euro, de devoir solliciter un sauvetage.

Silvio Berlusconi a cédé à la pression internationale en promettant d'accélérer la mise en oeuvre des mesures d'austérité et de réformes sociales.

APPELS À LA COORDINATION

De source proche du dossier, on affirme que la Banque centrale européenne (BCE) a demandé que le gouvernement italien s'engage à revenir à l'équilibre budgétaire dès 2013, au lieu de 2014, avant d'acheter des obligations italiennes et libérer Rome de la pression des marchés.

Jeudi, les investisseurs n'ont pas apprécié que la BCE n'achète pas d'obligations espagnoles et italiennes, se limitant à la dette souveraine irlandaise et portugaise alors que le rendement des titres émis par Rome et Madrid dépassait 6%.

Deux jours plus tard, il semble qu'il s'agissait d'une manoeuvre pour pousser Silvio Berlusconi à agir.

"En principe, on peut dire que la BCE pourrait commencer à acheter des obligations espagnoles et italiennes si (les deux pays) faisaient un effort supplémentaire en terme de réformes fiscale et structurelles", a dit à Reuters un haut responsable de la zone euro.

José Manuel Gonzalez-Paramo, membre espagnol du conseil des gouverneurs de la BCE, a dit s'attendre à de nouvelles annonces du gouvernement le 19 août.

La Chine et le Japon, les deux principaux créanciers étrangers des Etats-Unis, ont appelé à la coopération internationale, rejoints par l'Union européenne.

"La coordination politique internationale à travers le G7 et le G20 est d'une importance cruciale", a déclaré le commissaire aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn, qui a interrompu ses vacances pour rentrer à Bruxelles.

Silvio Berlusconi a annoncé un G7 des ministres des Finances "dans les tous prochains jours" mais son porte-parole a expliqué plus tard qu'il s'agissait simplement d'une volonté de Rome et que cela n'était pas encore convenu avec les autres pays membres.

La Grande-Bretagne, également touchée par la fébrilité des marchés, a demandé "un effort international concerté" pour éviter une nouvelle crise financière mondiale, trois ans après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers.

Avec Paul Taylor à Paris, Kathrin Jones à Sakari Suoninen à Francfort, Leika Kihara à Tokyo, William James, Jeremy Gaunt et Ana Nicolai da Costa à Londres, Pedro da Costa, Kristina Cooke, Walter Brandimarte et Lucia Mutikani à New York, Melanie Lee et Helen Ding à Shanghai, Koh Guiqing and Wang Lan à Pékin; Clément Guillou pour le service français

Source : Le Nouvel Obs

Informations complémentaires :

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