La Finlande dit non au rachat d'obligations italiennes et espagnoles


Et nos médias nationaux vous mènent toujours en bateau et n’osent pas répercuter la nouvelle aux masses laborieuses. Vous remarquerez cependant qu'ils ne parlent plus de la victoire éclatante de François Hollande à ce dernier sommet européen... Ils sont pris à leur propre piège...
 
Alors faites-vous encore confiance à ces « journalistes » professionnels ?
 
En tout cas, voilà une autre nouvelle qui risque de porter un coup dur aux plans de refinancements de l’Italie et de l’Espagne… Merci à l'... de l'avoir signalé...
 
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Copyright Reuters

Le gouvernement finlandais a indiqué qu'il poserait son veto à tout rachat de titres souverains sur le marché secondaire par le MES. C'est déjà une des avancées du sommet européen de vendredi qui est remise en cause.

A peine les réjouissances qui ont suivi le sommet européen de la semaine dernière sont-elles apaisées que les ennuis recommencent. Ce lundi matin, le gouvernement finlandais a annoncé qu’il bloquerait les rachats d’obligations souveraines par le Mécanisme Européen de Stabilité (MES). « La Finlande considère cette solution comme une manière inefficiente de stabiliser les marchés », a indiqué un porte-parole du gouvernement d’Helsinki.

Unanimité requise

Ce refus finlandais est très inquiétant : pour ce type d’actions, l’unanimité est requise au sein du conseil d’administration du MES. Un « non » finlandais entraînerait immédiatement l’abandon du projet et ce serait une des grandes « victoires » de Mario Monti qui deviendrait lettre morte. Vendredi, Italiens et Espagnols avaient exigé un engagement des chefs d’Etat et de gouvernement européens concernant la baisse de leurs taux de refinancement sur les marchés. Sur le site du gouvernement finlandais, il est précisé que, durant le sommet, « la Finlande a été parmi les pays qui se sont opposés au rachat d’obligations souveraines sur le marché secondaire ». Et de conclure qu’aucune décision concrète n’a été prise par le sommet. Bref, les cris de joies italo-espagnols ou les annonces de la défaite d’Angela Merkel qui ont suivi le sommet ont sans doute été très prématurés.A noter que les Néerlandais ont également fait part de leur scepticisme face à cette solution.

Situation politique complexe

Helsinki avait déjà été très réticent en 2011 pour prêter de l’argent à la Grèce. Il avait fallu lui donner des garanties supplémentaires. Dans la foulée, les élections législatives avaient vu l’émergence du parti des « Vrais Finlandais », qui avait obtenu près de 20 % des voix, grâce à une campagne menée contre la participation finlandaise à l’aide aux pays en difficulté. Le premier ministre conservateur actuel, Jyrki Katainen, avait alors monté une coalition pro-européenne très hétéroclite, allant des ex-communistes à la droite libérale. Cette fragile coalition n’est pas commode à mener. D’autant qu’elle doit prendre garde à ne pas prêter le flan aux critiques de l’opposition eurosceptique. Difficile dans ces conditions d’engager le pays dans de nouvelles aides aux pays en difficulté. En attendant, la perspective d’une baisse des taux italiens et espagnols grâce au MES – qui rappelons-nous n’existe pas encore – s’éloigne déjà.

 

Sources : Latribune.fr, Page Facebook de ...

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : FLASH : Coup de théâtre en Allemagne

 

 

 


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