Selon l'un de ses dirigeants, la Fed est démunie pour répondre à la crise

No comment... Ou plutôt si.... (On ne sait jamais, si des amis américains nous lisent...)

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M. Fisher, président de l’antenne de la Fed à Dallas, au Texas (sud des Etats-Unis).

La banque centrale des Etats-Unis (Fed), n'a absolument aucune idée de ce qu'il convient de faire pour sortir l'économie américaine de l'ornière, a déclaré mercredi 19 septembre un de ses dirigeants, Richard Fisher.

"La vérité, cependant, est que personne au sein du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) ni de la banque centrale ne sait réellement ce qui entrave l'économie", a déclaré M. Fisher dans un discours à New York, selon le texte de son allocution distribué à la presse."Personne ne sait ce qui marchera pour remettre l'économie sur la bonne voie", a ajouté M. Fisher, président de l'antenne de la Fed à Dallas, au Texas (sud des Etats-Unis).

M. Fisher a indiqué qu'il s'était opposé au nouvel assouplissement monétaire décidé le 13 septembre par le FOMC. Prenant acte du ralentissement qui frappe la croissance économique américaine depuis le début de l'année, le FOMC a lancé la Fed dans de nouveaux rachats de titres adossés à des créances immobilières à raison de 40 milliards de dollars par mois, et annoncé qu'elle continuerait de la sorte tant que "la perspective du marché du travail ne s'améliorerait pas nettement".

Lire : Etats-Unis : la Fed lance un nouveau plan de soutien massif à l'économie

"UN ÉQUIPAGE DE MARINS IVRES"

Faisant valoir que des milliers de milliards de dollars prodigués abondamment par la Réserve fédérale dorment dans les coffres des banques, des entreprises, ou de fonds monétaires, M. Fisher estime que continuer à inonder le marché de liquidités ne mènera à rien.

Néanmoins, "je prie pour que" cela marche, a-t-il dit, exhortant une nouvelle fois le Congrès américain à agir pour compléter l'action de la Fed au lieu de tout faire, selon lui, "pour décourager la création d'emplois" en refusant de régler la question de la dette publique américaine, et en contribuant ainsi à alimenter un climat d'incertitude défavorable à l'investissement.

"Je suis tenté de recourir à ce rapprochement éculé comparant notre Congrès dévoyé à un équipage de marins ivres, a lancé cet ancien élève officier de l'école navale américaine à son auditoire, mais ceux d'entre vous qui sont patriotes pourraient en prendre ombrage et faire valoir qu'une telle comparaison pourrait être perçue comme une insulte aux marins ivres."

Lire : Pourquoi la reprise est lente et ne crée pas assez d'emplois

 

Source : Le Monde.fr

 

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