Le Conseil de sécurité se réunit après le tir nord-coréen

Cette prouesse technologique (qui devrait entre autres faire plaisir aux Américains et Japonais...) ne doit pas nous faire oublier ce qui se passe bien loin des écrans en Corée du Nord...

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Un Coréen du Sud regarde la télévision qui présente la nouvelle du lancement d'une fusée en Corée du Nord.  
Photo :  AFP/Jung Yeon-Je

Le conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir mercredi, après le tir, la veille, d'une fusée nord-coréenne. La communauté internationale déplore ce lancement qu'elle perçoit comme une menace.

Cette fusée, la deuxième lancée depuis que Kim Jung-un a succédé à son père à la tête de l'État, a permis à la Corée du Nord d'installer un satellite en orbite mercredi matin. L'annonce a été faite en grande pompe à la télévision coréenne.

Le premier lancement de fusée sous Kim Jong-un avait été opéré en avril dernier, mais la fusée s'était désintégrée peu de temps après son décollage.

Officiellement, Pyongyang assure qu'il s'agit d'une opération pacifique, et le pays revendique son droit pacifique à l'espace.

La situation inquiète tout de même sérieusement plusieurs pays, parce que la technologie utilisée pour envoyer un satellite dans l'espace ressemble beaucoup à celle utilisée pour envoyer un missile.

Les États-Unis parlent d'un « acte hautement provocateur » et le Japon dit craindre pour sa sécurité, considérant que la fusée a survolé son territoire. Même la Chine, une alliée traditionnelle de la Corée du Nord, a condamné à demi-mot le lancement. Le ministère des affaires étrangères chinois, qui souhaite la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne, a dit regretter l'incident.

De plus, le lancement coréen vient à l'encontre de résolutions de l'ONU qui interdisent à la Corée du Nord de se livrer à ce genre d'opération.

Depuis 1998, cinq lancements du même type ont été effectués en Corée du Nord. Depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-un, Pyongyang s'est engagée à développer davantage son arsenal nucléaire, à moins que Washington n'abandonne ce que qualifie de « politique hostile ».

 

Source : Radio-canada.ca

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