La zone euro restera en récession cette année, selon le FMI

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Le FMI préconise en outre de poursuivre la réforme du secteur financier. (Photo Tim Sloan. AFP)

L'institution de Washington a revu à la baisse ses prévisions pour l'année à venir, tranchant avec les pronostics plus optimistes de la Commission européenne.

Le FMI a légèrement abaissé mercredi sa prévision de croissance mondiale en 2013, relevant de nouvelles «faiblesses» dans la zone euro, qui devrait finalement rester en récession pour la deuxième année consécutive. Le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait progresser cette année de 3,5%, soit 0,1 point de moins que prévu en octobre, et de 4,1% en 2014 à condition d'éviter les risques «considérables» aux Etats-Unis et surtout en Europe, souligne le Fonds monétaire international dans la mise à jour de ses perspectives économiques.

«La zone euro continue de représenter un risque considérable pour les perspectives de l'économie mondiale», indique son court rapport, même s’il relève des «progrès» dans la gestion de la crise de la dette. Le Fonds, qui prévoyait jusque-là une progression de l’activité dans la région (+0,2%), s’attend désormais à une nouvelle année de récession avec un recul attendu du PIB de 0,2%, alors que la Commission européenne prévoit encore un retour à la croissance dès 2013.

«L’activité dans la périphérie de la zone euro a été encore plus déprimée que prévu, avec des signes de retombées plus marquées» sur le noyau dur de la région, explique le Fonds qui pointe «l’incertitude» persistante sur l’issue de la crise européenne. Dans ce contexte, la France voit encore sa prévision abaissée pour cette année, de +0,4% à +0,3%, alors que le gouvernement continue d’espérer bien mieux (+0,8%).

Le FMI s’inquiète également d’une réduction «excessive» des déficits aux Etats-Unis, qui pourrait étouffer l’activité, en référence aux coupes automatiques dans les dépenses publiques sur lesquelles républicains et démocrates doivent encore s’entendre. L’institution de Washington appelle également à relever «rapidement» le plafond de la dette aux Etats-Unis, qui a atteint sa limite légale, et éloigner le spectre d’un défaut de paiement. Plus globalement, le Fonds estime que la réforme du secteur financier doit se poursuivre afin de réduire les prises de risque sur les marchés.

 

Source : Liberation.fr

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