La Crimée réclame son rattachement à la Russie

Je suis désolé d'insister sur l'Ukraine, mais je vous passe un maximum d'informations, car je pense que l'on va vers un clash majeur, dixit le Veilleur. Vladimir Poutine a déjà prévenu les États-Unis qu'il pouvait provoquer un krach boursier aux USA, et apparemment, justement, les Américains ne voient pas d'un bon œil ce réferendum. Pour enfoncer le clou, Brujitafr.fr rapporte qu'ils envoient d'ores et déjà des mercenaires Blackwater à Odessa (comme en Irak).

Conclusion....

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Les dirigeants européens organisent jeudi 6 mars un sommet extraordinaire pour coordonner leur réponse à la crise ukrainienne.

Le parlement local de Crimée, dominé par les députés pro-Russes, a demandé jeudi 6 mars à Vladimir Poutine le rattachement de cette république autonome ukrainienne à la Russie. La péninsule est contrôlée de facto depuis plusieurs jours par des troupes russes, qui agissent sans signe distinctif. « Cette information (sur la demande du parlement de Crimée) vient tout juste de nous parvenir, le président (Poutine) en a été informé », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l’agence officielle Itar-Tass.

La région organisera le 16 mars un référendum laissant le choix entre un rattachement à la Russie ou une autonomie très renforcée, selon le député Grigori Ioffe. Jusque-là, les autorités prévoyaient un référendum le 30 mars seulement sur la possibilité d’une autonomie renforcée. Alors que les principaux axes sont contrôlés par les forces russes, plusieurs bases militaires ukrainiennes ont aussi été partiellement investies. Les militaires ukrainiens sont, eux, cantonnés dans leurs casernes.

Intervention de la police ukrainienne à Donetsk

À Donetsk, ville de l’Est de l’Ukraine proche de la Russie, la police ukrainienne a délogé jeudi matin les manifestants pro-Russes qui occupaient l’administration régionale. Il y a eu 75 interpellations. Après l’opération, une centaine de manifestants bloquaient toujours le bâtiment, occupé depuis lundi par des opposants au nouveau pouvoir proeuropéen à Kiev.

Auparavant, le drapeau russe flottait sur le bâtiment et un nouveau « gouverneur » avait été nommé, refusant l’autorité de celui nommé par Kiev. Mercredi soir, en revanche, 10.000 partisans de l’intégrité territoriale de l’Ukraine avaient manifesté sur la place Lénine, au centre de cette ville russophone.

Dans ce contexte toujours instable, les dirigeants européens sont réunis jeudi à Bruxelles dans un sommet extraordinaire consacré à la crise. Il faut « la pression la plus forte possible sur la Russie pour engager un processus de désescalade », a déclaré François Hollande à son arrivée. « Nous ne recherchons pas à faire monter encore la tension mais ouvrir la voie du dialogue », a-t-il ajouté, tout en indiquant que le recours à des sanctions de l’UE contre la Russie restait une « option ».

Gel des avoirs de 18 anciens responsables ukrainiens

« La logique (de cette rencontre) est celle d’une sortie de crise, pas de sanctions », a précisé l’entourage de François Hollande. « Aucune décision sur des sanctions contre la Russie n’est prévue », ajoute-t-on, même si la menace de telles mesures doit rester crédible. Juste avant la rencontre, le secrétaire d’État américain John Kerry devait rencontrer ses homologues européens à Rome à l’occasion d’une réunion consacrée à la Libye.

Ce sommet a lieu alors que l’Union européenne avait décidé quelques heures plus tôt le gel des avoirs de 18 anciens responsables ukrainiens, dont le président déchu Viktor Ianoukovitch. Sont aussi visés, entre autres, l’ancien Premier ministre Mykola Azarov – qui avait démissionné le 28 janvier –, d’anciens ministres, l’ancien procureur général d’Ukraine, l’ancien chef du service de sécurité, l’homme d’affaires Sergueï Kourtchenko et de proches conseillers de Viktor Ianoukovitch. Ces personnes ont été « identifiées » comme « étant responsables du détournement de fonds appartenant à l’État ukrainien », selon l’avis publié au journal officiel de l’UE.

Plan d’aide de la Commission européenne

Deux fils du président déchu ont aussi été placés sur la liste, dont Alexandre, un homme d’affaires dont la fortune est estimée à plus de 500 millions de dollars et qui possède en Suisse une société de négoce spécialisée dans la vente du charbon ukrainien. La mesure est instaurée pour une durée de douze mois. Elle interdit aux personnes visées d’avoir accès, d’effectuer des mouvements ou de céder les fonds – argent liquide, chèques, dépôts bancaires, actions – qu’elle possède dans les 28 pays de l’UE.

Alors que l’Ukraine est dans une situation financière catastrophique, la Commission européenne a aussi présenté mercredi soir un plan d’aide de 11 milliards d’euros sur les deux prochaines années.

 

Rémy Pigaglio (avec AFP)

 

Source(s) : La-croix.com via Chalouette

Informations complémentaires :

 
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