Sergeï Glaziev, conseiller de Vladimir Poutine : « Les États-Unis veulent déclencher une guerre chaotique dans toute l’Europe… »

Il faut bien que vous compreniez que tout est lié... Aussi, piqûre de rappel en vidéo dans cet article... Et dans les informations complémentaires...

(Sergeï Glaziev interviewé par Konstantin Semin le 24 juillet 2014, sous-titres en allemand, anglais et français)

Source : The Vineyard of the Saker / Extraits :

"Au lieu de la zone de développement de Lisbonne à Vladivostok qu’offre le président Poutine, les Etats-Unis veulent déclencher une guerre chaotique dans toute l’Europe, déprécier le capital européen, effacer toutes les dettes qui écrasent les Etats-Unis, effacer leurs dettes envers la Russie et l’Europe, soumettre leur espace économique et prendre le contrôle des ressources du gigantesque territoire eurasien.

Ils croient qu’ils n’ont pas d’autre moyen de maintenir leur hégémonie mondiale et de supplanter la Chine.

Hélas pour eux, cette stratégie géopolitique a un siècle de retard. Elle date de l’époque de l’Empire britannique où la géopolitique se résumait à "diviser pour régner" : c’est-à-dire monter les pays les uns contre les autres, générer des conflits et provoquer une guerre mondiale (…)

La Russie est la dernière victime de cette politique et l’arme choisie contre elle est l’Ukraine, dont le peuple sert de chair à canon dans cette nouvelle guerre (…)

Depuis 20 ans, les Étatsuniens nourrissent le nazisme ukrainien pour faire du tort à la Russie.

Comme vous le savez, ils ont recueilli ce qui restait des troupes de Bandera après la Seconde Guerre mondiale. Ils ont emmené en Amérique des dizaines de milliers de nazis ukrainiens et en ont pris grand soin pendant toute la période qui a suivi la guerre. Ces nazis ukrainiens sont revenus en masse en Ukraine après l’effondrement de l’Union Soviétique. Leur but est toujours le même : séparer l’Ukraine de la Russie (…)

Ce qui se passe dans le Donbass est un conflit régional armé. Le but des Etats-Unis est d’y faire autant de victimes que possible.

La junte des nazis ukrainiens n’est que leur instrument. Ils commettent des atrocités et des crimes épouvantables, bombardent des villes, tuent des civils, des femmes et des enfants et les forcent à s’enfuir dans le seul but de provoquer la Russie et d’attirer toute l’Europe dans la guerre.

C’est la mission de Poroshenko. C’est la raison pour laquelle Poroshenko rejette toutes les propositions de négociation et bloque tous les traités de paix (…)

Nous avons calculé que l’Union européenne allait perdre mille milliards d’euros à cause des sanctions envers la Russie imposées par les Américains (…)

Il faudrait qu’une nouvelle génération de politiciens européens pragmatiques et plus conscients des intérêts de leur pays arrive au pouvoir.

Ce que nous voyons, aujourd’hui, ce sont des politiciens qui prennent des décisions contraires à leurs intérêts nationaux. C’est largement dû au fait que l’Allemagne, qui est le moteur de la croissance européenne, est encore un pays occupé. L’armée étatsunienne est toujours stationnée en Allemagne et tous les Chanceliers allemands font allégeance aux Américains et promettent de suivre leur politique.

Cette génération de politiciens européens n’a pas réussi à se libérer du joug de l’occupation étatsunienne. Bien que l’Union soviétique n’existe plus, ils continuent d’obéir servilement à Washington, qui se sert de l’OTAN pour mettre toujours plus de territoires sous son contrôle (…)

Les dernières élections du Parlement européen ont montré que tous les citoyens européens ne sont pas dupes de la cynique propagande pro-américaine et anti-russe ni du flot continu de mensonges qui sont déversés sur la tête des malheureux Européens.

Les partis européens traditionnels ont perdu les dernières élections européennes. Il faut dire la vérité encore et encore pour faire bouger les lignes. Parce que ce qui se passe en Ukraine, c’est la renaissance du nazisme (…)

Les Européens doivent comprendre que leur propre vie est en jeu dans cette terrible confrontation (…)

Malheureusement le système financier russe est aujourd’hui très dépendant du capital étranger. Pas étranger sur le fond, mais dans la forme. Comme notre économie est ouverte, nous nous sommes reposés, au départ, sur des capitaux étrangers. Et nos investisseurs ont fini par partir à l’étranger (…) Seulement une petite partie de l’argent qui sort de Russie soi disant pour s’investir à l’étranger, revient dans le pays. Nous devons créer notre propre système financier et monétaire pour pouvoir nous reposer sur nos propres forces et disposer des ressources nécessaires à la croissance de notre économie (…) Les banques étrangères révisent les conditions des prêts et à chaque étape de la crise la menace de confiscation des avoirs russes par des créanciers étrangers augmente. Afin d’éviter cela, nous devons bâtir une politique monétaire et macro-économique souveraine".

 

Source : Olivierdemeulenaere.wordpress.com

Informations complémentaires :

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