Grèce : 25.000 manifestants contre l'austérité

Back to the reality... Je suis désolé d'être cynique, mais bon, je veux dire, ce n'est pas comme si l'on était ignorant. On peut voir dans différents pays le résultat des politiques d'austérité (informations complémentaires). Alors, est-ce que tout un chacun est prêt à payer ce prix pour lui et pour ses proches, pour pouvoir acheter des télés led 3D taïwanaises sur internet ?

Je veux dire c'est stupide...

La mondialisation est un marché de dupes, un mirage, un mensonge, une trahison, une vue de l'esprit malhonnête et malsaine, que la planète entière ne suffira même pas à assouvir. De plus, elle n'est ni obligatoire, ni même souhaitable, et elle enrichit expentionnellement toujours les mêmes...

« Une mondialisation généralisée des échanges entre des pays caractérisés par des niveaux de salaires très différents aux cours des changes ne peut qu’entraîner finalement partout, dans les pays développés comme dans les pays sous-développés, chômage, réduction de la croissance, inégalités, misères de toutes sortes. Elle n’est ni évitable, ni nécessaire, ni souhaitable... »

Maurice Allais

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Des manifestants contre l'austérité dans les rues d'Athènes le 1er novembre 2014 ( AFP / Louisa Gouliamaki )

Vingt cinq mille personnes, selon la police, ont manifesté samedi à Athènes contre l'austérité à l'appel du Pame, le Front des travailleurs proche du parti communiste.

"Nous ne sommes pas que des chiffres, nous méritons des conditions de vie humaine", ont scandé les manifestants place Syntagma, face au Parlement, à Athènes.

Mille organisations syndicales représentant les secteurs public et privé de toute la Grèce se sont réunies samedi pour dénoncer qu'outre "les 1,5 millions de chômeurs officiels il y a plus de 500.000 employés qui ne sont pas payés depuis plusieurs mois" selon les banderoles déroulées par le Front des travailleurs.

"Il faut faire le choix politique de relancer la croissance, rouvrir les usines, créer des emplois, booster la consommation", a affirmé à l'AFP Gregoris Papadopoulos, 45 ans, ancien salarié de l'usine Coca-cola de Thessalonique (nord) fermée il y a un an.

Pour Fotini Mitsakosta, enseignante venue de Livadia (centre) pour manifester à Athènes, "la crise n'est pas finie. Mon salaire a été baissé de plus de 40% depuis 2011, j'ai des dettes et je suis dans l'incapacité de payer les frais de scolarité de mes enfants".

Les centrales syndicales du privé et du public, la Gsee et l’Adedy, ont appelé à une grève générale le 27 novembre en Grèce, pour dénoncer la poursuite des mesures d’austérité dans le projet du budget d’Etat pour 2015.

La Grèce s’est engagée auprès de ses créanciers à appliquer le plan d’assainissement de ses finances, dont le volet européen arrive à son terme d’ici à fin décembre.

Le projet de budget d’Etat 2015, qui doit être présenté au Parlement d’ici à fin novembre, prévoit des allégements fiscaux, mais il poursuit de manière générale la politique d’austérité et la réduction des dépenses publiques.

Le licenciement de 6 500 fonctionnaires ainsi qu’un éventuel trou budgétaire prévu pour 2015 restent un casse-tête pour le gouvernement qui voudrait s’affranchir du plan du FMI en fin d'année, soit un an et demi plus tôt que prévu. Ces deux dernières années, la vague de protestations en Grèce s’est essoufflée en raison de la lassitude des citoyens et d’un certain regain de stabilité économique et politique.

Plus de 20.000 manifestations ont été recensées par la police depuis 2010 en Grèce.

 

Source(s) : Boursorama.com via Maître Confucius

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