Bruxelles : la manifestation tourne à la guérilla urbaine

Ça date d'hier, je vous l'avais passé dans la revue de presse, mais comme me le rappelle Chalouette, il est intéressant que même les Belges rejettent la dictature voilée de l'Union européenne.

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Diaporama de Paris Match en cliquant sur l'image (Chalouette)

La manifestation dans les rues de Bruxelles aura tourné au cauchemar. Les manifestants étaient venus en nombre (ndlr : 100.000 selon la police), bien aidés par des tarifs spéciaux mis en place par la SNCB. En marge, des débordements ont éclaté et des violents affrontements ont eu lieu entre policiers et manifestants, qui les ont attaqué à coups de pavé et de barrières nadar. Des voitures et des poubelles ont été brûlées, des vitrines cassées. Le tunnel de la porte de Hal a dû être fermé une partie de la nuit pour pouvoir nettoyer les dégâts.

Selon un dernier bilan fourni par la ville, ce sont une centaine de policiers qui auraient été blessés, 111 selon des informations de la DH. Parmi ces blessés, certains se retrouvent en incapacité de travail de plusieurs semaines. Les forces de l’ordre ont procédé à 13 arrestations, 8 administratives et 5 judiciaires. On dénombre 11 véhicules brûlées, 62 autres endommagées. Cinq habitations ont subi des dégradations à des degrés divers. Il y aurait également de nombreux dégâts sur la voie publique. La ville de Bruxelles envisage d’ailleurs de porter plainte avec constitution de partie civile.

Les médias ont déjà spéculé sur la nature de ces casseurs, en se basant sur un site anti-fasciste. On appréciera le sérieux de la source et son impartialité. Certains seraient d’extrême-droite avec parmi eux deux leaders néo-nazis. Il y aurait aussi des dockers d’Anvers. Toutefois, on ne nous fera pas croire que c’est eux seuls, s’ils en sont à l’origine, qui ont fait tous ses dégâts.

Pour la presse belge dans son ensemble, c’est « une manifestation sociale historique, par son ampleur et sa violence », du jamais vu depuis l’après-guerre. La situation était explosive avec un gouvernement qui semble fermé à tout dialogue social et une opposition très vindicative. Il va falloir trouver une réponse adéquate avant que la situation ne dégénère sur de la plus longue durée comme décembre 1960 et janvier 1961.

 

Source : La-nouvelle-gazette.fr

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