J’espère que ce petit épisode sur l’Iran permettra au commun des mortels d’entrevoir la dictature sans partage qu’exercent les États-Unis sur la France et sur le monde…
Il faut dire que quand on consacre 700 Milliards de dollars par an à son armée on a quelques arguments... Ce qui du reste ne leur coûte pas très cher au final puisque cet argent ils le créent à volonté... Mais cela leur permet d'asseoir leur hégémonie sur la planète entière afin de détrousser les ressources naturelles de tous les autres pays, notamment du Moyen Orient...
Alors forcément, l'Iran comme quelques autres pays, tels que la Chine, la Russie, ou la Syrie, ne se soumettent pas au diktat américain, et ça, ça leur pose un gros problème...
Car cela pourrait inspirer d'autres nations qui en auraient marre de se faire racketter par l'Oncle Sam...
L'Amourfou
Selon Bruno Le Maire, il n’est « pas acceptable » que les États-Unis se placent en « gendarme économique de la planète » après la décision de Donald Trump de rétablir les sanctions visant l’Iran.
Jugeant que le retrait américain de l’accord nucléaire est « une erreur » pour la sécurité internationale, mais aussi du point de vue économique, Bruno Le Maire a observé que cette décision aurait des « conséquences » pour les entreprises françaises, telles que Total, Sanofi, Renault ou encore Peugeot. « En deux ans, la France a multiplié par trois son excédent commercial avec l’Iran », a indiqué le ministre de l’Économie, ce mercredi, sur France Culture. Or, la décision américaine impose aux entreprises étrangères des « délais très courts de l’ordre de six mois » pour se retirer, faute de quoi elles pourraient être frappées par les mesures punitives leur barrant l’accès aux marchés américains.
Le retrait annoncé ce mardi donne, en effet, une période de 90 à 180 jours aux entreprises pour résilier les anciens contrats noués en Iran, tandis qu’il est interdit d’en conclure de nouveaux.
« Des difficultés économiques considérables »
Cela va « poser des difficultés à toutes les entreprises européennes (…), des difficultés économiques considérables. Mais plus important encore que le problème économique, c’est le problème de principe, d’avoir des sanctions extraterritoriales », a-t-il jugé.
Bruno Le Maire a annoncé qu’il aurait « un entretien téléphonique, d’ici la fin de la semaine, avec le secrétaire au Trésor américain pour étudier avec lui quelles sont les possibilités » pour éviter ces sanctions. Parmi les solutions envisagées, il a évoqué des « clauses grand-père », à savoir le maintien des droits aux entreprises déjà en place, et des « exemptions ».
« La logique de force ne se justifie pas »
Selon lui, la « logique de force » ne se justifie pas avec l’Iran. « Au contraire, l’accord permet d’encadrer le développement du nucléaire iranien, de le surveiller. Sortir de l’accord ne permet plus d’effectuer ce contrôle », a-t-il fait valoir. « La logique de force ne se justifie qu’en toute dernière extrémité, quand des lignes rouges ont été franchies, ce qu’a fait le président de la République quand le régime syrien a utilisé les armes chimiques », a-t-il dit.
Source : Le Télégramme.fr
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