ISLANDE : « Pourquoi sommes-nous sortis si rapidement de la crise ? Parce que nous n'avons pas écouté le FMI, ni l'UE »

Avant de vous livrer cet article pointé par Chalouette, je voulais vous dire que si vous avez trouvé les paroles de Serge Gainsbourg violentes, sachez que la guerre présente sur internet est encore plus violente. Pourtant elle a lieu sous vos yeux et vous ne la voyez pas, c’est un peu comme les guerres d’Irak ou d’Ukraine, les morts sont bel et bien là, mais comme personne ne les voit, c'est comme s'ils n'existaient pas, enfin ce ne sont pas les seuls, hélas !...

Apparté à part ; ) pendant que je le peux encore..., je voulais attirer votre attention sur ce qui se passe en Grèce, et je voulais que vous compreniez bien que certains partis politiques peuvent vous promettre monts et merveilles pour être élus… Et faire dans la pratique exactement l’inverse de ce qu’ils avaient promis avant d’accéder au pouvoir (ça ne vous rappelle personne ?).

Aussi, je vous dis, attention, votre soif de changement est plus que légitime, mais réfléchissez à deux fois avant de placer votre bulletin dans l’urne…

Comme on dit :" on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre", comprenez, le modèle capitaliste sans ses effets de bords....

Or, ils nous ont martelé à grand renfort de gesticulations qu' « il n’y avait pas d’alternatives ! » (rappelez-vous Margaret Thatcher ou Ronald Reagan), et 20 ans après on s’aperçoit que c’est tout simplement historiquement FAUX.

Alors je vous rassure, on est TOUTES et TOUS otages du système, à la fois esclaves (mais aussi maîtres).

Mais il y a des alternatives viables plus éthiques que ce modèle ultra-libéral dicté par les marché financiers...  (informations complémentaires).

Amitiés,

f.

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Nous avons pu nous remettre assez rapidement parce que nous n’avons pas tenu compte des recommandations de l'UE et du FMI, qui voulaient que nous mettions en œuvre des mesures d'austérité. Maintenant, il semble que la CE avait totalement tort dans le cas de l'Islande, pourquoi les recommandations qu’elle à faites à d'autres pays seraient-elles bonnes ? Les intérêts économiques d'un pays ne doivent en effet pas être confondus avec le bon fonctionnement d'une démocratie ».

Cette déclaration, c’est celle qu’Olafur Ragnar Grimsson, le président de l'Islande, a faite lors d'une conférence de presse à Barcelone, et qui a été rapportée par le site d’affaires en langue espagnole Opinza.com. Le président enjoint les membres de l’Eurogroupe à tirer les leçons de la réussite de son pays, qui n’a pas hésité à laisser tomber ses banques pour faire face à la récession.

L’Islande est quasiment le seul pays du monde occidental à avoir lancé des poursuites contre les banquiers qui dirigeaient les 3 banques qui ont ruiné le pays après avoir accumulé un total de bilan qui représentait plus de 10 fois la taille de l'économie locale.
 
Après l'effondrement du système bancaire en 2007, de nombreux Islandais se sont retrouvés en difficulté. En Juin 2010, la Cour suprême islandaise avait décidé que les prêts indexés sur des devises étrangères étaient illégaux et que les familles n'étaient plus tenues de rembourser la part qui correspondait aux pertes de change de la couronne islandaise.
 
En 2010, le pays nordique a subi une contraction de 8% de son PIB, et le taux de chômage a grimpé à un niveau sans précédent de 11,9%. Cependant, à partir de 2011, les choses ont commencé à changer, et en seulement quatre ans, l'économie du pays a repris, le taux de chômage est retourné à son niveau d'avant crise, compris entre 3 et 4%. Le pays prévoit que son économie devrait croître de 3,3% cette année.
 
Après 2009, l'Islande avait entamé des démarches pour adhérer à l'Union économique européenne, et elle est devenue membre de l’Espace Schengen, mais en 2013, elle est entrée en désaccord avec cette dernière sur des questions relatives à la pêche. La Commission européenne lui a reproché d’avoir augmenté ses quotas de pêche du maquereau.
 
Après les élections d’avril 2013, qui ont conduit à l’arrivée au pouvoir d’une coalition de centre-droit opposée à l’adhésion à l’UE, l’Islande a suspendu les pourparlers, puis procédé au retrait de sa demande d’adhésion.

Grimsson a refusé de donner des conseils à la Grèce, mais il a estimé que ce n’était pas le peuple qui devait subir les mesures d’austérité et les coupes budgétaires.

 

Source : Express.be via Chaos Controlé sur la piste de Chalouette

Informations complémentaires :

 
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