JPMorgan propose 3 milliards de dollars pour solder des enquêtes

Vous vous rappelez ? Ce sont les cocos qui veulent plus d’autoritarisme en Europe. Eh bien moi, je trouve ça énorme. À partir du moment où vous brasser assez d’argent, vous lâchez quelques miettes, et vous achetez la justice. On l’a vu encore récemment en France, avec certaines pratiques douteuses, qui pourtant ne sont pas liées au monde de la banque…

Allez, ne vous inquiétez pas, on a ce qu’il faut sur le blog pour vous défouler ; )))

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Le logo de la banque JPMorgan devant la tour de la firme à Los Angeles (Photo Robyn Beck. AFP)

La banque américaine JPMorgan a proposé de payer environ 3 milliards de dollars pour mettre fin à l’amiable à une série d’enquêtes des autorités américaines, affirme mardi le Wall Street Journal en citant une source proche du dossier.

Un accord n’est pas certain, le département de la Justice (DoJ) argumentant que la banque devrait payer plusieurs milliards supplémentaires pour régler certaines affaires, ajoute le journal.

Le New York Times évoque pour sa part des montants en discussions allant jusqu’à 7 milliards de dollars, ce qui dépasserait largement ce que la banque a accepté de payer pour ce type d’accords jusqu’ici.

JPMorgan fait actuellement l’objet d’une demi-douzaine d’enquêtes de la part du DoJ et on ne sait pas encore clairement lesquelles entreraient dans le cadre de l’accord, souligne le Wall Street Journal.

Ce dernier pourrait aussi englober des poursuites engagées par l’Etat de New York concernant la vente de crédits immobiliers à risque, mais pas les enquêtes criminelles qui y sont menées dans l’affaire dite de la «Baleine de Londres», qui avait fait perdre à la banque plus de 6 milliards de dollars sur les marchés dérivés l’an dernier.

Des porte-parole de JPMorgan et de l’Etat de New York n’ont pas voulu faire de commentaires, et le DoJ n’a pas réagi dans l’immédiat.

JPMorgan avait déjà accepté la semaine dernière de payer près d’un milliard de dollars d’amendes à quatre régulateurs américains et britannique pour des manquements de ses systèmes de contrôle interne dans l’affaire de la «Baleine de Londres», surnom donné à un trader de la banque dans la City, le Français Bruno Iksil, en raison de ses énormes paris risqués sur le marché des dérivés.

La banque fait toutefois toujours l’objet d’enquêtes sur cette affaire, notamment de la part du DoJ et du régulateur américains des marchés dérivés (CFTC).

 

Source(s) : Liberation.fr avec Afp

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Assaut sur Wall Street

 


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