Il semble, que pour l’une d’entre elle au moins, elle soit une lesbienne qui utilise des faits « médiatiques » pour influencer l’opinion sur leur cause (un de leur leitmotiv est d’interdire aux hommes d’uriner debout, car cela indiquerait leur triomphalisme dans leur masculinité et donc humilierait les femmes…)
Au lendemain de sa sortie de prison, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, s'est dit vendredi la cible d'une "enquête très agressive" des Etats-Unis, où il redoute d'être extradé.
WikiLeaks s'est attiré les foudres du gouvernement américain en mettant à la disposition de plusieurs journaux occidentaux 250.000 télégrammes confidentiels du département d'Etat.
"Le risque qui m'a toujours préoccupé est une extradition aux Etats-Unis, qui me semble une hypothèse de plus en plus sérieuse et de plus en plus probable", a déclaré le ressortissant australien du manoir de l'est de l'Angleterre où il devra demeurer dans le cadre de sa liberté sous caution.
La loi de 1917 sur l'espionnage pourrait être utilisée par Washington pour inculper Julian Assange, même si les autorités ont indiqué que la justice examinait d'autres charges possibles.
La justice américaine tente d'établir s'il a conspiré avec Bradley Manning, un ancien analyste du renseignement militaire soupçonné d'avoir transmis des documents classés extraits des ordinateurs du Pentagone et du département d'Etat.
Devant la presse, Julian Assange a démenti connaître ce jeune militaire, la technologie de WikiLeaks ayant été conçue justement pour assurer l'anonymat de ses sources d'informations.
"Je tiens à dire qu'il y a une enquête très agressive", a ajouté Julian Assange. "Beaucoup de gens ont perdu la face et certaines personnes espèrent faire carrière en menant des enquêtes de premier plan."
"Il suffit de regarder le sourire en coin du secrétaire (américain) à la Défense (Robert) Gates à l'annonce de mon arrestation (...) pour mesurer la valeur des opposants à cette organisation", a-t-il encore déclaré.
"CAMPAGNE DE DIFFAMATION"
Julian Assange a bénéficié d'une libération conditionnelle jeudi après neuf jours de détention dans une prison londonienne. Il avait été arrêté sur demande de la justice suédoise, qui veut l'entendre répondre à des accusations d'agressions sexuelles émanant de deux collaboratrices du site.
Libéré en échange d'une caution de 200.000 livres et d'un contrôle judiciaire strict, Julian Assange a été accueilli à Ellingham dans un manoir appartenant à l'un de ses riches partisans, où il devra demeurer jusqu'à nouvel ordre.
Le fondateur de WikiLeaks a dénoncé une "campagne de diffamation très réussie" à son encontre et a dit s'attendre à d'autres accusations de la part des autorités suédoises, sans entrer dans les détails. Une audience est programmée en février sur son éventuelle extradition en Suède.
Dans le cadre de sa libération conditionnelle, Julian Assange devra justifier chaque jour de sa présence dans le manoir proche de Norwich où il réside et porter un bracelet électronique. Il a déploré ces "obstacles importants" mais assuré qu'ils ne l'empêcheraient pas de poursuivre son travail à la tête de son site internet.
"Maintenant que je suis de retour pour diriger notre navire, notre travail va se poursuivre de manière plus rapide. Mais comme on l'a vu pendant mon absence, les choses sont bien en place même lorsque je ne m'implique pas directement."
Son hôte, Vaughan Smith, un ancien officier devenu correspondant de guerre, a précisé toutefois que la connexion internet de son domicile n'était pas bonne.
Source : L'Express
Informations complémentaires :
Euronews (Vidéo) : Assange : “On appelle à mon exécution aux Etats-Unis”
Liberation.fr : Christine Lagarde salue Julian Assange
AFP : Depuis la campagne anglaise enneigée, Assange continue son combat