Comme ceci a été évoqué ici ou là dans le courant du mois de mai, y compris dans nos colonnes, la crise sanitaire du coronavirus a des conséquences financières importantes pour l'AGIRC-ARRCO. Ses recettes ayant largement diminué du fait du ralentissement brutal de l'économie nationale, l'organisme a dû demander une avance de 8 milliards d'euros à l'Etat afin de sécuriser sa trésorerie. Hélas, pour les responsables de l'AGIRC-ARRCO, l'Etat ne semble pas vouloir s'engager sur une telle avance, contribuant ainsi à tendre la situation financière de l'institution.
L'absence de réponse de l'Etat à l'AGIRC-ARRCO C'est début mai que Jean-Claude Barboul et Didier Weckner, respectivement président CFDT et vice-président Medef de l'AGIRC-ARRCO, ont fait parvenir un courrier à Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes Publics, afin de lui demander cette avance de trésorerie. Aux dernières nouvelles, en date de la fin du mois de mai, MM. Barboul et Weckner n'ont toujours pas reçu de réponse à cette demande. Interrogée à ce sujet, la coprésidence de l'institution ne nous a pas encore répondu. Les responsables de l'AGIRC-ARRCO ayant considéré qu'il ne s'agissait pas là d'un simple problème de lenteur dans la distribution du courrier, ils ont jugé prudent de considérer que Bercy n'était pas disposé à leur accorder la fameuse avance de huit milliards d'euros. Du moins dans l'état actuel des choses. Dans ces conditions, les dir...
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