L’Assemblée nationale dit non à l’asile politique pour Julian Assange (Liberation.fr)

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Ce n'est pas la France qui refuse l'asile politique à Julian Assange, ce sont nos 'partenaires' américains, qui interdisent à la France d'accueillir Julian Assange. Alors que ce dernier a révélé au pays, comment les Américains nous espionnaient impunément. Mais n'oubliez pas que la destruction de notre pays, et son dépouillement sont planifiés depuis longtemps, mais là ça commence à se voir...,

Mais tant que les Français(es) ne réagiront pas, il faudra qu'ils acceptent d'être humiliés et dépouillés par l'Oncle SAM (entre autres !).

Et les élections présidentielles, n'y changeront RIEN.... : ((((

Rassemblement en soutien à Julian Assange, fin février 2020 à Paris. (Benjamin Mengelle/Hans Lucas)

Les députés ont rejeté vendredi soir une proposition de résolution invitant le gouvernement à accorder l’asile politique au fondateur de Wikileaks, détenu au Royaume-Uni dans l’attente de son éventuelle extradition vers les Etats-Unis, où il encourt 175 ans de prison.

L’Assemblée nationale refuse de s’immiscer dans l’affaire Julian Assange. Les députés se sont opposés vendredi soir à une proposition de résolution demandant au gouvernement d’accorder l’asile politique au journaliste détenu au Royaume-Uni depuis son arrestation dans l’ambassade d’Equateur en 2019.

Celui-ci est menacé d’une extradition vers les Etats-Unis, où il risque 175 ans de prison pour avoir obtenu et diffusé en 2010 des milliers de documents, portant notamment sur la guerre américaine en Afghanistan et en Irak. La proposition de résolution a été rejetée par 31 voix contre et 17 pour. Par la voix du ministre du Commerce extérieur, Franck Riester, le gouvernement s’était prononcé en défaveur du texte, arguant notamment du fait que l’octroi du droit d’asile politique n’est pas une compétence du législatif.

«Aujourd’hui, nous avons posé une première pierre d’un débat en faveur de Julian Assange. Nous avons montré qu’en matière de droits humains, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent», déclare à Libération la députée Jennifer de Temmerman, qui a porté, dans le cadre de la niche parlementaire du groupe Libertés et Territoires, ce texte signé par des dizaines de députés de la majorité et de l’opposition, à commencer par les candidats à l’élection présidentielle Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon. L’élue regrette une décision «incompréhensible» de la majorité qui a soutenu, mardi, un autre texte sur la protection des lanceurs d’alerte. «Le gouvernement envoie à la tribune le ministre du Commerce extérieur, qui ne prononce pas un mot sur Assange. Tout est dit par ce silence : la diplomatie française poursuit sur son chemin de lâcheté, et fait primer le commerce extérieur sur les droits humains», dénonce auprès de Libération le député La France insoumise François Ruffin, également à l’initiative du texte.

Prison de haute sécurité

Dans une interview accordée à Libération mardi, Jennifer de Temmerman avait rappelé que le fondateur de Wikileaks avait «rendu service à la France», dénonçant «des pratiques qui ne sont pas admissibles entre pays alliés, à savoir l’espionnage de plusieurs présidents de la République et de plusieurs ministres de l’Economie et des Finances». Alors qu’elle met en avant sa volonté de protéger les lanceurs d’alerte, «la majorité ne serait pas crédible» si elle refusait de soutenir l’Australien, avait insisté la députée du Nord.

Julian Assange est toujours incarcéré dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, en Angleterre. Le 10 décembre, la Haute Cour de Londres a annulé le refus d’extradition prononcé en janvier par la justice britannique, remettant la décision entre les mains de la secrétaire d’Etat à l’Intérieur. Sous le coup de 18 chefs d’inculpation, dont 17 relèvent de la loi américaine sur l’espionnage, le journaliste a contesté cette décision devant la Cour suprême britannique.

Au-delà du cas de Julian Assange, la proposition de résolution rejetée ce vendredi contenait plusieurs dispositions destinées à «faciliter l’accès au statut de réfugié pour les lanceurs d’alerte étrangers». Elle proposait notamment que les lanceurs d’alerte qui ne se trouvent pas sur le territoire français au moment de leur demande puissent effectuer leurs démarches administratives dans les ambassades et consulats de France à l’étranger.

 

Source : Liberation.fr

 

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Un tribunal britannique décide que Julian Assange peut être extradé vers les États-Unis, le même pays qui a comploté pour l'assassiner. (Zero Hedge)
 


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